Elle continua d'avancer, rencontrant quelques monstres qui ne lui causèrent pas plus de problèmes que cela à esquiver, les flammes de Toriel l'ayant entraînée sur tout type d'attaque. Se sentant quelque peu épuisée, elle se reposa contre un banc mystérieux posé à cet endroit. Elle avait un peu froid, mais il semblait que ces fleurs avaient aussi leurs avantages. Elle regardait les alentours et décela de loin un autre piège grossièrement dissimulé, puis elle observa les alentours. Tout était si beau... Les arbres parsemés de neige, le sol dissimulé par ce manteau blanc, et cela sous une montagne ? Qui aurait cru que mère nature créerait un endroit pareil sous terre ? Frisk soupira et regarda le plafond s'élevant à plusieurs kilomètres au-dessus d'elle : pourquoi voudrait-elle sortir de ce lieu si somptueux ? Le monde des humains avait été un véritable calvaire pour elle. Ses paupières s’alourdirent sur ces sombres pensées, elle était humaine et avait besoin de repos.

Chara la regarda s’assoupir tranquillement sur ce banc en plein milieu hostile. Elle soupira en voyant l'insouciance de Frisk. N'avait-elle rien appris à propos des monstres à mesure que les fleurs avaient poussé sur elle ?
Depuis la création de la barrière qui les retient dans l'Underground, les monstres sont devenus cruels même entre eux... Je n'ai vécu que quelque mois ici mais maintenant que mes souvenirs sont revenus, j'ai l'impression d'avoir vieilli d'un siècle. Si au moins je pouvais l'aider ne serait-ce qu'un peu... Je ne suis malheureusement qu'un spectre sans influence, éveillé de nouveau en ce monde par cette fille... Pourquoi maintenant ? Le repos ne m'est plus accessible, mais il doit bien y avoir une raison.

Soudainement, un monstre ressemblant à un hibou humanisé et avec la tête en flocon de neige s’approcha furtivement de l'humaine ainsi endormie. Son approche furtive ne réveilla pas Frisk, si bien endormie. Chara remarqua aussi le monstre et observa silencieusement celui qui osait s'approcher de Frisk. Voyant que l'humaine ne réagissait pas, il fit un sourire narquois avant de lancer des attaques magiques tranchantes ayant une forme de boomerang. Une seule des attaques la toucha, la coupant littéralement en deux, aspergeant le sol sous le banc de son sang, tandis qu'une moitié de son corps tombait dans la neige empourprée. Le reset ne se fit pas instantanément, il y eut un temps de latence sûrement provoqué par la mort de Frisk durant son sommeil. Chara aperçut alors quelque chose d'étrange : le monstre qui riait jusqu'à présent de la mort de l'humaine venait d'être transpercé par plusieurs os tranchants. Son regard se planta vers un arbre avant qu'il ne se transforme en fumée. Chara se dirigea alors vers l'arbre en question et manqua un battement de cœur... Enfin si elle avait été encore vivante. La silhouette caché sous les branches n'était autre que celle de Sans. Il avait tué le meurtrier de Frisk mais.... pourquoi maintenant ? C'était déjà trop tard avant qu'il ne fasse cela. Quelle raison aurait-il pu avoir de faire ça ? Chara n'eut pas le temps de se poser toutes ces questions : le monde se retrouva absorbé, et tout devint noir. Frisk était de nouveau entière, allongée sur le sol devant le panneau des Resets. Chara la regarda, l'innocence de l'inconsciente était ici à l'état pur, faisant même rougir Chara malgré la distance qui la séparait d'elle. Si au moins quelque chose pouvait la rassurer, c'est que Frisk n'avait pas pu sentir la douleur, son état de torpeur l'avait pour ainsi dire sauvée de cette mort. Chara n'ayant plus besoin de la surveiller se mit à réfléchir dans un coin. Frisk ne se releva qu'un long moment plus tard...

Remarquant qu'elle n'était plus sur un banc devant un paysage enneigé, elle soupira mais reprit son sourire généreux juste après. Elle avait plus que profité de son repos, et c'est pour cela qu'elle était morte...  Du moins c'est ce qu'elle présumait. Elle appuya sur continuer, réapparaissant juste un peu avant qu'elle ne percute Papyrus en ne faisant pas assez attention. Elle avança alors prudemment en revenant vite à l'endroit de leur rencontre. Dès qu'elle vit Papyrus, elle fit un petit tas de neige derrière lequel elle s'allongea pour ne pas se faire remarquer. Suivi de Sans, Papyrus observa hâtivement les alentours puis s'en alla sans un mot. Sans, quant à lui, resta un peu plus longtemps et se permit même de s’adresser à elle.

« Finalement tu as opté pour le blanc... C'est vrai que le vert ne te va pas très bien. Simple question de vert-dure, tu es peut-être plus qu'un blanc-bec... mouahahahahah »

Frisk n'en pouvant plus se mit à pouffer de rire derrière sa couverture, annulant de ce fait son effet. Le temps qu'elle se relève Sans s'était déjà téléporté ailleurs... Elle put voir le sourire amical qu'il avait arboré quand elle avait ri de ses blagues. S'avançant tranquillement sur le même chemin que la dernière fois, elle remarqua que certains des pièges avait été déplacés, cependant toujours aussi grossièrement qu'à l'accoutumée. Elle esquiva sans grande difficulté et finit par de nouveau atteindre le banc où elle s'était reposée. Elle épousseta la neige qui était tombée dessus avant de continuer son chemin toujours plus profondément dans la forêt. Elle finit par atteindre un ravin où seul un pont plutôt long permettait le passage de l'autre côté. Insouciante, elle s'aventura sur le pont sous le regard blasé de son observatrice fantomatique qui se demandait vraiment pourquoi elle avait été ramenée pour Frisk... Après avoir traversé les trois quarts du pont elle entendit du bruit de l'autre côté. Malheureusement, sur le pont, elle était vulnérable, ne pouvant se cacher nulle part. Le bruit qu'elle entendait n'était autre qu'une voix. Appartenant au frère de Sans, la voix se fit plus forte jusqu'à devenir une silhouette visible de l'autre côté du pont. Quand il vit enfin Frisk, son expression se rapprocha de celle des autres monstres l'ayant tuée... Toujours ce sourire narquois ornant leurs visages.

« HALTE  HUMAINE ! JE  SUIS  LE  MONSTRE  QUI  DONNERA  TON  ÂME  AU  ROI !  ALORS , ESSAIE  DONC  DE  SURVIRE  A  MON  PONT  DE  LA  MORT ! NYAHAHAHAHAH »

Papyrus ne portait pas son armure habituelle, il était vêtu d'un veste en cuir à la place de son plastron et d'un pantalon noir troué au niveau des rotules, le reste étant pareil que lors de leur première rencontre. Il sortit de sa veste une télécommande, un seul gros bouton rouge était dessus. Lorsqu’il appuya dessus, plusieurs machines meurtrières apparurent par le flanc de la montagne. Frisk devait prendre une décision rapidement tandis que des bras robotiques armés de tronçonneuses, d’arbalètes et même une possédant un lance flamme se rapprochaient d'elle. Ses pensées affluaient dans son cerveau, elle devait faire quelque chose et sûrement pas rester immobile en attendant une autre mort atroce. Elle se mit alors à courir vers la fin du pont, elle arriva à cinq mètres ! Non plus que quatre ! Trois ! Elle allait presque atteindre son échappatoire quand elle sentit le pont se dérober sous ses pieds. Les machines, ayant déjà coupé court à ses pensées, venaient de sectionner le pont en deux. Frisk agrippa une des cordes qui retenaient jadis ce pont en bois, se préparant à l'impact contre la paroi qui fut plutôt rude. Néanmoins elle réussit à garder sa prise et se retint comme elle pouvait pour ne pas tomber dans les profondeurs insondables de ce gouffre. Elle entendit Papyrus émettre un rire sourd et rauque alors que les bras se rangeaient de nouveau dans la montagne comme si rien ne s'était passé.

« VOILA  NYAHAHAHAHAH  NOUS  N'AVONS  PLUS  QU 'A  RECUPERER SON ÂME  EN  BAS  DE  LA  MONTAGNE ! JE  SUIS  UN  GENIE !  PLUS  PERSONNE  NE  POURRA  DOUTER  DE  MA  MONSTRUOSITE ! »

Il courut vers le chemin, descendant en bas du ravin, fier de sa victoire écrasante sur l'humaine. Frisk, quant à elle, tenait du mieux qu'elle pouvait, mais ses mains commençaient à devenir moites, glissant au fur et à mesure de la corde. Elle essaya de remonter mais il n'y avait aucune prise à sa portée, jusqu'au moment où elle lâcha... Elle ferma les yeux, s'attendant à une chute douloureuse. Le temps sembla être une éternité, puis elle sentit le sol sous ses pieds, mais… pas aussi rapidement que cela aurait dû... Elle s'autorisa à ouvrir les yeux, apercevant son sauveur avec ses deux orbites illuminées de points blancs : Sans. Il l'avait sauvée d'une mort certaine en la soulevant dans les airs et la reposant sur le sol. Frisk, le regardant, lui adressa un sourire sincère auquel, pour la première fois, il répondit avec un sourire scintillant de bonté...

« Finalement la ''corde'' du destin ne s'est pas coupée pour toi... Tu as plusieurs cordes à ton arc ne l'oublie pas… bon... on devrait s'ac-corde-er pour la suite .. »

Frisk s'approcha de lui en souriant face à ses blagues mal placées tandis que Chara semblait lassée de celle-ci. Elle le regarda intensément et un sentiment inconnu émergea en elle. Quelque chose de fort, puissant mais à la fois mystérieux. Elle se mit à rougir sans raison et à baisser son regard. Sans ne comprit pas vraiment pourquoi elle faisait cela... Elle non plus. Mais elle sut bien assez tôt que le sentiment nouveau qui parcourait son corps n'était autre que ce qu'on appelle l'amour. Elle releva la tête face à Sans.

« Merci de m'avoir sauvée... Tu aurais pu me laisser mourir comme les autres fois. Mais tu ne l'as pas fait. Tu es peut-être un monstre, mais je sens qu'il y a un cœur qui bat en toi... Comme pour nous, êtres humains. Je te remercie sincèrement. »

« Alors tu savais pour les morts ?... (il passa sa main derrière son crâne en signe de gêne) »

« Oui (elle eut un petit rire avant de se reprendre), c'était plus que simple à deviner. »

« … Je vois... Nous ne devrions pas rester ici, mon frère va finir par remont... »

Il fut interrompu par l'ombre de Papyrus, venant de se poser sur lui. Il se tourna vers lui, tandis que l'expression de Frisk changeait subitement : elle qui semblait toujours sûre d'elle affichait un regard effrayé face aux orbites perçantes de Papyrus. Il fit un pas, se plaçant à côté de Sans et regardant l'humaine comme un enfant regarderait un bonbon dans son emballage.

« BRAVO SANS ! TU  LA  RETROUVEE ! MAINTENANT  FINIS-EN  AVEC  ELLE ! »

Sans regarda son frère en n'affichant désormais plus que son œil rouge dans une orbite. Il tressaillit suite à l'ordre que venait de lui donner son frère....

quelle monstre => quelques monstres plus de problème => problèmes l'aillant entraîner => l'ayant entraînée quelque peu épuisé => épuisée un banc mystérieuse => mystérieux Tout étaient si beaux => Tout était si beau neiges => neige plusieurs kilomètre => kilomètres voudrais-t-elle => voudrait-elle ce lieux => ce lieu Le monde des humains avaient => avait à mesures => à mesure les retiens => les retient cet fille => cette fille endormi => endormie est observa => et s'approchait => s'approcher tandis qu'une moitié de son corps tomba => tombait empourpré => empourprée il y eu => eut transpercer => transpercé fumé => fumée si elle aurait => si elle avait qu'il fassent => qu'il ne fasse quel raison => quelle raison tout ses question => toutes ces questions devient => devint allongé => allongée la séparé => séparait quelques choses pouvait la rassuré  => quelque chose pouvait la rassurer sauver => sauvée repris => reprit continuait => continuer remarqué => remarquer Suivit de Sans => Suivi de Sans quand à lui => quant à lui s'adressait => s'adresser le vert ne te vas => va peux être => peut-être c'était => s'était Elle puis => Elle put certain => certains déplacer => déplacés l'accoutumé => l'accoutumée son grande difficulté => sans c'était reposé => s'était reposée ramener => ramenée elle entendus => entendit n'été d'autre => n'était autre tué => tuée armure habituel => habituelle est d'un pantalon => et le restes => le reste leurs première rencontre => leur première rencontre plusieurs machine meurtrière => plusieurs machines meurtrières sûrement pas restait => rester se dérobait => se dérober venait de sectionné => venaient de sectionner une des corde qui retenait => une des cordes qui retenaient elle réussi => réussit gardé => garder les profondeur insondable => les profondeurs insondables Elle entendis => entendit les bras se ranger => se rangeaient rien ne c'était => s'était Frisk quand à elle => quant à elle moite => moites sa porté => portée ses deux orbite illuminé de point blanc => ses deux orbites illuminées de points blancs sauvé => sauvée ne c'est pas coupé => ne s'est pas coupée ses blagues mal placé => ses blagues mal placées lassé de ses blagues => lassée que son appelle l'amour => que ce qu'on appelle l'amour sauvé => sauvée Tu aurais pu me laissé => laisser être humains => êtres humains tu savait => savais elle eu => eut pas resté => rester sur d'elle => sûre d'elle un regard effrayait => effrayé un enfant regarderais => regarderait RETROUVE => RETROUVEE au ordre => à l'ordre donné => donner

Plusieurs répétitions peu élégantes que tu pourrais éviter :

Daivou a écrit:

Appartenant au frère de Sans, la voix se rapprocha jusqu'à devenir une silhouette visible de l'autre côté du pont. Quand il vit enfin Frisk, son expression se rapprocha de celle des autres monstres l'ayant tué...

"Se rapprocher"

Daivou a écrit:

Frisk s'approcha de lui en souriant face à ses blagues mal placées tandis que Chara semblait lassée de ses blagues.

"ses blagues"

Daivou a écrit:

Sans ne comprit pas vraiment pourquoi elle faisait cela... Elle non plus. Mais elle comprit bien assez tôt que le sentiment nouveau qui parcourait son corps n'était autre que ce qu'on appelle l'amour.

"comprendre"

Daivou a écrit:

un regard effrayé face au regard que lui jetait Papyrus

"regard"

Sinon, j'aime bien l'évolution de la relation entre Sans et Frisk, je ne m'y attendais pas, mais c'est plutôt bien fait ~

Ouhla effectivement, je ne m'en étais pas rendu compte O-o Je vais arranger cela au plus vite !
Ah et justement le but était que personne ne se doute de cette relation entre Frisk et Sans, même si j'avais un peu spoil cette tournure dans la chanson en accord avec l'histoire ^^.

Sans regarda un instant dans la direction de Frisk qui avait l'air confuse à propos de la remarque de Papyrus. Cependant, elle restait confiante : sans savoir pourquoi, elle pensait que Sans ferait le bon choix au moment voulu. Il regarda une seconde fois son frère qui n'avait plus d'yeux que pour l'humaine...

« hey pap... lieutenant... tu ne voulais pas ramener une humaine vivante à asgore ? »

« OUI  MAIS  J'AI  REFLECHI  A  CELA  CHER  FRERE ! ET  JE  SERAIS  SÛR  D'ÊTRE  PROMU  SUPERIEUR  A  UNDYNE  SI  JE  RAMENE  DIRECTEMENT L'ÂME  DE  L'HUMAINE !  ET BIEN  SUR,  TU  N'OSERAIS  PAS  DEFIER  TON  FRERE ? »

Papyrus jeta un coup d’œil contrarié à son frère, il semblait mécontent du fait qu'il n'ait pas exécuté son ordre. Malgré son absence de peau, des gouttes perlèrent sur le crâne de Sans...

« n-non... bien sur que non... »

Il se plaça devant Frisk, tout en faisant apparaître quelques os autour de lui. Frisk remarqua qu'il semblait hésitant et tardait à lancer son attaque. Elle se mit à lui parler...

« Sans... Ne t'inquiète pas pour moi. Tout ce passera bien, je sais que tu feras le bon choix quand le moment sera venu... J-Je  sais que c'est difficile... Mais je crois en toi. Alors tue-moi, il n'y a pas d'autre solution pour le moment.... »

Sans la regarda, il finit par obéir à son frère, tandis que les plusieurs os créés auparavant venaient de la transpercer de part en part. Il ne put s'empêcher de lâcher un soupir tandis que le monde disparaissait... Tout devint noir et elle réapparut devant l'écran devenu si familier pour elle. Elle regarda intensément le mot « Continue » affiché sur son écran, avec un désir ardent. Elle voulait rejoindre la personne qui venait de lui faire découvrir une sensation nouvelle. Elle avait envie d'en connaître plus sur lui et sur l'histoire des monstres. Elle avait envie de comprendre ce sentiment nouveau qui germait en elle. Frisk appuya sur le bouton qui aurait pu s’enflammer au moindre instant. Elle réapparut dans le monde et se dépêcha de retourner près du pont... Ce qui lui valut quelques fleurs en plus. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation ? Elle arriva finalement au moment qu'elle attendait tant. Sans venait de la sauver, et ils se regardèrent un moment sans dire un seul mot. Sans se rapprocha de Frisk et attrapa une de ses mains.

« pour le moment, partons d'ici... »

Frisk regarda leurs mains enchevêtrées l'une dans l'autre. Une chaleur envahit son corps. Elle sentit Sans tirer sur sa main pour la faire avancer. Elle se mit alors à courir, mais Papyrus arriva à ce moment là, stoppant les deux jeunes êtres dans leur course. Sans plaça Frisk derrière lui, tout en observant son frère nonchalamment. Leurs regards se croisèrent, et ils semblaient communiquer entre eux rien que par leur orbite. Leurs expressions changeaient de temps en temps, comme pour une vraie discussion... Sauf qu'aucun son ne provenait de leur bouche. Frisk les observait, sachant que la situation s'envenimait au fur et à mesure que le temps passait. Cependant, elle n'avait jamais vu Sans désobéir une seule fois à son frère, elle connaissait donc la suite de cette histoire... Une Mort, Une Fleur, Un Reset... Cette monotonie commençait à la ronger, elle ressentait aussi plus de faiblesse et de lacune au niveau de ses réflexes. Cette épopée la fatiguait énormément, elle ne pouvait pourtant pas baisser les bras. Sans fit apparaître quelques os ,qui virevoltèrent au-dessus de lui. Elle comprit que c'était l'heure de sa prochaine mort, fermant les yeux et se préparant pour une vive douleur. Les os volèrent et se plantèrent enfin... Dans la neige devant Papyrus ! Elle rouvrit les yeux et observa la scène : les deux frères se faisaient face, prêts à en découdre. Papyrus créa des grands os surgissant du sol, ils foncèrent droit sur Sans, qui les esquiva d'une téléportation, emmenant Frisk avec lui. Il la cacha derrière un rocher, avant de se téléporter de nouveau devant son frère. Il lui lança encore quelques os, que Papyrus esquiva, cependant une partie de sa veste fut déchirée. Il regarda Sans, et l'attaqua de nouveau avec son attaque précédente. Après avoir fait un pas de côté, il fit apparaître un crâne faisant environ sa taille. Cela paraissait être un crâne d'une créature inconnue... Peut être un dragon ?... Cependant, au moment où l'apparition ouvrit la bouche, un énorme laser en sortit, ayant pour cible Papyrus. Ne bougeant pas d'un pouce, il créa un os géant sortant tout droit du sol, qui stoppa le laser nettement. Frisk ne pouvait rien faire d'autre que de regarder les deux frères se battre ensemble. Les échanges d'attaques étaient pour la plupart faits d'os, néanmoins Sans semblait avoir un certain avantage avec son attaque et ses téléportations. Frisk restait cachée, mais en regardant ce combat des plus violents, elle remarqua que Sans faiblissait petit à petit, à mesure qu'il continuait ses attaques. Il était bien moins endurant que Papyrus, et plus la bataille s'éternisait, plus la balance penchait en la faveur du frère. Il n'y avait pas que ça, Sans ne voulait pas attaquer ou blesser son frère. Il ne le montrait que rarement mais il l'appréciait beaucoup. A elle seule, Frisk avait changé la donne...  Si elle n'avait pas été là, cette bataille entre deux frères n'aurait pas eu lieu d'être. Sans enchaînait les lancers d'os contre son frère, néanmoins les os de son frère étaient plus résistants. Ainsi, ses os ricochaient contre ceux de son frère, et il n'avait pas d'autre choix que d'esquiver. Il voyait ses limites approcher rapidement, ses esquives se faisant moins rapides. Sans était plus puissant, mais sa magie le fatiguait à un rythme effréné. Il ne pouvait pas gagner si le combat s'éternisait, mais il ne pouvait pas non plus tuer son frère. Frisk avait remarqué que les coups qu'il assénait à son frère ne visaient jamais les points sensibles. Un échange d'os mis fin au combat titanesque entre ses deux squelettes : Sans tomba à quatre pattes dans la neige. Il avait beau ne pas posséder de poumons, on voyait bien sur son visage que sa respiration était difficile.

« SANS ! » s'écria Frisk en courant vers lui.

Ses jambes... Elles s'étaient mises à bouger de leur plein gré dès qu'elle avait aperçu Sans en difficulté. Papyrus la regarda, arborant un sourire narquois... Il s’apprêtait à lancer une attaque sur Frisk, un os sortant du sol qui la traversa intégralement. Sans avait compris ce que voulait faire son frère …

« hehe... alors c'est comme ça ?... je suis condamné… à la regarder mourir... encore et encore ?... eh bien… tu vas être fort déçu... cher frère... »

Frisk continuait de courir droit dans le piège de Papyrus sans s'en rendre compte. Papyrus commença alors à invoquer des os depuis le sol et Frisk essaya de s'arrêter dans sa course, mais glissa sur la neige. C'est à ce moment que tout dérapa très rapidement... Sans se téléporta devant Frisk pour la protéger puis … CRACK. Un long moment de silence suivit ce craquement des plus terrifiants... Frisk regardait Sans, tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Ses sanglots résonnaient dans le précipice non loin de là. Sans ne bougeait plus, son orbite restante semblait regarder avec incompréhension en direction de son frère, malgré la plus grande partie de son crâne brisée en petits morceaux. Ils disparurent, redevenant poussière. Celui à qui appartenait ces morceaux commença aussi à se changer en poussière. Frisk essaya de le prendre dans ses bras, mais il était déjà trop tard : les grains scintillants s'éparpillèrent au gré du vent. Papyrus s'avança vers l'humaine, néanmoins ses jambes tremblotaient. Il regarda Frisk affichant une expression cachant toute émotion.

« ADIEU  HUMAINE... »

Il attaqua Frisk avec un os pointu, transperçant son torse, tandis qu'elle ne répliquait même pas. Elle mourut dans la plus profonde des tristesses. Il ramassa l'os, alors que le monde se désagrégeait, et sauta dans le précipice tête la première...
Frisk pleurait à chaudes larmes devant l'écran de reset. Elle ne comprenait pas encore entièrement ses sentiments, mais elle souffrait. Je ne savais pas vraiment de quoi, après tout je ne suis qu'un esprit ! Et pourtant, pour la première fois, je me rapprochai d'elle de mon plein gré. Je la pris tendrement dans mes bras en la rassurant avec de douces paroles. Elle finit par laisser son chagrin s'envoler et me regarda avec stupéfaction.

« Qui....qui es-tu ? Comment es-tu parvenue à venir ici ? »

Je la regardais, un peu embarrassée qu'elle ait découvert ma simple existence. Je décidai donc de lui dire certaines choses sur moi. Je lui racontai depuis quand j'étais là, ainsi que mon incompréhension au départ. Que j'avais vu tout ses resets, mais quand elle me demanda comment, je restai muette comme une tombe.

« Oh c-ce n'est pas grave si tu ne veux pas répondre ! Merci, d'être venue me parler ! »

Elle souriait de son sourire habituel, joyeux et plein d’innocence. Je soupirai une nouvelle fois devant cet air enfantin.

« Espèce d'idiote ! Ça ne servait à rien de pleurer, vu que tu peux y retourner maintenant ! »

Je m'étonnais à lui sourire en retour, quelque chose en elle attirait la bienveillance. Elle me fit un signe de la main, avant de se relever et de retourner devant l'écran de sélection. Elle disparut tandis que le monde revenait à lui. Je sentis une présence menaçante dans la salle, et me retournai... Je vis une forme au loin possédant un visage qui me regardait. C'était quelqu'un que je connaissais, mais je ne me souvenais pas de son nom, puis la forme sembla disparaître dans la noirceur de cet endroit, et son nom me revint à l'esprit c'était :

« Professeur G... »

Je suis contente que ça bouge un peu, je trouvais que tu stagnais un peu depuis quelques posts

Depuis la dernière fois, j'ai essayé de jouer à Undertale, c'était plutôt sympa !

Juste une petite remarque sur cette phrase :

Daivou a écrit:

Ses jambes... Elles s'étaient mises à bouger de leur plein gré

Dans la mesure où des jambes n'ont pas de volonté d'habitude, ça fait bizarre... Ça voudrait dire qu'on demande toujours leur avis aux jambes pour marcher, et qu'elles acceptent en rechignant, mais que là pour une fois elles sont d'accord ! J'aurais plutôt mis "toutes seules" ou "comme si elles avaient une volonté propre".

Frisk réapparut tandis qu'un monstre qu'elle commençait à bien connaître l'attendait... Sans. Néanmoins, il semblait différent. Elle l'examina scrupuleusement d'un air suspicieux qui la rendait ridiculement sérieuse. Sans la dévisagea avant de se mettre à rire.

« Mouahahahah, je suis désolé, mais le style sérieux ne te va pas du tout, princesse»

Elle regarda Sans, toujours aussi intensément et aussi sérieuse, comme si elle n'avait rien entendu. Elle se rapprocha de lui afin de mieux observer. Ce n'est qu'à quelques centimètres de son visage qu'elle remarqua enfin... Son orbite droite n'avait plus de point lumineux à l'intérieur, cela ne voulait dire qu'une chose.

« Sans.... T-tu ne vois plus que d'un œil...n'est ce pas ?... »

Il soupira doucement laissant sa nervosité prendre le dessus.

«Ouais... Mais toi aussi princesse... »

« Comment ç... »

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase avant de se rendre compte que sa vue était plus courte qu'avant... Elle toucha l'endroit ou était censé se trouver son œil droit et.... découvrit la vérité : une fleur avait poussé, lui faisant perdre l'usage d'une partie de sa vue. Elle regarda Sans et lui sourit comme à son habitude.

« Ce n'est pas grave...  Tant que l'on sera unis, mon sort importe peu. »

« Hey... Quelqu'un s'inquiète vraiment pour toi, tu sais ? »

« Merci Sans »

Elle prit Sans dans ses bras, se reposant l'espace d'un instant. Il poussa Frisk un peu plus loin, puis lui prit la main, commençant à avancer vers son village. Bizarrement, il ne croisèrent pas Papyrus sur leur chemin et les pièges semblaient pour la plupart avoir été désactivés. Aucun monstre ne se montra à cause de la présence de Sans près de l'humaine. C'était un monstre craint dans l'underground à cause d'un certain fait plutôt... poussiéreux... Ils traversèrent le pont, ainsi que l'endroit du combat, le cœur lourd. L'un à cause de la mort provoquée par son propre frère... L'autre à cause de la perte d'un être cher... Tous deux désormais réunis comme le yin et yang, l'obscurité et la lumière. Ils arrivèrent non loin de Snowdin, et Sans les arrêta.

« Bon... C'est une ville remplie de monstres meurtriers. Cache-toi un instant, je reviens de suite »

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et se téléporta... Frisk chercha un endroit où se cacher, la végétation semblait touffue par endroits. Elle se faufila donc derrière des buissons attendant patiemment son retour.

Je ne pensais pas revoir le Professeur un jour, pas après ce qu'il avait fait... Peut-être que mon imagination me jouait juste des tours ?... Pour l'instant je n'en savais rien, alors j'observais Frisk calmement. Cette histoire me laissait perplexe... Un monstre et une humaine qui s'aimaient, c'était contre-nature. Et pourtant... Leur amour semblait si pur...

« Ce n'étaient pas les premiers, Chara... Ou plutôt devrais-je vous appeler Princesse Dreemurr ? »

Elle frissonna, la voix qui venait de parler derrière elle n'était autre que G...

« Que faites-vous ici ? 

- Tiens donc... Tu te souviens de moi ? Tu es la seconde personne que je connais à te rappeler celui que j'ai été.

- Croyez-moi, si je pouvais effacer votre existence je le ferais sans hésiter ! »

Chara bouillonnait de rage rien que de le revoir, lui, cet individu qui avait tant soutiré aux monstres. C'est en grande partie de sa faute si les monstres sont devenus si cruels entre eux. Il les avait poussés à se haïr mutuellement, à se sentir inférieurs les uns par rapport aux autres. Tout ça juste pour ses expériences stupides...

« Tu n'auras pas besoin de le faire, tout le monde m'a déjà oublié... La dernière de mes expériences fut un échec resplendissant. Mais je sais maintenant la raison de cet échec ! »

Il s'avança hors de sa zone d'ombre découvrant un être difforme... Seul son crâne semblait intact tandis que le reste de son corps ne ressemblait ni plus ni moins qu'à de la boue noire... Elle ne savait pas de quelle expérience il parlait... Cela avait donc dû se dérouler après la mort de Chara et... Asriel.
Elle retint un sanglot et le défia du regard.

« Que comptez-vous faire cette fois ?! 

- Rien que finir ce que j'avais commencé... Mais pour ça, j'ai besoin d ''elle '' …

- F-Frisk ? Mais pourquoi donc ? Elle n'a rien à voir avec les monstres !

- Tu le verras bien assez tôt, princesse Dreemurr... »

Après ces mots, il disparut sans laisser de traces, laissant Chara à ses interrogations... Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir, Sans revenait déjà vers Frisk.

Frisk passa sa main dans ses cheveux et soupira, elle n'avait aucun moyen de s'en occuper. Ce n'était vraiment pas la priorité, vu qu'elle était coincée sous une montagne, mais elle aimerait bien pouvoir se brosser les cheveux de nouveau. Ce ne serait sans doute pas possible avant un moment. Tandis qu'elle rêvassait, Sans revint, un sac en main. Frisk sortit de sa cachette et vint à sa rencontre.

« Tiens, princesse, c'est un déguisement de monstre. Avec ça, tu passeras un peu plus inaperçue, il faudrait pas que la PEAU-lice te voie. Sinon tu risques d'avoir mal au PEAU-stérieur. »

Frisk laissa échapper un petit rire tout en prenant le sac des bras de Sans. Elle prit les vêtements et accessoires placés à l'intérieur et s'en vêtit par dessus ses propres habits. Maintenant elle portait un long manteau noir tellement grand qu'il enveloppait tout son corps, et traînant au sol. Un crâne était placé par dessus son visage, un peu grand mais avec la capuche du manteau on croirait presque à un monstre... Façon de parler, bien sûr. Elle regarda Sans avant de lui demander.

« Ça me va bien ?

-Oui, on dirait un vrai squelette. Du moins tant que l'on observe pas tes os de près, mouahahah »

Elle était contente que cela lui plaise et fit une espèce de petite danse avant de trébucher sur ce vêtement trop grand. Il la rattrapa avant qu'elle ne tombe, et Frisk fut bien contente qu'il ne puisse pas voir son visage en l'état actuel, vu qu'elle rougissait. Il lui laissa le temps de se remettre sur ses pieds et de s’entraîner à marcher. Après un moment, il décidèrent de traverser Snowdin pour arriver chez Sans. Il habitait à l'autre bout de ce village, cependant la seule présence de Sans faisait s’éloigner les autres monstres de cinq mètres. Ils arrivèrent enfin devant sa maison où il ouvrit la porte à Frisk sans tarder.

« Ici tu es à l'abri, tu peux enlever ton déguisement.

- D'accord ! »

Tandis qu'elle se dévêtait, Frisk observa l'endroit. Une fois rentrée dans la maison, elle arriva dans un salon. Un canapé et une télé étaient disposés à gauche de l'entrée. En face il y avait une pièce dédiée à la cuisine et repas. Et au fond à gauche, il y avait un escalier qui menait à l'étage, et elle pouvait apercevoir deux portes. Elle finit donc de se dévêtir et posa son déguisement près de la porte. Pendant ce temps, Sans avait pris soin de vérifier que Papyrus n'était pas ici. Il s’inquiétait certes pour son frère, mais il devait protéger Frisk pour l'instant.

« Viens, je vais te prêter ma chambre pour l'instant. Je dormirai sur le canapé, ne t'inquiète pas, j'ai le crâne dur, mouahahah.
-C'est gentil... Merci »

Pour simple réponse il lui fit un sourire en lui tendant la main. Elle la prit tout en suivant Sans qui l’amena vers la seconde porte de l'étage. Elle menait sur une chambre... dans un état lamentable : le lit n'était pas fait, des vêtements traînaient au sol, et on pouvait voir que le concept-même de nettoyage semblait inconnu. Frisk se retint de rire, même dans le pensionnat où elle vivait avant, sa chambre était mieux rangée.

« J-je suis désolé pour tout le bazar, je n'avais pas vraiment prévu d'héberger quelqu'un...

- Ce n'est pas grave ! Mais... Il va falloir apprendre à ranger, monsieur crâne en l'air ! »

Ils rigolèrent tout les deux avant de se faire les yeux doux... enfin plutôt l’œil doux. Frisk alla rapidement vers le lit de Sans avant de s'allonger dessus et de soupirer d'aise.

« Ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi dans un lit...

-Tu peux te reposer, je vais sûrement aller vérifier quelque chose dehors. Je fermerai la porte à clé alors ne t'inquiète pas, princesse... Et si tu as faim, il doit nous rester quelques trucs dans le frigo. Je serai.... Tu t'es déjà endormie à ce que je vois. »

Il ramena la couverture sur Frisk avant de quitter la pièce en refermant la porte tout doucement. Il soupira et mit les mains dans les poches de sa veste. Maintenant que Frisk était en sécurité, son inquiétude pour son frère reprenait le dessus. Où avait-il bien pu passer ?... Il vérifia que la porte de la maison était bien verrouillée et se téléporta non loin du pont. Il chercha pendant quelques heures, allant à tous les endroits que Papyrus adorait. Fouillant le moindre de ses pièges, parcourant la forêt autant que ses forces le lui permettaient. Puis il s'assit sous un sapin pour se reposer... Sa respiration était pour le moins bruyante, malgré le fait que ce n'était qu'un tas d'os. Il regarda vers le ciel et aperçut quelque chose proche de lui. Ça avait une forme humanoïde mais cela ressemblait fortement à un ectoplasme. Cependant il y avait quelque chose d'intrigant avec ce fantôme, il portait exactement les mêmes vêtements que Frisk.

« ..Hey, toi là haut ! Pourquoi portes-tu les mêmes vêtements que Frisk, dit-il d'un ton agacé »

Chara ne répondit pas immédiatement, elle eu un doute sur le fait que c'était bien elle à qui il parlait.
Son doute s'effaça quand il la montra du doigt, toujours assis dans la neige.

« Donc, tu peux me voir ?... Et puis sache que les vêtements que Frisk porte sont les miens !

- Attends... Je ne crois pas te connaître, pourtant j'ai l'impression de t'avoir déjà vue... »

Il examina Chara de fond en comble néanmoins rien ne lui revient en mémoire et il soupira.

« Je suis désolé, ça ne me revient pas. Sache que je peux voir les fantômes, que ce soient des âmes humaines ou juste des monstres. Que fais-tu là ?...

-... D'habitude je reste près de Frisk mais vu qu'elle dormait, je t'ai suivi, c'est tout. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est grâce à elle si je suis revenue dans ce monde. Bo,n je retourne la voir ! »

Sans la vit disparaître instantanément et se retrouva seul. Il soupira en se questionnant sur la raison d'être de ce fantôme. Il n'avait même pas demandé son nom . . . Soudain, il vit le spectre revenir affolé.

« Woah, que se passe-t-il ? 

-C'est Frisk ! Je ne peux pas la rejoindre dans ta maison, et la porte et ouverte »

Un frisson parcouru l'échine dorsale de Sans tandis qu'il se mettait à courir en direction de Snowdin...

Ce cliff hanger !

J'ai trouvé ce passage particulièrement bien écrit, j'ai l'impression que tu fais des progrès, continue comme ça

Il courut aussi vite que ses jambes le lui permettaient, suivi de près par Chara, activant pièges et trappes sur son passage. Pour lui, un seul but était désormais présent dans son esprit : sauver Frisk. Il arriva à Snowdin où il prit un raccourci pour retourner chez lui plus rapidement. La porte était bien ouverte mais il ne s'arrêta pas pour l'observer. Il grimpa les marches quatre par quatre et se stoppa un moment devant la porte de sa chambre. Qu'allait-il découvrir derrière ? Il haletait, mais ouvrit la porte doucement et aperçut.... Frisk, elle était dans le lit... Néanmoins... La couverture qu'elle avait sur elle se trouvait par terre.... Sans soupira et se laissa tomber sur le sol. C'est bon elle n'avait rien, elle était sauve. Il prit quelques minutes avant de refermer la porte, laissant sa dulcinée dormir. Il fouilla la maison de fond en comble, aussi bien la chambre de Papyrus que le salon et la cuisine, cherchant même dans les armoires et les étagères... Personne n'était là à part lui et l'humaine. Il entreprit donc une analyse de la porte. Elle n'avait pas été forcée, la porte avait été ouverte par quelqu'un. Les seules personnes à avoir les clés étaient Sans et Papyrus... Instinctivement Sans sortit de la maison, refermant la porte à clé. Il ne savait pas si son frère se trouverait à cet endroit, mais qui ne tente rien n'a rien. Il s'aventura à l'opposé de la forêt de Snowdin dans le lieu que l'on nomme Waterfall. Cette zone était pourvue d'énormes cascades, ainsi que d'une multitude d'étendues d'eau. Son atmosphère restait tout de même sombre malgré une grande variété de végétaux luminescents. Il rentra dans cette zone, cherchant le coin de rendez-vous que Papyrus avait avec le chef de la garde royale. Son frère n'était pas présent. Il soupira et s'assit sur un roche en face d'une étendue d'eau. Regardant son reflet dans l'eau, des souvenirs enfouis ressurgirent.

Il travaillait comme à son habitude dans le laboratoire de son père. Rangeant des dossiers, il aperçut un nom bizarre sur l'un d'eux... « Expérience mémorielle : contrôler les souvenirs ». Un peu avec effroi il décida d'ouvrir le dossier, sa curiosité prenant le dessus sur la raison. En lisant quelques passages il repéra des messages écrits en WinDing, une vieille langue connue par les Squelettes. Il retranscrit ce passage en écriture commune. Il était question d'une machine, directement implantée au cœur du C.O.R.E. la source d'énergie de tout l'Underground. C'est grâce à cela que son père avait été promu au rang de Scientifique en Chef Royal. Il avait ainsi pu recruter d'autres personnes sous son aile, tentant de ramener certains groupes de monstres disparus. Néanmoins, la traduction le perturbait, cela parlait d'incidents récents entre monstres, une guerre de territoires ayant provoqué la mort d'une dizaine de monstres. D'après les fichiers, la modification de la mémoire avait réussi, provoquant cette altercation. Il fouilla dans tous les fichiers et en trouva qui dataient de l'époque de la création du C.O.R.E. . Il trouva aussi le fichier sur le premier''cobaye'' de son expérience... sa main trembla en prenant les photos du spécimen. C'était lui... Nul autre que lui... Il avait toujours vécu dans l'ignorance... Maintenant, tous ses souvenirs revenaient... Cette salle noire, il ne pouvait rien voir... Puis une grande souffrance... l'apparition de points noirs … des milliers et des milliers de points noirs... Il ne voyait pas mais il ressentait... Puis la douleur qui le fit s'évanouir.... Maintenant, ses souvenirs étaient revenus, et une profonde haine émergea en lui. Il se releva les orbites vides, et alla dans la salle réservée au personnel de son père. Les scientifiques ne firent pas attention à lui, ayant l'habitude de le voir traîner un peu partout. Sans prit soin de verrouiller toutes les issues, et commença un carnage. La pièce devint un piège mortel, truffé d'os tranchants et des Gaster Blaster... Hum ? Vous ne savez pas ce que c'est ?... Mais si voyons, je vous en ai déjà parlé ! Les crânes de dragon qui tirent des lasers ça ne vous dit rien ? Vous êtes sûr de vraiment lire l'histoire au moins ? Bon.... Continuons ce flashback je vous prie ! Ahem... Les scientifiques se faisaient tuer un à un, tandis que Sans avançait lentement dans la pièce, pas après pas, mort après mort... Seulement deux personnes avaient réussi à s’échapper de ce piège mortel, s'acharnant contre la porte tandis que Sans s'approchait d'eux. Il allait leur envoyer le coup final...

« A-Attend Sans !... J-J'ai... Enfin n-nous avons des enfants....

- O-Oui des petits louveteaux.... Tu n-ne va pas les séparer de leur famille ?... P-pas vrai ?.. »

Les orbites de Sans redevinrent vides. Famille. Un mot qui n'avait plus aucun sens pour lui. Il regarda la mère et le père avant d'afficher un sourire carnassier.

« Mouahahah.... Vous me parlez de famille... Mais ce mot est vide... Ils se porteront bien mieux SANS vous ! »

Une multitude d'os apparut au-dessus des deux monstres... Leur dernier réflexe fut de se prendre la main tandis que les os plurent sur eux. S'enfonçant dans leurs bras, leurs mains, leurs jambes... Leur agonie dura un long moment. Et avant qu'ils ne se transforment en poussière, il leur adressa un dernier mot.

« Ils auraient fini comme expérience.... Tout comme je l'ai été... »

Simultanément, leurs cadavres se transformèrent en poussière alors que Sans déverrouillait la porte et attendait son ''père '' dans le bureau. La suite de sa mémoire était floue... Il se souvenait juste d'avoir blessé gravement son père, mais de ne pas pouvoir se résoudre à le tuer.

Il reprit ses esprits, contemplant son reflet immobile dans l'eau. Il avait tellement de poussière sur ses mains. Il soupira avant de se retourner et de remarquer la présence de son frère... Il avait l'air de l'observer depuis de nombreuses minutes. Sans voulut lui lancer une remarque cinglante mais il prit la parole en premier.

« ...SANS, JE SUIS DÉSOLÉ... J..JE... PAR MA FAUTE.... TU AS ÉTÉ TUE.... JE T'AI TUE... JE NE LE MÉRITE SUREMENT PAS TON PARDON.... MAIS JE TENAIS A TE LE DIRE... CHER FRÈRE... »

Sans fut quelques peu déboussolé de voir son frère s'excuser... Si Undyne avait été présente, elle se serait moquée tout en lui rappelant qu'un membre de la Garde Royale ne demande jamais pardon. Ils ont tous les droits possibles dans l'Underground. Il réfléchit pendant un moment et soudainement, remarqua quelque chose d'encore plus invraisemblable.

« Comment te rappelles-tu cela ?! Tu n'es pas censé t'en souvenir !! 

-(Il baissa le regard) J...JE NE SAIS PAS... MAIS JE ME SOUVIENS... LA DOULEUR DE VOIR SON PROPRE FRERE MOURIR... ALORS... J'AI DECIDE QUE QUOI QUE TU DECIDERAS POUR L'HUMAINE.... JE T'AIDERAI DESORMAIS...

-... Merci Papyrus... Retournons à la maison tu veux ? Elle est en train de se reposer. 

- D'ACCORD... »

Quand Papyrus se retourna pour prendre le chemin de leur maison, Sans comprit pourquoi son frère se souvenait. Une tache de quelques centimètres était apparue derrière son crâne, néanmoins elle était rouge comparée aux siennes, noires. Il se lancerait dans la recherche de ce changement plus tard, pour l'instant il fallait mieux éviter que quiconque d'autre ne l'aperçoive.

« Papyrus... Je pense que tu devrais changer de look... C'est juste comme... Le signe que tu ne trahiras jamais cette promesse »

Suite à ces mots, il arracha une partie de son t-shirt, tout en demandant à Papyrus de se baisser. Il fit un bandeau avec ce morceau de tissu qu'il posa sur la tête de son frère. Cela restait artisanal, allant plutôt bien avec le reste de son armure. Il laissa faire Sans, il lui devait bien cela après le mal qu'il lui avait fait. Continuant de marcher, ils papotèrent comme si de rien n'était, comme si aucun être humain ne tomberait jamais plus...
Frisk s'éveilla de son lourd sommeil, cherchant du regard une personne familière. La seule présence qu'elle remarqua était Chara, flottant dans les airs en affichant un air pensif. Elle semblait imperturbable. Frisk se redressa contre le lit et observait Chara. Émergeant encore de sa sieste, elle mit quelques instant avant de comprendre que c'était la première fois qu'elle la voyait. Du moins autre part que pendant les Resets. Elle hésita, peut être que c'était juste son imagination débordante après tout. Elle prit quand même le risque de l’appeler, cela ne coûtait rien. Chara fronça juste un peu plus les sourcils, toujours perdue dans ses pensées.

« CHARA !!! hurla-t -elle »  

Elle sursauta en entendant son prénom prononcé de manière violente. Elle regarda autour d'elle avant d’identifier la voix de la personne qui l'avait appelée. Elle se retourna vers Frisk et se montra du doigt ne comprenant pas comment Frisk pouvait la voir. Elle s'approcha de Frisk avec les yeux grands ouverts de stupéfaction. Cela l'amusa la faisant rire tandis que le fantôme s'approchait d'elle.

« Oui, c'est à toi que je parle mademoiselle, dit-elle, rigolant toujours un peu.

-...Un simple être humain ne peux pas me voir, c'est bizarre..., répondit-elle reprenant ses esprits.

-Je me souviens pas t'avoir vue avant maintenant ? Peut-être est ce lié aux fleurs ? »

Mais Chara était déjà repartie dans ses pensées. Elle décida de la laisser tranquille, elle se leva du lit  cherchant une salle de bain. Elle n'en trouva pas, après tout à quoi avait elle pensé ? Des squelettes n'avaient pas vraiment besoin de se rafraîchir... Elle soupira et descendit dans la cuisine guidée par son estomac ! Elle n'eut aucun mal à trouver de la nourriture et toutes sortes d'ingrédients. Cela la troublait... Comment les monstres pouvaient-ils obtenir tout ça ?... Elle demanderait à Sans plus d'informations là-dessus, néanmoins à la vue de tout ceci elle décida de cuisiner. Attendant le retour de Sans, Frisk ne savait pourtant pas ce que pouvait bien manger un squelette... Elle pouvait cependant être certaine qu'ils mangeaient, en raison de la nourriture qu'elle avait trouvée. Elle se fit rapidement un sandwich avec ce qu'elle avait trouvé. Ne sachant pas quoi faire, elle décida de se mettre devant la fenêtre, observant plus courageusement la ville de Snowdin. Au final, quelle différence y avait il entre une ville remplie de monstres et une ville pleine d'êtres humains ? Aucune. Elles se ressemblaient bien plus qu'il n'y paraissait. Elle se surprit à soupirer, il y avait déjà des inégalités entre Hommes, donc faire sortir les monstres de sous la montagne ne changerait rien. Elle se promit à elle-même, tout en mangeant son sandwich, qu'elle ferait son possible pour sauver ces pauvres monstres. Ils n'ont que trop souffert dans l'Underground, quelqu'un... se doit de les sauver.

Wow, la révélation sur le passé de Sans !

C'était intéressant ce passage :

Daivou a écrit:

Hum ? Vous ne savez pas ce que c'est ?... Mais si voyons, je vous en ai déjà parlé ! Les crânes de dragon qui tirent des lasers ça ne vous dit rien ? Vous êtes sûr de vraiment lire l'histoire au moins ? Bon.... Continuons ce flashback je vous prie ! Ahem...

mais je me demande s'il n'intervient pas trop tard, on pensait que le narrateur ne s'adresserait pas à nous, et là on a cette surprise... Enfin, pourquoi pas !

Il y a deux choses que je n'ai pas comprises :
"il était lieu de" => je pense que tu as mélangé "il était question de" et "il y a lieu de se demander". Dans le cas présent, il faudrait dire "il était question de", si j'ai bien compris.

"les os pleurèrent" => c'est un peu bizarre comme image avec "pleurer", tu voulais utiliser le verbe "pleuvoir" ? Dans ce cas, le passé simple est "plurent"

« … c'est comme ça que tu arrives à te souvenir de cette timeline. Le point sur ton crâne est pourtant d'une couleur différente. C'est pour cela que j'ai préféré le cacher.

- NE T’INQUIÈTE PAS SANS, LA PIRE CHOSE QUI POURRAIT SE PASSER EST DE TE PERDRE UNE NOUVELLE FOIS...

-Hey (Il poussa son frère gentiment) tu sais bien que j'ai le crâne dur ! Mouahahahah... »

Papyrus soupira d'exaspération mais ne put s'empêcher de sourire malgré lui. Arrivant finalement au village l'ambiance devint soudainement pesante. Il se passa exactement la même chose que lorsque que Frisk avait accompagné Sans, les monstres s'éloignaient et observaient Sans... Papyrus remarqua toute cette espèce de mise en scène et soupira une seconde fois.

« QUEL IDIOTS ! CA FAIT DES ANNEES QUE CET EVENEMENT S'EST PASSE !

-.... Éradiquer la moitié de l'équipe scientifique de l'Underground n'était pas forcément une bonne idée non plus. Si tu te souviens bien quasi la totalité des scientifiques ont démissionné. Il ne reste plus que la scientifique royale. »

Il se retint de dire « nouvelle » sachant qu'il était le seul à se rappeler son père. Le reste du trajet se fit en silence, observant les actes des autres monstres juste au cas où. Ils arrivèrent devant la maison, Sans sortit ses clés et ouvrit la porte doucement. Il aperçut directement Frisk regardant par la fenêtre. Elle se tourna vers eux et eut un hoquet de surprise en voyant Papyrus au côté de Sans. Néanmoins elle resta confiante, Sans ne l'aurait pas laissé venir s'il lui voulait du mal. Et avant que Frisk n'ait pu faire le moindre mouvement Papyrus se mit à genoux. Sans semblait surpris par la réaction de Papyrus cependant il n'intervint pas. Il regarda Frisk et prit un petit moment pour trouver ses mots. Elle n'osait pas bouger autant par crainte que par incompréhension attendant la rupture de ce silence. La tension semblait palpable, personne n'osait faire le moindre mouvement.

« J... JE VOUDRAIS M 'EXCUSER.... APRES CETTE... TIMELINE... JE ME SUIS MIS A DOUTER... J'AI EU BESOIN DE TEMPS POUR ENFIN VOIR QUE CE MONDE... L'UNDERGROUND... EST CORROMPU... JE NE PEUX CHANGER CELA A MOI SEUL... MAIS JE PEUX AU MOINS VOUS SAUVER VOUS... JE VOUS PROTEGERAI TOI ET MON FRERE... JE COMPRENDRAIS QUE TU N'ACCEPTES PAS MES EXCUSES... »

De nouveau plus personne n'osa parler. Frisk se rapprocha un pas après l'autre de lui, augmentant drastiquement la nervosité de ce cher Papyrus. Elle s'arrêta devant lui posant ses yeux bleu ciel dans ses orbites. Son regard n'était pas frustré, ni même énervé, il était compatissant... Il l'avait pourtant tuée... Mais Frisk ne lui en voulait pas, d'une certaine manière c'est elle qui envahissait leur monde. Elle s'agenouilla en face de lui et le prit tendrement dans ses bras.

« Je ne t'en voulais pas... J'étais juste effrayée.... A l'idée de mourir encore une fois. Ce pouvoir que j'ai... Il ressemble plus à une malédiction qu'autre chose mais au moins grâce à lui nous somme encore en vie. Papyrus, ne t'en veux pas. Tout le monde est vivant. »

Ne sachant quoi répondre il lâcha simplement un merci la serrant à son tour contre lui. Sans souriait de toutes ses dents, il ne pouvait rêver d'une meilleure âme sœur ici bas dans l'Underground. Quelques heures après ces événements, ils étaient en train de discuter joyeusement autour d'un bon plat de lasagnes préparé par le Chef Papyrus ! Ils mangèrent tout en racontant des petites anecdotes de leur vie, Frisk raconta quelques éléments de son passé y compris qu'elle n'avait pas de parents... Cela ne gêna en rien nos deux frères, ils n'avaient eux-mêmes pas de famille. Les trois amis finirent par en rire. Il commença à se faire tard et Papyrus alla se coucher. Aujourd'hui, à cause de tous ces événements, il avait loupé un de ses entraînements avec Undyne. Cela signifiait qu'Undyne lui en voudrait et qu'il devrait s'investir deux fois plus dans son entraînement déjà difficile. Les amoureux se retrouvèrent seuls dans le salon accompagnés par le seul et unique programme télévisé de l'Underground. Néanmoins Frisk avait une question à lui poser, brisant cette atmosphère.

« Sans ?... Je peux te demander quelque chose..

-Tu viens de me poser une question mais je t'en accorde une autre princesse, répondit-il d'un ton joueur

-Très drôle ! Dis-moi... Tu penses que l'on pourrait ajouter des pièces à votre maison ?...

-Hey ! Je serais capable de n'importe quoi pour toi tu sais ! »

Il la regarda avec des yeux charmeurs, ce qui fit rougir cette humaine. Elle détourna le regard afin de poursuivre sa demande.

« Disons que les humains utilisent ce que l'on appelle une salle de bain... et surtout des toilettes... J'aimerais beaucoup que tu puisses en faire aussi. 

-(Il sembla pensif, réfléchissant à quoi pouvait bien servir cette pièce) Eh bien... Il me faudrait une description exacte de ce que c'est... Mais avec notre magie et le C.O.R.E je suis sur que je peux te faire ça. J'en parlerai avec Papyrus demain quand il rentrera.

-Merci Sans ! Je t'aime tellement, dit-elle en se jetant dans ses bras

-Mouahahah, je t'aime aussi princesse... »

Il la serra doucement contre elle finissant par s'endormir. Frisk fit la moue en le voyant ainsi dormir, elle s'allongea posant sa tête contre la ''jambe'' de Sans. Elle tomba sur un os et ne trouva pas ça pratique pour se reposer. Elle pris un coussin qu'elle posa par-dessus Sans avant de se rallonger, s'endormant à son tour...


Chara les observait, avec l'atmosphère si paisible qui se dégageait d'eux elle ne put s'empêcher de s'attendrir, lui faisant oublier un instant ses problèmes. Elle se rapprocha lentement après un léger vol plané se dressant ensuite devant eux. Recoiffant légèrement Frisk, elle soupira tendrement.

« Je te protégerai de lui

-Quelle menace ''LUI'' sent sur elle ? »
Chara sursauta en entendant la voix du squelette paresseux volant à reculons sur quelques centimètres. Posant son regard sur le crâne qui lui parlait tout en lui faisant un clin d’œil, elle soupira avant de reprendre la parole.

« Je parle de l'ancien scientifique ro...

-(Il la coupa et faillit hurler le nom) GASTER ?!?

-Tu vas la réveiller ! s'exclama-t-elle en pointant Frisk du doigt. Oui, je parle bien de lui, je l'ai aperçu récemment sur l'écran des Sauvegardes.

-Qu'est ce qu'il pouvait bien faire là-bas... Il est tombé dans le C.O.R.E. comment a-t-il fait pour accéder à cette zone... Il ne peut pas avoir plus de détermination qu'un humain.

-Je ne sais pas, il n'a pas l'air de pouvoir utiliser l'écran ! Sinon pourquoi se cacherait-il ?

Sans et Chara essayèrent de trouver une conclusion.... mais les zones d'ombres entourant le scientifique étaient trop nombreuses. Ils n'arrivaient pas à connaître les raisons de sa présence ici... Frisk ne tarda pas à se réveiller, ce qui interrompit leur discussion. En un regard entendu, ils se comprirent : elle ne devait pas être mise au courant. Elle s’inquiéterait et finirait par faire des erreurs à cause de sa gentillesse. Frisk ouvrit les yeux, apercevant Chara dans les airs, néanmoins la seule chose qu'elle fit c'est dire bonne nuit, montant ensuite dans la chambre de Sans. Les fémurs du squelette avaient rendu son sommeil plus que léger malgré le coussin. Chara promit à Sans qu'elle essayerait de trouver des informations, concluant une sorte de pacte entre eux. Elle disparut et Sans décida de se rendormir. Le lendemain et pendant près d'une semaine les frères squelettes travaillèrent d'arrache-pied sous les indications de Frisk pour lui fournir ce qu'elle avait demandé.
En un rien de temps une salle de bain fut aménagée pour ses besoins d'humaine. Ils en profitèrent pour agrandir un peu la maison. Les monstres du village étaient curieux de cette nouvelle manie des frères, cependant grâce à Sans personne n'osait demander ou même s'approcher. Comme je vous l'avais dit, cette dimension est plutôt intéressante ! Elle a une particularité que vous ne devinerez jamais ! Soyez patient ! Je vous révélerai tout bien assez tôt. Mais prenons une petite pause, d'accord ? ~

Ça faisait bien longtemps que tu n'avais pas posté ! Ah ah, c'est trop mignon comme passage, ça change un peu

Je me demande si c'est volontaire, mais en lisant j'ai eu une impression de déjà vu et je me suis aperçue que tout le début avait été déjà posté lors de ton dernier passage commentaire, c'est normal ?

J'ai aussi noté que Sans avait déjà fait la blague : "J'ai le crâne dur" un peu plus haut, mais bon, on peut penser que c'est un running gag !

Sinon, dans cette phrase :

Daivou a écrit:

De nouveau plus personne n'osa parler. Frisk se rapprocha un pas après l'autre de Papyrus augmentant drastiquement la nervosité de ce cher Papyrus

Il y a une répétition du prénom Papyrus.

Voilà, on se retrouve pour la suite l'année prochaine, lol.

Oups ! My bad ! J'ai, en effet, accidentellement pris une partie du chapitre précédent !
Je m'en vais corriger cela de suite !

Si j'ai eu du mal à poster c'est à cause de problèmes personnels qui ont enraciné pendant un moment mon envie d'écrire.

Bonne année à toi ! Et grand merci pour tes corrections ! Je sais que tu es surement occupée par tes études et donc prendre le temps de corriger à chaque fois c'est gentil de ta part.
Bon réveillon!

Ah et au sujet de Sans. C'est son caractère, il répète sans cesse les mêmes blagues pour cacher quelque chose. :p

Je sais que vous êtes encore là n'est ce pas ? Il s'est passé tellement de choses pendant que vous étiez absent ! Mais reprenons notre histoire quelques mois plus tard... Quoi ? Vous voulez VRAIMENT savoir ce qui s'est passé pendant ces six mois ? Puisque je vous dis qu'il n'y a pas grand chose à savoir !! Ok, ok c'est bon. Vous avez gagné ! Mais je m'en souviendrai ! Bon... Durant le premier mois personne ne revit Chara, toujours à la recherche d'indices sur Gaster. Elle est ensuite revenue voir Sans, et depuis ils se retrouvent quelques heures par jour dans son laboratoire pour faire des recherches plus avancées. Le couple devint encore plus amoureux, se rapprochant amoureusement. Ce cher Papyrus, lui, dut travailler dur pour impressionner Undyne.  Le second mois il se passa un seul événement notable. Frisk était enceinte. Oui, c'est une humaine et il est un monstre. Cependant les monstres connaissent la magie je vous rappelle. Enfin bref, je ne vous donnerai pas de détails voyons ! Rien que des pervers ! Pfffft. Bref, elle est enceinte. Au troisième mois rien de nouveau à part que Frisk dut faire un Reset. Heureusement qu'elle avait pris l'habitude de sauvegarder tous les jours grâce à une étoile non loin de leur maison. Hélas le quatrième mois... Les monstres découvrirent l'existence de Frisk. Cependant, la présence de Sans les empêcha de faire quoi que ce soit. Lors du cinquième mois, ils comprirent qu'elle était une gentille jeune demoiselle. Elle put se balader sans qu'aucun monstre ne lui fasse de mal. Cette fille est vraiment épatante ! Néanmoins à la fin du dernier mois.... Un monstre jaloux de la relation entre Sans et Frisk fit part à Undyne de sa présence... Aujourd'hui, Frisk va découvrir pour la première fois la beauté des Waterfalls...

Sans et son frère avaient décidé de faire découvrir la beauté des Waterfalls à Frisk sur la demande personnelle de Papyrus. Toute joyeuse, la jeune demoiselle courait dans tous les sens. La seule façon de se douter qu'elle n'était pas une gamine était son ventre qui commençait à grossir, accueillant le fruit de leur union avec Sans.

« Princesse, tu devrais faire attention... On ne sait jamais ce qui pourrait se passer.

- Ne t'inquiète pas... Je chéris déjà ce petit être de tout mon cœur. Je ne laisserai rien ni personne lui faire du mal ! »

Papyrus semblait plutôt mal à l'aise tendit que le couple se parlait. Il restait en retrait, écoutant tout de même.

« Mouahahah, amuse-toi dans ce cas »

Elle lança un sourire rayonnant avant de disparaître derrière quelques pierres. Sentant que son frère n'était pas dans son assiette, Sans le regarda.

« Si tu as besoin de te vider le crâne, je suis là tu sais ?

-EH BIEN... FRISK EST EN DANGER....

-(Sans ne s’inquiétait pas, après tout Papyrus lui avait promis de les aider) Comment ça ?

-UNDYNE... ELLE EST AU COURANT DE SON EXISTENCE... JE...J'ETAIS OBLIGE... ELLE M'A FORCE A VOUS FAIRE VISITE LES WATERFALLS... ELLE VA S'EN PRENDRE A FRISK !!! »

L'instant d'après un cri humain se fit entendre, ce n'était pas un cri de douleur, mais bel et bien un cri d'effroi. Le... ''sang'' de Sans ne fit qu'un tour tandis qu'il se téléportait vers l'endroit d'où provenait le cri, son visage marqué d’inquiétude. Papyrus quant à lui resta un moment à regarder le sol, puis se mit à courir dans la direction où devait se trouver son frère, sa belle sœur et la meurtrière... Undyne.
Frisk s'était bien éloignée des frères qui la protégeaient : elle était arrivée jusqu'à un ponton qui permettait de passer d'un côté à l'autre d'une cascade plus grande que les autres. Elle s'assit au bord regardant, l'eau calmement en attendant ses deux compagnons. Pensive, elle se demandait pourquoi Chara était restée seule à leur maison. Elle semblait curieusement accro à la lecture en ce moment. Sans lui avait même fabriqué un objet pour qu'elle puisse tourner les pages toute seule. Cependant elle avait remarqué qu'elle semblait plus joyeuse depuis peu. Qu'avait-il bien pu se passer entre Sans et elle ?
Elle avait beau réfléchir rien ne lui venait à l'esprit. Soudainement elle remarqua une ombre dans l'eau, elle se retourna et cria de frayeur en voyant une personne en armure médiévale intégrale juste derrière. Elle se releva, reculant de quelques pas devant le monstre qui faisait bien trois têtes de plus qu'elle. Il devait même être plus grand que Papyrus. Voyant que le monstre ne faisait que la regarder pour le moment, elle tenta de lui parler.

« Qui es-tu ?... »

Le monstre se plaça devant Frisk sans répondre à sa question. Au moment où Frisk allait reposer la question, il se mit à parler.

« Tu es bien humaine n'est ce pas ? Si c'est le cas je devrais t'éliminer et récupérer ton âme. 

-On peut résoudre ce conflit sans se battre non ? »

La voix semblait féminine malgré le ton rauque que lui donnait son casque. A la fin de la phrase de Frisk, une lance apparut dans la main du monstre et l'humaine recula d'un pas de plus. Juste avant que la créature en armure ne s'avance, un os passa juste à côté de son casque et vint se planter dans un rocher derrière Frisk.

« Si j'étais toi, j'y réfléchirais à deux fois avant de t’attaquer à elle... Tête de thon. »

C'était Sans qui avait provoqué expressément la créature en armure pour que son attention se reporte sur lui. Son casque se tourna légèrement juste assez pour observer le squelette qui l'avait interrompue dans son exécution.

« Alors c'était bien vrai, reprit le monstre. Un squelette qui s'entiche d'une humaine jusqu'à commettre l'acte irréparable. Votre enfant sera une abomination, un hybride moitié monstre, moitié humain. Il sera condamné à souffrir ! De plus, le roi a ordonné de ramener toutes les âmes humaines. C'est la dernière qu'il nous faut et je ne manquerai pas mon coup !!! »

Sans même laisser le temps aux deux amoureux de réagir, elle fonça sur Frisk lance la première, prête à lui perforer le ventre. En un instant, Sans se téléporta entre les deux et fit un dernier sourire à Frisk.

« Pardonne-moi, Princesse. »

Frisk vit au ralenti la scène. Le monstre qui se rapprochait à vive allure, lance dirigée droit sur Sans. Elle qui tentait de s'enfuir et Sans... Qui allait se prendre un coup fatal. Pourquoi ?... Les larmes de l'humaine commencèrent à couler tandis qu'elle revoyait la mort de son squelette favori...C'est toujours au moment où on s'y attend le moins qu'un événement inattendu survient.
Brusquement Papyrus sortit de l'ombre un énorme os à la main. Il frappa de toutes ses forces dans le casque du monstre, l'envoyant valdinguer en bas de la cascade. Son casque s'était brisé suite au violent choc. Les trois individus observèrent le monstre en bas de la cascade, ne sachant pas s'il était encore en vie ou non. Frisk se jeta dans les bras de Sans, en larmes.

« Sans !.... J'ai cru que j'allais te perdre...

-Mouahaha, on peut dire que j'ai plus d'un os dans la manche !

-FRISK... TU DEVRAIS PARTIR. CELLE QUE JE VIENS D'ENVOYER DANS LA CASCADE N'EST AUTRE QU'UNDYNE ! ELLE VA TE TUER SI TU RESTES PAR ICI. SANS... (Il regarda son frère dans les yeux) J'AURAIS BESOIN... DE TON SOUTIEN POUR LA VAINCRE. »

Sans caressa les cheveux de sa princesse, puis, après lui avoir baisé le front, il lui indiqua de s'enfuir plus profondément dans les Waterfalls.

« Ne t'inquiète pas princesse... Nous nous en sortirons. (Il se retourna vers Undyne qui se relevait difficilement certes, mais bien loin d'être vaincu.) Je suis prêt Papyrus.

Frisk courut dans les Waterfalls aussi vite qu'elle le pouvait. Bien sûr qu'elle s’inquiétait, mais elle n'aurait fait que gêner. Sachant qu'elle ne savait pas et ne voulait pas se battre, elle continua donc de courir entendant les bruits sourds du combat au loin. Courant sans vraiment savoir où aller, elle se  retrouva dans une maison. Fermant la porte prestement, elle observa rapidement les lieux : il y avait l'air d'y avoir seulement deux pièces. Elle regarda un portrait posé sur la table de la cuisine avant d'avoir un frisson dans son dos. C'était l'armure du monstre qui l'avait attaquée... Il n'y avait plus aucun doute : elle avait pénétré dans le repaire de son ennemie... Commençant à se sentir mal à l'aise elle remarqua néanmoins  ce qui avait l'air d'un journal intime sur la table. Sa curiosité maladive prit le dessus et elle s'approcha de la table, s'asseyant avant de commencer à lire :


''Cela fait déjà plusieurs années que nous sommes bloqués ici. J'ai donc décidé d'écrire MON histoire je suis un peu perplexe quant à la suite des événements. Le roi m'a fait convoquer pour me présenter la personne que je dois protéger désormais. Je me demande à quoi peut bien ressembler une scientifique royale. Je verrai bien demain !''

''Je ne pensais pas que l'on pouvait se permettre d'être aussi belle tout en étant une scientifique ! J'étais comme hypnotisée par elle. Je la protégerai par tous les moyens nécessaires. D'ailleurs elle m'a demandé de lui fournir pas mal de matériaux... Je vais voir ce qu'il y a de disponible dans la décharge.''

''Cela fait plusieurs mois que je la protège, certains veulent à tout prix s'approprier les recherches qu'elle fait. J'ai dû en éliminer deux ou trois beaucoup trop prétentieux. Je suis peut-être une fille, mais je suis avant tout un monstre. Elle finira bientôt la construction des défenses du laboratoire. C'est fou ce qu'elle est capable de faire avec de simples débris, parfois j'ai l'impression qu'elle voudrait plus qu'une simple relation de garde à scientifique mais je dois me faire des idées.''

''Je n'ai plus rien à faire au laboratoire. Elle ne veut plus que j'y remette les pieds. J'ai simplement renversé quelques outils qui se sont brisés sur le sol ! Et dire que je ne pourrai jamais me confesser maintenant !!! Oups, je l'ai dit...  Je suis amoureuse de cette scientifique. M'enfin je devrais l'oublier''

''L’entraînement de mon nouvel apprenti, Papyrus me l'avait fait presque oublier. Jusqu'au jour où j'ai reçu une lettre... C'était ELLE !! Je croyais que jamais ce jour ne viendrait !! Elle m'a donné rendez-vous ce soir dans l’hôtel qu'elle a fait construire à l’effigie de son nouveau « jouet » comme elle l'appelle''

''Je m'attendais pas à ça !!! Elle m'a fait des avances pendant toute la durée du rendez-vous !!! Bon je suis toujours interdite de séjour au laboratoire mais ça s'annonce plutôt bien pour moi !!! Je ne suis pas encore capable de lui avouer mes sentiments toutefois. J'espère qu'elle me permettra de la revoir''

Les pages suivantes étaient remplies de photos de la scientifique. Sur l'une d'elle était marqué au feutre rouge ''Alphys''. Frisk en déduisit donc que c'était son prénom, remarqua qu'elle ressemblait beaucoup à un dinosaure humanoïde. Néanmoins elle ne faisait plus du tout attention à son problème le plus dangereux : Undyne. La porte s'ouvrit doucement faisant sursauter Frisk, qui se cacha rapidement sous la table. Elle était de retour, mais à la vue de son armure et du sang suintant de ses blessures, le combat avait été rude. Elle boitait et avant même d'atteindre le milieu de la pièce elle s'écroula sur le sol. Voyant cela Frisk n'hésita pas un instant, elle alla chercher un chiffon dans la cuisine afin de la soigner. Elle ne pouvait pas la laisser, même si Undyne avait essayé de la tuer juste avant. Enlevant l'armure avec difficulté elle parvint néanmoins à nettoyer les blessures du monstre. Frisk profita de la situation pour observer quel type de monstre elle était. Elle avait un aspect humanoide mais en regardant de plus près son corps était recouvert d'écailles bleues. Deux nageoires étaient accrochées sur ses joues, une magnifique chevelure flamboyante traînait désormais sur le sol. À part ses dents pointues ainsi que le cache-œil qu'elle arborait Undyne était plutôt belle. Frisk partit ensuite fouiller un peu plus cette habitation à la recherche de bandages. Après un petit moment elle finit par en trouver et retourna voir l'inconsciente. Elle lui appliqua les bandages autour de son ventre, ainsi qu'un autre sur sa tête et un dernier sur sa jambe droite. Ne sachant pas quand elle allait se réveiller Frisk se mit à cuisiner, utilisant la cuisine de la chef de la garde royale. Elle fit un plat simple, des lasagnes, avec ce qu'elle trouva dans les placards, elle eut largement le temps de finir avant le réveil du monstre poisson. Undyne ouvrit enfin les yeux. Sentant l'odeur des lasagnes, elle tourna le visage avant de voir Frisk. Son unique œil valide fusilla l'humaine, elle essaya de se relever trop rapidement et hurla de douleur.

« HEY !! Doucement ! J'ai soigné et nettoyé tes blessures mais elles sont loin d'être guéries ! s'exclama Frisk avant de venir l'aider à se relever.

-... Pourquoi fais-tu cela ? J'ai essayé de te tuer, tu devrais me laisser agoniser. »

Frisk soupira avant de l'amener sur une chaise devant la table. Elle lui servit une portion de lasagnes avant de lui répondre sincèrement.

« Ce n'est pas parce que les gens sautent d'un pont que tu dois sauter aussi. Parfois réfléchir par soi-même apporte plus que de se laisser guider par le troupeau... Mange pendant que c'est encore chaud. »

Le reste du repas se poursuivit sans l'once d'une parole entre les deux individus.

« … Je ne peux plus accomplir la tâche qui m'a été confiée, tu m'as soignée, ce serait déshonorant pour une guerrière de t'attaquer... 

- Tu vois, finalement j'ai fait le meilleur choix. Ah et..... J'ai lu ton journal intime. Il était ouvert sur la table est ma curiosité a pris le dessus...

-...Nghhh... (Elle soupira de lassitude) De toute façon plus rien n'importe, je ne sais même pas pourquoi je le tiens encore à jour. Rien ne ce passe comme je l’espérais. »

Voyant la détresse d'Undyne, Frisk descendit de sa chaise et s'approcha d'elle, lui prenant la main. Undyne releva la tête pour voir le sourire étincelant de l'humaine. Au même moment, quelques bruits se firent entendre dehors. Papyrus et Sans ouvrirent la porte de chez Undyne. Malheureusement Sans interpréta mal la scène et lança une attaque contre elle. Frisk voyant cela n'hésita pas une seconde à se placer devant l'attaque... Il ne pouvait pas arrêter les os qui se dirigeait droit vers sa princesse...

Beaucoup de péripéties dans ce dernier post, c'était cool

J'ai juste relevé la répétition du mot "attaque" ici :

Daivou a écrit:

Malheureusement Sans interpréta mal la scène et lança une attaque contre elle. Frisk voyant cela n'hésita pas une seconde à se placer devant l'attaque... Il ne pouvait pas arrêter son attaque qui se dirigeait droit vers sa princesse...

Et la phrase :

Daivou a écrit:

Le second mois il se passa un seul événement notable. Frisk fut mise enceinte par Sans.

C'est vraiment violent comme phrase, à mon avis. Placer Frisk en sujet passif de la phrase, ça donne l'impression qu'il s'agit d'un accident et qu'elle n'a pas donné son consentement, on se concentre sur l'aspect purement animal et factuel de la chose. Je pense que tu atténuerais cette impression en utilisant la voie active : "On découvrit que Frisk et Sans avaient conçu un bébé" ou "Frisk et Sans allaient devenir parents", quelque chose comme ça... Même "Frisk était enceinte", ça passe, mais "elle fut mise enceinte", j'ai vraiment l'image de la vache qu'on envoie au taureau pour la saillie

Je ne n'avais pas du tout voulu exprimer cela ! xD
Merci pour ton avis, maintenant je me rends compte qu'effectivement ça laissait place à une incompréhension. J'ai changé pour un mot plus mignon.
La suite arrive bientôt normalement, l'intrigue se poursuit avec l'apparition de nouveaux personnages :p

Chara se demandait si les recherches sur Gaster en valaient vraiment la peine... Cela faisait une demi-année qu'elle et Sans avaient commencé leurs recherches mais le scientifique n'était pas réapparu depuis. Elle regarda une dernière fois la table d'expérimentations avant de traverser la porte et de retourner dans la grande maison de Sans. Ne voyant personne d'autre, elle se rappela qu'ils étaient sortis montrer les Waterfalls à Frisk. Elle soupira, nombreux étaient ses souvenirs de ce magnifique lieu. Soupirant une nouvelle fois, elle se dirigea vers les chutes d'eaux espérant rejoindre les autres rapidement. Elle ne s'attendait pas à ce qui allait suivre... Elle vit une fleur aux pétales jaunes plantée non loin de l'entrée. Lorsqu'elle s'approcha pour observer cette plante, elle disparut dans le sol apparaissant un peu plus loin. Recommençant le même schéma à chaque fois que le fantôme ce déplaçait vers elle, ils finirent par entrer dans les Waterfalls...

Undyne n'avait pas bougé et pourtant un mur de lances magiques était apparu devant l'humaine, déviant les os que le squelette avait envoyés. Sans se jeta sur Frisk la serrant tendrement dans ses bras. Même s'il connaissait son pouvoir, la voir mourir le faisait atrocement souffrir. Frisk prit le temps de le rassurer avant de s'éloigner doucement de lui.

« Je vais bien grâce à Undyne, alors ne l'attaque plus ! Elle ne me ferait rien, son honneur est en jeu, tu sais ?

- Ouais, pas la peine de le crier sur tous les toits non plus ! répliqua aussitôt la femme poisson.

(Il observait Undyne, la tension persistait dans l'air) Et qu'as-tu bien pu faire pour que la chef de la garde royale te soit redevable ?

-Comme d'habitude, j'ai choisi d'être gentille ! répondit-elle en arborant un sourire malicieux.

Sans regarda d'abord sa compagne avec stupéfaction avant de soupirer et de lui rendre son sourire. Papyrus alla s'enquérir de l'état d'Undyne, avant d'utiliser une magie régénératrice. Elle ne leva pas le regard vers Papyrus, honteuse de l'état où elle était devant son élève.

« Tu as bien progressé depuis le début de ton entraînement, tu deviendras sans doute un meilleur chef que je ne l'ai jamais été... »

Undyne demanda à Papyrus de s'agenouiller devant elle, ce qu'il fit sans même y réfléchir. Créant une lance dans sa main, elle la posa une fois sur l'épaule gauche de Papyrus ainsi que sur celle à droite. Une fois cette cérémonie finie, elle donna son insigne de chef de la garde royale à Papyrus. Ne comprenant pas encore ce qu'il venait de ce passer, il plaça la marque sur son armure.

« CHEF.... JE NE COMPRENDS PAS...

-Je désobéis à un ordre direct du Roi, alors je préfère choisir moi-même la personne qui me succédera. J'ai un dette envers l'humaine, je ne peux ramener son âme à Asgore... Alors félicitations pour ta promotion Papyrus !

-Hey... Tu as le crâne plus dur que moi apparemment !

-SANS !!! PAS DE BLAGUES LE JOUR DE MA PROMOTION !!! »

Puis le groupe de monstres se mit à rire comme des amis de longue date. Frisk regardait la scène, heureuse de la tournure des événements. Elle voulait se rapprocher d'eux mais quelque chose l'attrapa et l'enleva tout en couvrant sa bouche, l’empêchant de prévenir ses amis. Sans se retourna et ne voyant plus Frisk il commença à paniquer. il sortit à l'extérieur de la maison d'Undyne pour essayer de la repérer en vain. C'est à ce mot qu'Undyne remarqua un papier sur le sol :

« Merci d'avoir gardé l'humaine en vie pour moi. Elle fera un bon sujet de test pour mes expérimentations !

Signé Alphys ! Meilleure scientifique de ce siècle. »

Elle interpella Sans et Papyrus pour qu'ils élaborent un plan. Ils devaient se dépêcher avant d'arriver trop tard pour sauver Frisk.

« Je sais où se trouve son repère, je vais vous emmener à elle et on va la ramener.

-DONC.... QUEL EST LE PLAN AU JUSTE ?

-Hey frérot, il est aussi simple que ça. On toque à la porte et on demande où est Frisk. Ensuite... On défonce la porte, on détruit tout ce qui bouge et on récupère l'humaine. 

-J'aime ta façon de penser ! Allons-y ! »

Undyne prit la tête de cette troupe se dirigeant vers Hotland...

La fleur s'arrêta de bouger dans un coin paisible des Waterfalls, Chara l'avait suivie jusque là. S'approchant doucement, elle eut un sursaut quand la fleur se retourna et montra son visage. Aussitôt, elle reconnut son meilleur ami de toujours, Asriel...

« Asriel ! … E... Est-ce vraiment toi ?.... Tu m'as tellement manqué...(Elle se rapprocha brusquement de lui et le prit dans ses bras fantomatiques)

-Oui, c'est bien moi. Toi aussi tu m'as manqué... Chara... »

Ils restèrent un moment sans rien se dire, profitant lentement du temps perdu. Elle essuya ses larmes qui s'étaient mises à couler, s'éloignant de Flowey pour le laisser respirer elle souriait pour la première fois depuis longtemps. Il ne pouvait pas savoir à quel point elle s'en était voulu de l'avoir laissé seul à la surface... Sans ami... Sans famille... Il s'était retrouvé seul, personne ne pouvait l'accompagner...

« J-Je suis désolée pour ce qui s'est passé... A cause de moi tu t'es retrouvé seul... J'aurais dû réfléchir plus longuement... 

-Ce n'est pas grand chose tu sais, on a fait ce que l'on a pu. Nous n'étions que des enfants Chara, le monde est bien trop vaste pour qu'on le comprenne entièrement... Ce qui est triste c'est que l'on nous ait refusé la mort...(Flowey soupira en contemplant le sol)

-Si je suis encore là, c'est grâce à Frisk, elle nous a permis de nous revoir une dernière fois. Je ne peux que la remercier pour ça ! répondit-elle chaleureusement à son meilleur ami. »

Flowey semblait ailleurs, il ne lui répondit pas immédiatement, pesant soigneusement les mots qu'il allait soumettre à Chara. Elle fit une tête perplexe en observant la plante autrefois prince de ce royaume souterrain. L'écoulement de l'eau contre les parois de ce lieu ajoutait de la tension dans ce moment de quasi silence. La voix tremblante de Flowey mit fin à ce moment.

« Tu sais... Je ne suis plus qu'une coquille vide maintenant, je ne ressens plus d'émotion... Je n'ai même pas d'âme à proprement parler. La seule chose qui me reste ce sont mes souvenirs Chara... Je voulais au moins que tu le saches, si je suis froid avec toi ce n'est pas à cause de ce qui nous est arrivé. Je ne peux plus jauger mes émotions... »

La petite troupe arriva devant l'entrée du complexe qui servait de labo à cette scientifique folle. Sans ne prit pas le temps d'attendre et toqua donc à la porte.

« C'est le bon moment pour sortir une de mes blagues : Toc Toc »

Une voix métallique sortit d'un interphone sur le côté de la porte, Undyne remarqua que ça ne semblait pas être celle d'Alphys mais n'en fit pas part aux autres afin d'éviter les soupçons.

« Qu'est-ce que vous voulez à la plus grande scientifique de ce monde ? Vous savez qu'elle a un agenda rempli ! Je suis dans l'obligat-... »

Un os se logea dans l'interphone coupant court à la discussion avec cet individu. Undyne et Papyrus regardait Sans d'un air stupéfait. Sentant les regards tournés vers lui, il se retourna en haussant ses omoplates.

« Hey ! Il a pourri ma blague ce n'est pas ma faute. Je pense qu'il essayait de nous faire perdre du temps.

-Alors tu l'as remarqué aussi ? Ce n'était pas Alphys. Et je présume que le chemin jusqu'à Frisk risque d'être... Difficile. Elle adore les pièges en tout genre.

-Ne t'inquiète pas, le chef de la garde royale ne te laissera pas être transformé en sushi.

-JE M'Y CONNAIS PLUTÔT BIEN EN PIÈGES ! LAISSEZ-MOI FAIRE UNE FOIS QUE L'ON SERA RENTRES ! »

Sur cette fin de phrase, Papyrus démolit la porte à l'aide d'un os géant sortant du sol permettant ainsi au groupe de s’infiltrer à l'intérieur. Comme précédemment dit, Papyrus prit la tête du groupe, son expérience avec ce genre de piège l'aida. Ils étaient certes plus sophistiqués que ceux qu'ils avaient posé dans la forêt, mais restaient assez simplistes. Des lasers et des trous pour la plupart, la soi-disant scientifique du siècle avait misé sur la quantité de ses pièges et non sur la qualité. Plus il avançaient dans le bâtiment, plus il y avait des machines et des tuyaux. Les murs avaient l'air tout droit sortis d'un livre de science-fiction. Cela faisait une demi-heure qu'il déambulaient dans ces longs couloirs. Soudainement, un bruit de course se fit entendre devant eux. Néanmoins le bruit se rapprochait d'eux, ne faisant pas penser à une fuite. C'était encore loin mais ça se rapprochait, ne sachant pas ce qui arrivait vers eux la troupe avança prudemment. Ils arrivèrent sur un pont en métal dans le complexe. Quand Sans regarda par dessus la rambarde, il ne vit pas le fond... Cependant quelque chose droit devant lui attira son attention, les pas étaient vraiment proches, quand tout à coup l'humaine sortit de la pénombre. Surprise quand elle aperçut le groupe, elle cria.

« SAAAAANNNNSSSSSS ! »

Il dépassa Papyrus et courut en direction de Frisk, oubliant tout sens de raison. Cependant, deux bras robotiques sortirent de la pénombre derrière elle. Ils l'attrapèrent par la taille, la soulevant du sol et l'entraînant vers l'arrière. Sans s'arrêta net et utilisa sa magie pour attirer Frisk vers lui. Il n'avait pas vu le piège sur lequel il se tenait, un laser se dirigeait droit sur lui... Papyrus s'interposa entre le laser et son frère en créant un mur d'os. Undyne vint ensuite détruire le piège avec une de ses lances magiques.

« C'est pas le moment de perdre son sang-froid ! Tu n'es pas tout seul ! l'interpella Undyne 

-... Désolé »

Il força à l'aide de sa magie pour découvrir... que les bras n'étaient reliés à aucun corps. Dans l'obscurité lointaine il vit une lumière étinceler. Les bras lâchèrent l'humaine qui se retrouva dans les bras de Sans. Il l'enlaça contre lui tout en se préparant au combat. Néanmoins, Papyrus et Undyne se placèrent devant lui. Il sourit tandis que le groupe était prêt à en découdre. Une voix robotique surgit à nouveau.

« Vous êtes plutôt tenaces, dans ce cas vous participerez tous à une FABULEUSE expérience ! »

Sans leur laisser le temps de rétorquer, plusieurs missiles explosèrent devant et derrière eux. Le pont, sans point d'appui, sombra dans le vide emportant avec lui le groupe parti à la recherche de Frisk, ainsi que cette dernière....

Eh bien, on se demande comment ils vont s'en sortir cette fois !
J'attends la suite !

Sans fit de son mieux pour adoucir la chute de tout le monde ce qui l'affaiblit grandement... Le groupe atterrit dans une sorte de labo désaffecté. Seulement une poignée de lumière permettait de voir quelque chose... Il réussit à poser tout le monde en douceur avant de s'évanouir laissant ses amis s'occuper du reste... Un long moment après son évanouissement il finit par se réveiller, allongé contre le carrelage de l'endroit. Une grande machine était en son centre, elle semblait pouvoir contenir un être humain. Tout avait cependant l'air vieux, comme la plupart des dalles qui étaient fissurées voir détruites par le temps. Entendant un bruit de lames s'entrechoquant, il regarda de son seul œil vers le combat. Le robot qui les avait attirés ici était en train de se battre... contre Chara ?! Mais qu'avait-il donc bien pu se passer pendant qu'il était inconscient ?...

Juste après l'évanouissement de Sans :

Papyrus et Undyne se relevèrent, se plaçant instinctivement devant Frisk pour la protéger. Cependant même avec les os et les lances d'Undyne, c'est à peine si il pouvait parer les missiles utilisés par ce robot.

« Voyons, voyons. Votre défense est futile, vous savez j'ai du bien plus gros calibre en stock ! »

C'est alors que le robot changea la forme de son bras lance-missiles, le rendant plus gros. Un viseur avait même élu place sur son bras. Il ne fallut que quelques secondes pour que ses missiles améliorés propulsent Papyrus contre un mur et Undyne contre l'autre. Cependant le mur contre lequel le monstre poisson avait atterri était fragile, provoquant un effondrement de sa partie supérieure, qui la recouvrit. Elle tomba dans l’inconscience en même temps que ses blessures s'ouvrirent de nouveau. Papyrus, épuisé par son combat précédent contre Undyne essaya de se relever en vain. Il était bien trop épuisé et ne pouvait qu'observer la scène devant ses yeux.

« Je suis le robot parfait, créé à partir des meilleurs monstres, vous ne pouvez tout simplement pas me vaincre. Et maintenant humaine, il est grand temps que tu me donnes ton âme ! »

Sur ces paroles il se jeta sur Frisk qui, prise au dépourvu, plaça simplement ses bras devant elle pour se protéger du robot... L'humaine gardait les yeux fermés, se préparant à recevoir un coup qui n'arriva jamais. Curieuse de comprendre ce qui se passait, elle ouvrit les yeux calmement pour voir Chara bloquer le robot malgré son aspect fantomatique. Elle le repoussa au loin avant de charger pour lui mettre un coup de poing dans la figure, le robot se protégea mais fut encore une fois repoussé.

« Frisk ! Occupe toi des autres ! Ce monstre n'est pas ce que tu crois je vais le maintenir à distance pendant ce temps ! »

Ne prenant pas le temps de lui répondre, elle vérifia l'état de Sans en premier. Il était seulement inconscient, la jeune humaine se précipita alors vers Undyne qui semblait au crépuscule de sa vie. Ses blessures parsemaient le sol sous elle d'une tâche rougeâtre... Elle risquait de ne pas s'en sortir... L'humaine hésita alors à forcer un reset... Après tout elle pourrait tout recommencer et changer l'issue de beaucoup de choses. Toutefois rien ne garantissait qu'elle parviendrait de nouveau à faire d'Undyne son alliée et amie. Elle devait trouver autre chose qui serait assez puissant pour sauver l'âme du monstre.  Déterminée à sauver son amie quelque chose résonna en elle, Frisk plaça alors instinctivement ses mains devant elle. Un halo vert apparut alors autour de ses mains ainsi que sur le  corps du monstre. Miraculeusement, les blessures semblaient se refermer au fur et à mesure tandis que la bataille faisait rage entre Chara et ce mystérieux robot. Remarquant que Frisk parvenait à utiliser la magie de soin, elle eut un léger sourire et cessa de jouer la défensive. Mettaton fut surpris par l'ardeur de cette jeune fantôme, ce qui lui permit de passer sa garde et de lui infliger un coup de poing. Un nombre rouge légèrement translucide apparut indiquant que ça avait bien blessé le robot. Chara se doutait que quelque chose n'allait pas... Certaines des règles établies par ce monde changeaient... Alors qu'elle réfléchissait le robot lui lança un regard meurtrier c'est alors qu'elle identifia le réceptacle de l'âme de Mettaton : au niveau de sa ceinture. Toutefois, l'âme présente avait dorénavant une craquelure. Forcé de constater qu'il avait pris des dégâts, il s'emballa.

« Comment oses-tu blesser l'être parfait que je suis ?!? JE DETESTE LES MERDES DE TON ESPECE !!! »

Transformant son bras en une épée au tranchant plus acéré que n'importe quelle lame de l'Underground, il chargea et transporta Chara. Aucun chiffre n'apparut. L'ancienne humaine soupira alors, ayant une compréhension presque complète de ce qui se passait. Ses yeux devinrent légèrement luminescents, elle put lire la stupéfaction sur le visage du robot. Avec ses doigts elle titilla l'épée de ce dernier avant de lui avouer :

« Bien essayé... Mais tu sais mon âme réside aussi dans un ''réceptacle''...  Ou plutôt dans une devrais-je dire ! dit-elle avant de ricaner juste devant lui en décalant la lame hors de son corps. »

Le robot n'eut pas besoin de réfléchir pour trouver de qui elle voulait parler. Il essaya donc de nouveau de foncer sur l'humaine. Chara en profita pour lui attraper la jambe, ce qui le stoppa net dans son élan. Elle l'envoya alors valdinguer contre un des murs de la salle rendant son état de plus en plus instable.... Il ne suffirait que de quelques coups pour que tout s'effondre sur cette troupe. Frisk ayant fini de soigner la femme poisson se dirigea vers Papyrus pour lui administrer la même magie que celle d'Undyne. Ne pouvant voir Chara, il se demandait pourquoi Mettaton agissait aussi bizarrement... De son point de vue, Mettaton attaquait le vent, tout monstre sain d'esprit se poserait des questions.

« HEY FRISK... POURQUOI METTATON...  EST AUSSI BIZARRE ?.... IL AURAIT PU...  T'AVOIR...  DEPUIS UN MOMENT...  NON ?... »

Suite à ces mots, Frisk lui fit un sourire face à l’incompréhension du squelette. Elle continuait de la soigner tout en lui répondant sincèrement.

« Tu ne peux pas la voir mais il y a quelqu'un ici qui se bat pour nous. Depuis que nous sommes ici je pense que seul Sans et moi ont réussi à la voir. Elle se battra toujours pour assurer ma protection. 

-JE VOIS... MERCI FRISK, JE SUIS PITOYABLE COMME GARDE ROYAL.... JE N'AI RIEN PU FAIRE POUR TE PROTEGER...

-Ne t'en fais pas pour ça ! Je sais que tu as fais de ton mieux, ce qui compte à présent c'est d'extirper Undyne d'ici avant de s'enfuir au plus vite... J'ai l'impression que cette salle ne survivra plus très longtemps si le combat venait à s'éterniser ! Finit-elle un ton inquiet dans la voix.

-TU AS RAISON... TU PEUX ALLER VOIR L'ETAT DE SANS ? JE PENSE QUE JE DEVRAIS ARRIVER A DEGAGER UNDYNE PENDANT CE TEMPS. »

Il se releva doucement pour éviter les contre-coups du sort de soin lancé par Frisk. Se dirigeant vers Undyne il commença à déplacer les nombreux gravats tout en faisant attention au corps du monstre. Frisk courut alors jusqu'à Sans tandis que Mettaton chargeait de nouveau sur Chara. Elle tapotait gentiment le crâne de son petit ami pour le réveiller. Le combat faisait rage mais il semblait n'aller que dans une direction : Chara maîtrisait totalement la situation contre son adversaire.

« Je viens de me rappeler quelque chose, dit-elle à son adversaire avant de faire apparaître un couteau dans sa main. Maintenant nous sommes à armes égales ! »
Le couteau de Chara était d'un rouge sombre remémorant de vifs et douloureux souvenirs à cette dernière. Elle fonça sur Mettaton qui para l'assaut avec sa propre lame. Les adversaire, séparés de quelques mètres, s'avançaient puis reculaient l'un après l'autre dans une série de coups avant de tenter une percée. Un monstre qui passait par là aurait pu penser qu'aucun des deux n'avait l'avantage sur l'autre mais... Chara ne recevait toujours pas de dégâts tandis que Mettaton était parsemé d'entailles sur son corps robotique. C'est à ce moment que notre cher Sans ce réveilla, Papyrus avait fini de débarrasser les gravats autour du corps d'Undyne et observait Mettaton. Il ne pouvait pas intervenir s'il ne pouvait pas voir son allié, après tout Papyrus ne savait pas que ce fantôme ne craignait pas les dommages. Dans le brouhaha du combat une personne encapuchonnée sortit d'un trappe cachée dans un des murs juste à côté du corps du monstre amphibie. Sans essaya de comprendre la situation tandis que Frisk lui expliquait tous les événements qu'il avait loupés. Le frère squelette observait toujours le combat prêt à intervenir si un problème arrivait ce qui ne laissait personne pour surveiller leurs arrières, Chara étant au centre du combat. Pris de rage par l'issue de ce combat, Mettaton tira un missile dans le mur près de l'étrange machine. Des gravats tombèrent du plafond et c'est alors qu'un plan démoniaque surgit dans son esprit. La silhouette s'approchait lentement d'Undyne, une proie facile maintenant qu'elle était blessée. Néanmoins, elle rouvrit doucement les yeux quand la silhouette de grosse corpulence mais de petit taille s'approcha trop près d'elle. Le verre de ses lunettes brillait malgré l'obscurité ambiante. Undyne s'apprêtait à dire quelque chose avant de reconnaître le monstre devant elle...

« Alphys !... Souffla t-elle »

Le monstre d'une couleur jaunâtre se mit doucement à sourire avant de lever son bras, une seringue à la main. Le robot et la scientifique folle s'exclamèrent au même moment.

« C'est l'heure de mourir ! »

La bataille est épique et la révélation finale est un sacré rebondissement !

"Une grande machine était en son centre, elle semblait être capable de contenir un être humain." => Je trouve que "être capable", c'est trop humain, ça concerne un savoir-faire. "Semblait pouvoir contenir", c'est mieux.

"le mur contre lequel le monstre poisson avait atterri était faible" => Pareil, faible pour un mur c'est bizarre. Plutôt "fragile" ou "manquer de solidité".

"l'aurore de sa vie" =>c'est le moment où le soleil va se lever, associé plutôt au début qu'à la fin. Pour garder la métaphore, on dirait plutôt "le soir" ou "le crépuscule".

"Les deux adversaires reculés s'avançaient puis reculaient l'un après l'autre" => Déjà, répétition de "reculer" et puis "les adversaire reculés" n'est pas très joli. Peut-être plutôt quelque chose comme : "Les adversaire, séparés de quelques mètres, s'avançaient puis reculaient l'un après l'autre".

"Néanmoins, elle rouvrit doucement les yeux quand la silhouette de grosse corpulence mais de petit gabarit." => Cette phrase n'est pas terminée ("quand la silhouette... quoi ?"). Aussi, si je comprends bien le robot n'est pas très grand mais assez large, sauf que grosse corpulence et petit gabarit ça semble se contredire, gabarit concerne aussi la largeur.

A bientôt !

(Je tiens à te remercier pour cette correction ! Et sans plus tarder voici le dénouement de cet acte !)

Un bruit d'explosion et de gravats projetés, des morceaux de verre brisé déversant le fluide mortel sur le sol. Chara, comprenant le but de Mettaton, se mit à agir impulsivement, contrant les missiles de ce dernier en se plaçant devant eux. Le groupe composé des frères squelettes et de Frisk regardait  inquiet le combat. S'il détruisait la salle, tous les êtres présents ici seraient détruits y compris le robot fou. Le bruit d'explosion avait étouffé le bruit du verre se brisant à leurs oreilles. Undyne avait brisé la seringue d'une seule pression de sa main...

« Tu as toujours été trop confiante. Tes attaques sont et seront toujours insignifiantes pour moi »

Un sourire empreint de folie s'afficha sur le visage de la scientifique. Elle se retint néanmoins de rire pour ne pas alerter les autres. Son regard se posa sur Undyne, la démence ne pouvant être cachée derrière ses lunettes...

« Et toi... Toujours aussi prévisible, je savais que tu ne serais pas capable de me tuer. L'amour est formidable n'est ce pas ?! Tellement facile à prédire !! Grâce à toi je vais pouvoir récupérer deux cobayes !! Quand à l'âme de l'humaine... Oh, c'est un secret que j'ai promis de ne pas révéler !! »

Elle sortit de sa blouse crasseuse une télécommande. Seulement deux boutons étaient dessus. Elle regardait Undyne, sa langue pendait hors de sa bouche tandis qu'elle approchait son index du bouton du haut de sa télécommande. Tout chez elle inspirait la démence et la folie... Elle montrait la télécommande à Undyne, qui pouvait lire ainsi à quoi servaient les boutons. Celui du haut était un bouton d'autodestruction au cas où Mettaton viendrait à lui désobéir, et l'autre servait pour le désactiver...

« Tous tes précieux... alliés vont finir ensevelis sous les décombres de cette salle !! Et tu ne feras absolument rien pour les sauver. !! »

Tandis que le robot fou continuait de fragiliser la salle à un point critique, Alphys leva son bras en l'air et commença à le baisser rapidement vers le bouton d’auto-destruction. Tout se passa ensuite très vite, le docteur fou continuait de rire... Son bras gisait pourtant au sol et elle saignait abondamment, ce liquide vital tâchant le sol. Undyne était désormais debout derrière elle tenant la télécommande dans sa main. Elle ne regardait même pas la scientifique qui se mettait à genoux en essayant de compresser son bras dans des cris de douleurs atroces et stridents.

« Pour toi tout n'est que statistique, malheureusement pour toi Frisk est sous ma protection. Tu ne feras plus de mal à personne. Adieu. »

Tous les autres membres du groupe se retournèrent vers les cris et aperçurent Undyne debout, une télécommande à la main. Elle appuya sur un des boutons et Mettaton s'arrêta d'un coup tombant dans le vide. Papyrus se rua vers l'ancienne chef de la garde royale avant de voir Alphys en train d'agoniser dans son propre sang toujours en train de hurler.

« U-UNDYNE TOUT VA BIEN ? C...C'EST ALPHYS QUI EST LA ?

-Elle ne nous mettra plus de bâtons dans les roues. Je suis désolée que vous ayez assisté à ça. », répondit-elle d'une voix monotone. 

Sans se plaça devant Frisk pour la protéger de l'horreur de la scène tandis qu'Undyne continuait de marcher en direction de la sortie de la pièce. Papyrus regarda un peu Alphys en soupirant, il créa un os pointu avec sa magie qu'il enfonça dans la gorge de la scientifique pour abréger ses souffrances. Puis il s'en alla rejoindre le groupe qui commençait à partir, seule Chara était encore là. Bizarrement, elle se sentait affaiblie par ce combat. Elle s’apprêtait à rejoindre Frisk, quand elle remarqua dans l'ombre à côté du cadavre de la scientifique.... Gaster qui la regardait avant de marmonner quelques mots

« ( En WingDing) Tu aurais pu être la chef d'orchestre de mon retour... Tu étais trop corrompue pour le devenir malheureusement... J'aurai sa détermination quoi qu'il arrive... »

Puis il disparut sans la moindre trace. Chara avait beau chercher dans les alentours rien n'indiquait où G. avait pu se rendre... Elle n'avait absolument rien compris de ce qu'il avait pu raconter. Elle soupira et s'en alla rejoindre les autres qui étaient déjà arrivés jusqu'à un ascenseur. Tout le monde relâchait la pression tandis que cela les ramenait au niveau supérieur. Papyrus et Undyne discutaient déjà des meilleures stratégies pour protéger Frisk tandis que les deux amoureux étaient blottis l'un contre l'autre.

« Frisk, j'aurais remué tout l'Underground juste pour te retrouver...

-Je le sais Sans, mais je ne pouvais pas me laisser faire. Alors quand ils ont cru que je me tenais tranquille j'en ai profité pour m'enfuir... Je sais que l'on ne peut pas sauver tout le monde... »

Elle regardait le sol de l'ascenseur, un peu déprimée par la suite des événements... Sans lui caressa les cheveux pour la réconforter alors que la machine s'arrêtait, signifiant qu'elle était arrivée tout en haut. La fantôme d'humaine volait au-dessus d'eux et se préparait au cas où un autre danger ferait face. Cependant rien de tout cela n'arriva, et le groupe finit par simplement aller se reposer dans la maison de Sans et Papyrus pour discuter des récents événements... Sans se promit de raconter à Frisk pour Gaster...

Ouf, ça se termine bien pour tout le monde

Pas tout à fait, mais la suite nous en dira plus

Deux mois s'écoulèrent. Frisk fut informée de l'existence de Gaster mais décida de ne pas trop s'en faire pour l'instant. Après tout, il ne lui avait rien fait jusqu'à présent, si ce n'est l'observer. Sans, quant à lui, continua de se méfier, tout en s'assurant qu'il n'arrivait rien à Frisk, pour le bébé qu'elle portait en elle. Undyne devint peu à peu la meilleure amie de l'humaine, on ne pouvait espérer mieux comme garde du corps ! C'était l'ancienne chef de la garde royale, mais son amitié comptait beaucoup pour notre humaine. Papyrus, quant à lui, dut aller jusqu'à New Home pour donner la lettre de succession au poste de Chef de la Garde Royale. Bien évidemment il ne dit rien à propos de l'humaine, laissant rapidement le roi vaquer à ses occupations. Le ventre de Frisk avait considérablement grandi, elle évitait donc de faire trop d'efforts physiques. Néanmoins une personne allait bouleverser son quotidien à nouveau...

Marchant dans la neige, ses pas étaient silencieux. Son visage recouvert d'une capuche, on ne distinguait pas la tête de la nouvelle arrivante. Pourtant le monstre semblait connaître son chemin comme sa poche, Elle arriva devant le village de Snowdin se préparant à se battre !... Mais personne ne vint à sa rencontre... A la fois surprise mais rassurée, elle continua son chemin avant d'interpeller un monstre dans la rue.

« Excusez-moi, dit-elle d'une voix qui se voulait douce malgré son intonation, savez-vous où je pourrais trouver l'humaine ?... »

Le monstre se retourna avant de regarder l'arrivante, un peu confus par sa demande. Il semblait légèrement ivre, clignant lentement mais plusieurs fois des yeux avant de lui répondre d'un ton sec.

« Bah alors River ! Tu as oublié qu'elle habitait avec les frères squelettes au bout de la rue ? Bouahahahah ! Je te reconnais plus ! Enfin bon, cette petite ira loin vu comment elle nous a changés... »

Toujours encapuchonnée, elle fit un signe de tête en remerciement, avant de reprendre son chemin jusqu'à la fin de ce village. Elle s'arrêta devant la maison avant de prendre une grande inspiration. Elle ne savait pas comment la petite réagirait et cela la rendait vraiment nerveuse. Néanmoins elle avait besoin d'elle, besoin de son aide.... Toquant maintenant à la porte, elle attendit un moment avant qu'un squelette de grande taille ne lui ouvre la porte, se plaçant devant celle-ci. Il portait une toque et un tablier de cuisine, ce qui était loin de le rendre effrayant.

« JE NE VOUS RECONNAIS PAS... QUE NOUS VOULEZ VOUS ? demanda d'un air méfiant Papyrus.

-Je cherche une humaine... Frisk...

-Maman Toriel c'est toi ?! s'écria Frisk précipitamment en reconnaissant la voix à la porte. »

Frisk se leva un peu trop brusquement et manqua de tomber. Elle mit ses bras en avant pour tenter de se rattraper... Avant de se rendre compte qu'elle flottait doucement dans les airs. Sans la maintenait dans les airs, avant de l'observer tendrement.

« Hey... Pourquoi tant de précipitation ? Nous ne sommes pas un jour de pluie. Mouahaha »

Il la déposa sur ses pieds avec grande précaution avant de venir à la porte derrière son frère, en compagnie de sa bien-aimée. L'inconnu enleva alors sa capuche découvrant le visage de l'ancienne reine de l'Underground. Papyrus et Sans affichèrent une tête pleine de surprise tandis que Frisk se frayait un chemin jusqu'à Toriel. Elle prit tendrement Toriel dans ses bras, qui fit de même pour elle. Relevant la tête pour apercevoir son visage, l'humaine sourit.

« Je pensais que tu ne sortirais jamais des Ruines.... Quel bon vent t'amène, maman ?

-Attends... Tu appelles la reine de l'Underground "maman" ?.... Pas étonnant que tu aies réussi à ramener Snowdin à la vie. Bien joué, ma princesse ! dit Sans en souriant chaleureusement à sa compagne.

-Tu m'as manqué, mon enfant... J'aurais un soucis dont j'aimerais te faire part. Mais ce que tu as l'air d'avoir grossi ! Tu fais assez de sport au moins ?! »

L'ancienne reine se détacha de Frisk en l'observant... Elle finit par comprendre que ce n'était pas de la graisse, mais bel et bien un nourrisson qui se logeait dans le ventre de l'humaine. Prenant une tête effrayée, elle plaça les mains devant sa bouche. Des flammes apparurent des deux côtés de Toriel. Quelques larmes de rage coulèrent sur son visage avant qu'elle ne s'écrie :

« Qui a osé violer mon enfant ?! Réponds-moi !! Je détruirai tout de lui !!

-On ne m'a pas violée, cet enfant est né de l'amour que j'ai pour un certain squelette... »

Frisk se mit alors à regarder Sans amoureusement, ce qui le fit légèrement rougir malgré le fait qu'il n'ait pas de joues. Cependant, dès que Toriel comprit qui avait pris la première fois de celle qu'elle considérait comme sa fille, les deux boules de feu se dirigèrent vers le squelette. L'humaine attrapa instinctivement la main de Toriel. C'est alors que les flammes disparurent calmement. Souriant joyeusement, elle rajouta simplement.

« Je sais me défendre Toriel, tu n'as plus besoin de t'en inquiéter. »

Ce mouvement choqua à la fois l'ancienne reine, mais aussi les frères squelettes qui ne savaient rien du pouvoir de Frisk. L'humaine se permit de faire rentrer tout le monde. Toriel s'installa sur le canapé en compagnie de Papyrus, qui souhaitait la surveiller après cet acte de violence. Sans resta debout devant la chèvre tandis que Frisk apporta de quoi grignoter pendant qu'elle expliquerait. Attendant que la tension redescende un peu, ce fut elle qui prit la parole en premier, malgré tout.

« Je suppose que vous vous demandez comment j'ai pu faire ça, surtout vous, Sans et Papyrus, qui avez été à mes côtés presqu'à chaque instant. Eh bien, il y a environ un mois, je me baladais simplement dans la forêt de Snowdin avec Chara pour seule compagnie. J'ai glissé sur une plaque de verglas et je suis tombée dans un précipice... Du moins c'est ce qui aurait dû se passer. En puisant dans ma détermination... (Sans et Frisk entendirent un "Ahem" de la part de Chara) Oui je vais leur expliquer, Chara, j'y viens !

- Tu connais ce prénom ?! l’interrompit alors Toriel, surprise que Frisk en sache autant.

-... Oui, elle me suit depuis le début de mon périple dans l'Underground. Mais laisse-moi finir s'il te plaît, maman.

-D'accord... répondit-elle un peu à contrecœur.

- Donc, j'ai cru tomber, mais puisant dans la détermination de Chara, une plate-forme est apparue sous moi. J'ai alors pu la contrôler pour me sortir de ce mauvais pas ! »

Tous les membres dans la pièce étaient surpris face à ces révélations. Sans redressa sa veste contre lui avant de prendre la parole.

« En quoi ce serait la détermination de Chara qui t'aurait sauvée ?

-Eh bien une fois en sécurité, j'ai voulu tester ce pouvoir. Faisant apparaître et disparaître toutes sortes de choses. Cependant, au bout d'un moment, Chara a ressenti de la fatigue tandis que je me sentais toujours bien. J'en ai déduit qu'une partie de l'âme de Chara me maintenait en vie alors que j'aurais dû mourir de ma chute. Pour faire simple, je suis déjà une morte, j'en suis désolée, Sans... Je ne voulais pas te l'apprendre ainsi... »

Le crâne de Sans semblait noircir suite à cette révélation. Mais il redressa la tête, des larmes coulant désormais de ces orbites vides.

« Profitons du présent, princesse, tant que tu le peux encore ! »

Dit-il en souriant à son âme sœur. Seules les larmes qui coulaient prouvaient la tristesse qui l'avait envahi. Papyrus baissait la tête tandis que Toriel grommelait des injures. Néanmoins, elle regarda Frisk avant de lui annoncer la vérité sur sa présence ici.

« J..Je voudrais retourner voir Asgore, que ce soit au moins pour m'excuser... »

L'humaine lui répondit simplement d'un sourire avant de caresser son propre ventre. Savoir qu'elle était morte ne la dérangeait pas plus que cela, après tout elle portait l'avenir en elle. Souriant discrètement à Chara avant de regarder Toriel tendrement.

« Avant cela, j'aimerais que tu me laisses mettre au monde cet enfant. Il est tout ce que j'ai toujours voulu... Et ça fera un souvenir de moi à Sans. Je ne sais pas combien de temps la détermination de Chara me tiendra en vie. Mais pour l'instant, je suis sûre que j'arriverai au terme de ma grossesse... Oh et Sans ! Comme ça je serai plus naturelle »

Le squelette ne comprit pas de suite ce que Frisk était en train de faire. Elle passa une main sur son corps et toutes les fleurs qui la parsemaient disparurent... Sauf pour une grande, qu'elle laissa dans son œil, s’étant habituée à ne voir que d'un seul œil. Après une après-midi de discussions diverses et variées avec la reine, ils lui dirent gentiment au revoir, la laissant retourner aux Ruines en attendant le jour de la mise au monde de l'enfant.

Cool, la suite de cette histoire ! Je pensais que la visiteuse serait mal-intentionnée au début, mais du coup c'est génial de revoir Toriel

Quand Frisk arriva à terme, ce fut un peu la folie dans la maison. Étant donné qu'elle était humaine, personne ne savait comment s'y prendre, Sans fut obligé de faire des recherches de dernière minute pour que le petit être puisse naître sans risque. Il fit sortir tout le monde de la pièce et s'occupa de tout préparer pour la naissance de son enfant. Plusieurs longues heures passèrent avant que les cris de douleur de Frisk ne se taisent, suivis d'une longue minute de silence, tandis que Papyrus faisait les cents pas en grommelant des mots incompréhensibles. Undyne aussi était là, mais le comportement du grand squelette l'agaçait. La nervosité qui la prenait se retranscrivait au travers de sa jambe, qui tapait le sol, manquant de faire un trou dans le plancher. Elle s’apprêtait à hurler sur Papyrus quand Sans ouvrit la porte, il alla dans le couloir et referma la porte derrière lui. Le grand squelette vint directement vers son frère, posant ses mains sur ses épaules, la tension était lourde dans l'air. Cependant, Sans enleva rapidement les mains de son frère en souriant.

« Hehe, pas de pa-NIQUE voyons. Rien ne sers de MINOU-der sur son cas.

-SANS !!! Comment peux tu blaguer dans un moment pareil ! s'exclama-t-il face à l'air enjoué de Sans. Et peut être que tu pourrais nous dire si c'est une fille ou un garçon, non ?

- Ça m'intéresse de savoir aussi... Je m'inquiète depuis qu'elle est tombée par terre tout à l'heure... »

Sans souriait joyeusement, avant de se retourner vers Undyne et de s'apprêter à dire une autre de ses horribles blagues. C'est alors que Frisk ouvrit la porte, sortant avec le petit être entouré de linges dans ses bras.

« C'est une fille... Et je sais exactement comment je vais la nommer. Je vous prie à tous d’accueillir Fransy dans vos vies. »

Toute la nervosité qui était présente jusqu'à présent se dissipa tandis que tout le monde s'approcha d'elle, regardant Fransy de manière affectueuse. Comme pour dire bonjour, la petite ouvrit lentement les yeux, rendant ce spectacle encore plus mignon qu'avant. Changeant du tout au tout, l'atmosphère était désormais joyeuse... Sauf pour une jeune fantôme du nom de Chara. Elle avait ressenti la douleur de Frisk tout au long de l’accouchement pour ensuite se faire utiliser sa détermination pour remettre Frisk en forme. Elle était donc épuisée et dormait allongée dans les airs. Rentrant dans la chambre, Frisk déposa Fransy dans le berceau qu'avait offert Undyne. Elle ressortit et vint parler tranquillement et joyeusement avec ce groupe. Les quelques mois qui suivirent furent mouvementés d'une certaine façon. Fransy était assez capricieuse. Néanmoins, ses parents semblaient être comblés de joie. Un événement imprévu allait pourtant bouleverser ce petit paradis.
Une dizaine de mois après la naissance de leur fille, Frisk et Sans se baladaient tranquillement dans Snowdin, Fransy dans les bras de sa mère. Elle semblait curieuse et intriguée par chaque nouvelle chose quelle découvrait. Sans souriait en regardant le plafond de l'Underground, il semblait cependant pensif. Son amoureuse remarqua cela et lui posa cette question :

« Tu n'as pas l'air heureux, qu'est ce qui te rend si pensif ? »

Le squelette tourna sa tête légèrement vers Frisk avant de lâcher un léger soupir. Continuant de marcher en compagnie de ses deux princesses, il répondit simplement.

« Au contraire, je suis le monstre le plus heureux de l'Underground... Mais j'aimerais pouvoir donner un autre avenir à Fransy... Elle mérite mieux que de se retrouver enfermée sous terre.

-... Moi aussi j'aimerais pouvoir donner un autre avenir à Fransy. Demain, réunissons tout le monde y compris Toriel et allons confronter le roi de ce royaume dévasté...

-Je préférerais que tu ne te fasses pas OS-sir, sans quoi je pourrais te perdre de VUE. Mouahahahah.... Mais tu as raison... C'est le seul moyen d'essayer de forcer la Barrière. »

Frisk, heureuse, approcha doucement sa tête du squelette, s'apprêtant à l'embrasser... Fransy se mit soudainement à gesticuler vers la droite en faisant des légers bruits. Son père le remarqua et tourna le regard en direction de ce qui fascinait sa fille tandis que Frisk continuait d'approcher son visage. Tout à coup, il attrapa Frisk qui crut un instant qu'il voulait accentuer le baiser... Avant qu'il ne la place derrière lui en signe de protection. C'est alors que l'humaine perplexe par l'action de son tendre amour observa par dessus sa veste... Sa stupéfaction fut immense quand elle vit un squelette ressemblant à Sans qui les regardait avec insistance. Souriant joyeusement, l'inconnu fit un pas en avant de se faire entourer d'os de part et d'autre de lui, lui empêchant tout autre mouvement :

« Ohoh ~ Je vois que tu en es nerveux... Tu ressembles à un certain Fell que j'ai connu... Tu sais je n'ai pas envie de te tuer. Je veux juste l'humaine derrière toi. »

L'inconnu fit apparaître deux gants orange dans ses poings, brisant avec les os créés par Sans. Celui-ci s'avança légèrement avant de tourner légèrement le regard vers Frisk. Un dialogue silencieux s'installa entre les deux amoureux. Lui essayait de lui faire comprendre la dangerosité de la situation, tandis qu'elle lui annonçait qu'elle resterait à ses côtés quoi qu'il arrive. L'autre squelette en profita pour se téléporter derrière Frisk avec un sourire satisfait.

« Je n'ai pas le temps pour tes plaintes, oh ! mais quel malpoli, je ne me suis pas présenté... Je suis Dawn, maintenant adieu ~

- Noooooooon !!! »

Une masse rouge avait remplacé les gants de Dawn avant de se matérialiser en une faux rouge. Il allait attaquer Frisk quand son attention fut attirée ailleurs. La faux disparut aussitôt pour laisser place à un bouclier vert sur lequel une lance bleutée venait se briser. C'était Undyne, accompagnée de Papyrus, qui venait d'arriver sur le champ de bataille. Suite à cela, Dawn se téléporta dans les airs pour esquiver des os qui allaient sortir du sol sous lui. L'humaine n'avait pas bougé et regardait Dawn en serrant Fransy contre elle tendrement, elle ne se doutait pas que la vie de ses parents était en jeu en l'instant présent. Chara s'approcha de Frisk pour vérifier qu'elle n'avait rien, ce qui était le cas. Brisant le silence qui s'était imposé tandis que Dawn les regardait assis sur un Gaster Blaster, Undyne qui venait de se loger au côté de Frisk s'écria :

« Qui c'est lui ?! Pas une personne de votre famille je présume !

-Oh, je suis simplement Dawn ~ Je ne pensais pas devoir me battre aujourd'hui, mais rien ne vaut l’excitation que procure un combat ! Voyons combien de temps je vais mettre pour extraire ta détermination ! »

Dawn fit voler son Gaster Blaster près du sol, suffisamment éloigné de ses adversaires pour sauter au sol. Il s'arma à de nouveau de ses gants oranges avant de détruire la dizaine de lances qui lui fonçait dessus avec ses poings. Des os s'ajoutèrent ensuite aux lances. Dawn fut légèrement surpris du travail d'équipe dont faisait preuve le trio de monstres. L'ayant fait reculer de quelques pas à cause du nombres de projectiles, le groupe reprit confiance, jusqu'au moment ou l'intrus, attaquant avec plus de véhémence, fit un premier pas en avant... Puis vint un second... Et ainsi de suite, il avançait vers eux avec un sourire fou sur le visage tapant de plus en plus vite pour pouvoir se rapprocher de Frisk. Voyant cela Papyrus créa un énorme mur d'os à quelques mètres devant. Il y eut un silence d'une dizaine de secondes avant que le mur d'os ne se transforme en glace puis se brise en un million de morceaux. Il tenait désormais une dague cyan entre ses mains, d'où semblait provenir la magie ayant glacé les os. Dawn semblait sûr de lui en ce moment. Sans en profita alors pour l'envoyer dans la forêt grâce à sa magie de télékinésie. Cela marcha au delà de ses attentes, l'envoyant à des kilomètres plus loin brisant les arbres sur son chemin. Cependant Frisk et ses amis savaient qu'il ne tarderait pas à revenir. Les trois monstres se préparaient à vivre le pire tandis que l'humaine surveillait sa fille, posant un baiser sur ses cheveux tout en surveillant l'endroit où avait atterri l’intrus du regard...