Il n’y a pas de monstre sous mon lit,
Ni dans l’armoire, ni dans le couloir.
Les adultes voulaient me faire croire
Que je serais protégé en étant endormi.

Une partie avait raison, une fois tendrement assoupi
Plus rien ne m’attendrait et je rêverais avec sérénité.
C’est au plus profond des songes que je plonge
Serrant ma peluche favorite, je serais enfin sauvé
De tout ce que les gens ont pris de ma seule vie.

Une partie avait tort, plus dure est la chute du réveil
Quand tu passes du tranquille sommeil au travail
Dur et lâche, donné par un patron paresseux.
Parfois je regarde le ciel et contemple le vitrail
Correspondant à mes actes, pure vermeille.

Il n’y avait pas de monstre sous le lit,
Ni dans l’armoire, ni dans le couloir.
J’ai découvert pourtant un sombre soir
Qu’ils avaient déjà atteint mon esprit.

Les monstres ne se cachent pas sous les lits, ni dans les armoires ou couloirs,
Les monstres sont cachés en face de nous, à l’extérieur, pas dans le noir.

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Joli, très fluide et un rythme intéressant, j'aime bien

Très intéressant, j'aime beaucoup ce que tu fais en ce moment