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 Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P]
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Iskupitel

Iskupitel

Sire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel
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MessageSujet: Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P]   Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P] EmptyVen 17 Avr - 21:30

Attention, c'est vraiment très très nul x)

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Moscou, RSFSR

« Messieurs, commença le Secrétaire Général du Parti de Moscou, je vous ai rassemblés ici,membres du Politburo, dans un but de vous informer de la situation actuelle en Norvège. En effet, la Norvège, pays membre de l'OTAN, possède plusieurs bases de recherche nucléaire, chimique, bactériologique et militaire, ou BRNCBM. Mais je ne vous embêterai pas avec les longues explications des politiques sur ceci.

» En revanche, je vais aborder un autre point, pas si différent, de manière approfondie : j'ai toutes les raisons de penser que l'OTAN se prépare à nous attaquer. Est-ce à l'Est ou à l'Ouest de notre pays ? Je ne le sais, mais j'ai avec moi les renseignements SR de nos agents anciennement dormants à Paris, Londres, et dans toutes les capitales des pays de l'OTAN. Mais à présent que nous le savons, que faire ?

» En effet, ce n'est pas tant le fait mais le pourquoi qui m'intéresse. Pourquoi l'OTAN voudrait-il nous attaquer ? Nous connaissons une forte prospérité, nos soldats sont mûrs, bien entraînés, nous avons les armes, le pétrole et les véhicules, blindés comme légers, nécessaires et l'Otan veut nous attaquer ? Il y a deux raisons possibles à cela : Ou ils sont fermement décidés à nous empêcher d'utiliser notre armement nucléaire, Ou leurs dirigeants ont perdus la tête et ils ne savent plus quoi faire de leurs troupes.

» Il est possible, camarades, que notre pays soit en danger de mort. Et c'est sur votre organisation que j'espère sans failles que je me repose, car à présent je doute, camarades. Je doute que les renseignements de nos agents dormants et du KGB soient véridiques. Et s'ils sont faux, ce que j'espère sans honte, je n'aurai de cesse de faire vérifier chaque document circulant dans ces bureaux et ils se repentiront de m'avoir fait parler aussi longtemps malgré mon vieil age ! »

Les hommes se levèrent, applaudirent jusqu'à ce que le Secrétaire Général demande, d'un signe, la fin des applaudissements. Nicolaï Borovitch Broslav se leva.

« Camarade ministre de l'Armée, je vous donne la parole, dit le Secrétaire Général.

-Merci, Camarade Secrétaire Général. Je ne vous contredirai pas sur le dernier point que vous avez évoqué. Les membres du Politburo, tous autant qu'ils sont, et moi-même sommes tout à fait capables de résoudre une telle crise. Et je ferai une suggestion, la première, sur la façon de résoudre cette crise. Nous pourrions, nous devrions, même, prendre l'initiative avant l'OTAN, ce qui signifie attaquer en premier avec une force de frappe suffisante pour anéantir les premières et plus résistantes défenses de l'Occident.

» Si nous parvenons, avec votre accord à tous, à entraîner des troupes spécialement pour infiltrer les lignes ennemies et mettre hors service les moyens de communication des avant-postes occidentaux , nous avons une chance énorme de vaincre ! Le camarade Lénine l'avait dit, notre force repose essentiellement sur l'effet de surprise : « La surprise est le facteur le plus important de la guerre. Il y en a deux , la surprise tactique et la surprise stratégique. La surprise tactique est un art opérationnel dépendant d'un commandant d'unité habile. La surprise stratégique concerne la politique. » Notre mission est de faire régner la surprise stratégique. Laissons la surprise tactique aux militaires, il se débrouilleront assez bien comme ça, tant que nous ne les mèneront pas trop en bateau.

» Car comme toujours, nous devrons mentir. C'est, hélas, un facteur presque aussi important que la surprise, tactique comme stratégique. Le mensonge nous apportera la victoire, tant que nous mentons habilement. Comme ce salaud de fasciste nazi - vous savez de qui je parle - l'avait si bien dit : « C'est un fait, que les masses avalent plus facilement un gros mensonge qu'un petit. ». Je n'aime pas cet homme, mais je dois avouer qu'il était passé maître dans l'art de la démagogie et le mensonge patriotique.

» Ne pensez surtout pas que je vous demande de suivre son exemple, mais seulement de reprendre sa façon de voir et de vivre son art, son don, et de le mener à son terme.

» Pour récapituler, je vous exhorte, aujourd'hui, à entraîner des troupes spécialisées et à utiliser le mensonge à bon escient afin de prendre l'initiative à nos adversaires. »

Les membres du Politburo se levèrent une nouvelle fois et applaudirent quelques secondes, avant que le Secrétaire Général ne leur dise d'arrêter. Ce dernier se leva et fit face à Nicolaï Borovitch Broslav.

« Ce que vous dites là est une solution, camarade, mais je préfèrerais tenter d'éviter l'affrontement, même si nous ne subissons aucune perte au début. Car les États-Unis et le Canada seront toujours là pour aider leurs amis européens de l'OTAN. Notre seule chance de les vaincre totalement est de les attaquer depuis deux fronts, chose impossible dans notre état.
-Excusez-moi, camarade Secrétaire Général, mais je trouve vos arguments insuffisants : nous pourrions attaquer l'Alaska avec une petite force de frappe, afin de détourner l'attention des américains et des canadiens vers leur Ouest, tandis que nous attaquerions la Norvège avec les troupes restantes.
-Et si les américains font la même chose, camarade Ministre de l'Armée ? Que ferons-nous ?
-Je pense, camarade, que les américains feront, en effet la même chose que nous, et finiront pas se concentrer soit sur l'Ouest, soit sur l'Est. Ou bien ils enverront leurs troupes en Europe pour épauler leurs alliés, tout en demandant aux canadiens de s'occuper de l'Alaska et peut-être même du Kamtchatka. Ce qui est sûr, c'est que jamais les américains ne s'éloigneront trop de leur territoire : le Vietnam les a traumatisés.
-Mais dites-moi, camarade, intervint le Ministre de la Culture Borys Yulianovitch Vasiliy , l'Europe n'est-elle pas plus éloignée de leur territoire que l'Alaska ou le Kamtchatka ?
-Vous avez raison, camarade, répondit indifféremment Nicolaï Borovitch, mais l'Europe est « occidentalisée », « américanisée », pourrai-je même dire. En effet, l'Europe, à la différence de la Sibérie Orientale, est aujourd'hui remplie de « bars à putes » et autres bordels, de « fast-food »et autres bâtiments et entreprises de restauration rapide. Vous admettrez, camarade Ministre de la Culture, que la Sibérie n'est pas assez dotée, selon les normes américaines, de boîtes de nuit et autres lieux de débauche et en même temps de divertissement.
-Je l'admets. Mais tout de même, ils sont loin de leurs foyers, n'est-ce pas ? Donc ils sont tout de même éloignés de chez eux, non ?
-J'avoue ne pas réussir à vous suivre, camarade, s'excusa Nicolaï Borovit
-C'est simple, camarade Ministre : ce qui compte, ce n'est pas l'éloignement par rapport à leurs frontières, mais à leurs foyers, aux foyers des soldats américains, d'accord ?
-Oui...
-Donc si certains auront des foyers proches de l'Est de leur pays, par exemple à Boston, il y aura bien des soldats habitant à San Fransisco, vous me suivez toujours ?
-Oui...
-Donc, en résumé, l'Europe, malgré son occidentalisation, est tout de même, de mon point de vue, loin des États-Unis et donc une source de baisse du moral chez leurs soldats.
-Vous avez avancé des arguments sans vérification, camarade, conclut le Secrétaire Général du Parti, mais vous méritez votre récente ascension à ce poste, Nicolaï Broslav. Je vous remercie pour ce débat fructueux. La séance reprendra demain à 9 heures précises. J'exigerai de vous tous de la ponctualité, comme la quasi-totalité d'entre vous le sait déjà. Au revoir et Bonne Nuit ! »
Mourmansk, RSFSR

Dans l'intimité de sa cabine, le capitaine Volya Lyovovitch Giorgiy prit le temps de lire une deuxième fois, attentivement, le message reçu par l'officier de communication du sous-marin de classe 615, baptisé, et à juste titre, Искупитель, ou Iskupitel, signifiant '' Le Rédempteur ''. C'était le premier navire soviétique à ne pas avoir été baptisé du nom d'une personnalité. Son équipage était fier de cet honneur, et ils le montraient et lui faisaient honneur aux entraînements, démontrant sans relâche que ce nom était parfaitement choisi pour ce navire d'assaut, nommé, par l'OTAN, avec le code ''Quebec''. Lui-même le capitaine de ce magnifique sous-marin, il passait ses journées de permission à lire dans sa cabine ou à arpenter les couloirs internes, sortant lorsque le navire faisait surface et redescendant dès que l'officier de quart criait l'engagement de la procédure d'immersion.

Le capitaine, n'en revenant toujours pas, effectua de nouveau sa lecture, à voix haute cette fois-ci :

« MESSAGE IMPORTANT EN PROVENANCE DU STAVKA DE MOSCOU
À REMETTRE SANS LIRE AU CAPITAINE VOLYA LYOV GIORGIY, CAPITAINE DU ISKUPITEL, SOUS-MARIN DE CLASSE 615, MOUILLANT DANS LE PORT DE MOURMANSK.

Capitaine Volya Lyoovitch Giorgiy, la Stavka de Moscou vous a mandaté pour effectuer des missions de reconnaissance dans les environs de Franz Josef Land. Votre première mission est de vous rendre au Sud de Hooker Island, île au large de laquelle un destroyer léger vous transmettra les informations sur votre prochaine mission, qui se déroulera probablement près de Svalbard, Norvège. Votre femme est déjà informée de votre départ. Nous l'avons prévenue de l'éventualité de votre non-retour.
Comme vous le savez, capitaine, ce message est strictement confidentiel et doit être incinéré dans les plus brefs délais.
Si vous réussissez cette mission de reconnaissance, vous serez promu directement au rang de colonel et recevrez le commandement d'un porte-hélicoptères de classe Moskva.
Nous vous remercions d'avoir été volontaire pour cette mission dont la mise en œuvre est entièrement sous le joug du camarade Ministre de l'Armée.
Bonne route à vous-même, à votre équipage et au 615 Iskupitel.[/b]
Message du Stavka de Moscou, 21 septembre 1981,
En provenance du Kremlin et en destination du 615 Iskupitel,
Classé secret défense – code de classification 6659KGB1123M
»


Le capitaine était toujours troublé. Pourquoi lui ? Il n'était pas le seul sous-marin dans la mer de Barents, et encore moins le plus proche de la cible.
Troublé, il replia la lettre, prit son briquet et en enflamma le coin avant de la poser dans une assiette en métal et de la regarder se consumer, avachi sur son fauteuil. Il récupéra ensuite les cendres, se pencha au hublot de sa cabine. Il vérifia que personne ne le regardait et versa le tout dans la mer. Les cendres se dispersèrent dans l'eau, et bientôt elles sortaient du port pour ensuite partir loin de l'URSS et de Mourmansk, leur direction définie par les courants océaniques.

Base Militaire Secrète Kuolan-4, Péninsule de Kola, RSFSR

« Allons, messieurs, les encouragea le général Rotislav Vladovitch Venyamin, on recommence une dernière fois et ensuite vous aurez toute la journée pour vous reposer ! »

Les soldats s'arrêtèrent devant lui, le saluèrent tous ensemble, bien disciplinés et rejoignirent ensuite au pas de course la colline. Leur marche était cadencée, rythmée par la mélodie grandiose et très marquée de l'« Internationale », ou Международный, prononcé Mezhdunarodnyi. Étant donné que c'était l'hymne du Parti de Moscou, le Parti Unique, le Parti Communiste, les soldats étaient heureux de proclamer sa gloire en le chantant à tue-tête, sans peur que cela provoque des problèmes pour eux-mêmes ou leurs proches.

Le général, lui, marcha tranquillement vers sa Lada – la seule voiture allant aussi vite en marche avant qu'en marche arrière – et la mit en marche. Il emprunta l'étroit sentier menant vers le port et l'aérodrome. Arrivé, après quelques minutes, à l'héliport, il monta dans l'hélicoptère Mil Mi-24, nom de code Hind pour les forces de l'OTAN.

Le pilote de ce dernier avait déjà allumé le moteur et dès que le général eut pris place et se fut attaché correctement, il décolla, puis pivota en direction du Sud-Est.

Sur la colline, les soldats étaient déjà arrivés, mis en position. Ils n'attendaient plus que le signal du général Venyamin. L'officier du régiment, le commandant Stanimir Lavrentovtich Zinoviy, faisait les cent pas devant la carte de leurs objectif du mois suivant. Tous en Norvège, autour de la baie de Kirkenes, à la frontière Soviétique.

Le général fit signe à Zinoviy de le suivre et se porta à hauteur des officiers de pelotons et de bataillons.

« Messieurs, commença-t-il, dites moi à nouveau ce que doivent faire vos subalternes hiérarchiques directs ?
-Ils doivent nous obéir quelles que soient les circonstances, camarade général.
-Affirmatif, capitaine. Dites-moi, à présent, ce que VOUS devez faire, camarades.
-Nous devons obéir à vos ordres, camarade général, répondit l'un des officier presque instantanément.
-Affirmatif, lieutenant. Imaginez maintenant que notre position soit repérée par l'ennemi capitaliste en temps de guerre. Que faites-vous ?
-Camarde général...
-Oui, capitaine Gennadiy ? Souhaitez-vous répondre à ma question ? »

Après quelques secondes de réflexion, le capitaine prit finalement la parole.

« Je dirais aux hommes de se mettre à l'abri dans le bunker, de se disperser ou bien encore de se cacher sous les véhicules pour échapper à la vue de l'ennemi, camarade général.
-Bien, mais vous pourriez faire de meilleures choses. Quelqu'un d'autre ?
-Oui, camarade général.
-Parlez, major. Prouvez-nous que même un sous-officier peut réagir aussi bien voire mieux qu'un haut-gradé, voulez-vous ?
-Malgré mon faible grade, camarade, je sais que la première chose à faire alors est de se soustraire à la vue de l'ennemi puis de contacter par radio le Stavka de Moscou et de demander de l'aide.
-Bien. Quelle sorte d'aide ?
-Pouvez-vous reformuler la question, camarade général ?
-Quelle sorte d'aide ? Un soutien aérien ? Maritime ? Ou bien de l'infanterie ? Des blindés ? Ou bien encore secours hospitaliers ? Le soutien d'un bataillon ? D'une compagnie entière ?
-Un soutien aérien, accompagné d'un bataillon SAM, camarade général.
-Pourquoi ne réquisitionner qu'un bataillon lorsque vous pouvez demander une compagnie SAM complète, avec ses commissaires et ses blindés ?
-Pour une raison simple, général : Un bataillon suffirait et serait plus facile à dissimuler qu'une compagnie. De plus, réquisitionner une compagnie permettrait à l'ennemi de nous infliger des pertes plus que futiles et de repérer notre force militaire.
-Bien, major. Je suis content de vous. Rompez, messieurs. J'ai changé d'avis. Dites aux hommes d'aller prendre une douche. Ils sont libres jusqu'à après-demain, 8H. »

Les officiers rejoignirent leurs pelotons et bataillons respectifs. Le général les observa partir gaiement, chantant de nouveau, haut et fort, montrant leur fierté d'appartenir à l'Armée Rouge, l'Internationale. Malgré ses nombreuses années de commandement, il nous pouvait s'empêcher de rester sentimental à la vue de tous ces jeunes hommes fiers d'être sous on commandement. « Comme quoi, se dit-il, le sentimentalisme n'est pas forcément incompatible d'autorité et d'esprit militaire stratégique, contrairement à ce qu'avaient dit ses supérieurs avant ses promotions successives. »

« Commandant, Zinoviy, appela le général alors que ce dernier ramassait ses cartes, venez ici.
-Oui, camarade général ? Que puis-je faire pour vous ?
-Remettez vos cartes en place.
-Bien. »

Les cartes installées, les deux officiers les étudièrent pendant plusieurs heures. Le général considérait qu'une  bataille non préparée était une bataille perdue d'avance. Pour toujours respecter cette règle qu'il s'était lui-même imposée, il planifiait les conflits plusieurs heures ou plusieurs jours auparavant. Lorsqu'il devait organiser une contre-attaque ou une attaque surprise en peu de temps, il avait déjà tout planifié, car « Le général  Rotislav Vladovitch Venyamin a étudié chaque terrain d'affrontement possible aux frontière de l'URSS pour son propre compte On dit même qu'il conserve chez lui tous ses rapports de bataille et ses observations préliminaires, afin de pouvoir intervenir n'importe où rapidement et en ayant minutieusement préparé plusieurs possibilités d'attaque, de repli et de sabotage. », d'après le Ministre de l'Armée Grigol Imedovitch Okhropir , prédécesseur du camarade Nicolaï Borovitch Broslav.

Durant ces deux heures, un itinéraire fut choisi, un plan de repli défini et le positions ennemies repérées. La guerre n'était pas encore déclarée, mais les deux hommes savaient que les politiques ne tarderaient pas à le faire. Alors ils seraient prêts. Alors ils lanceront le déchaînement des forces soviétiques en Europe du Nord. Alors l'OTAN capitulera. Alors la Révolution Prolétarienne Mondiale s'opérera. Alors Lénine sera présent sur toutes les places de tous le villages et de toutes les villes de tous les pays de tous les continents, pétrifié, non par frayeur, mais par stupeur. Par stupeur de voir que tous les peuples du monde se sont révoltés et ont respecté ses idées et engagements, par stupeur de se rendre compte que si peu de temps s'était écoulé depuis sa mort et que déjà il régnait en libérateur sur le monde.

A la fin de leur préparation tactique, la nuit tomba, sombre, rapidement, sur le camp d'entraînement. Rotislav retourna à sa Lada et la mit en marche. Arrivé à l'entrée, les soldats de garde le saluèrent, soulevèrent la barre à contrepoids rouge et blanc, ouvrirent la lourde double porte de blindage antichar, la lui ouvrirent. Alors que la voiture s'éloignait, l'un des deux gardes, Boris, de son vrai nom Abdallah, égorgea rapidement son collègue avant de se saisir d'un petit boitier d'où sortait un interrupteur, l'actionna. Quelques secondes plus tard, la voiture soviétique contenant le capitaine se réduit en cendres après une énorme explosion qui fit trembler le sol.

Abdallah vit les soldats accourir. Lorsqu'ils s'aperçurent que le boîtier et le couteau gorgé de sang étaient dans les mains de « Boris », ces derniers s'en emparèrent. Il ne résista pas. Il avait accompli sa mission pour Allah, il pouvait à présent mourir.

Le terroriste islamiste avait été ingénieux : Il avait placé, dans le boîtier, deux détonateurs et donc deux bombes. Le premier détonateur était à effet immédiat, c'était celui qui fit exploser le C-4 placé sous la Lada du général.

Le second détonateur actionnait le mécanisme de compte à rebours de la seconde charge d'explosifs, placée sous le poste de contrôle où il se trouvait, en compagnie des soldats soviétiques. Pendant que les russes arrivaient, le compte à rebours s'écoulait, de sorte que lorsqu'ils attrapèrent Abdallah, la bombe explosa et tous moururent, y compris le terroriste de 25 ans qui clôt les yeux quelques instants avant le moment fatidique, adressant une prière silencieuse à son Dieu, pour qui il avait agi.

L'air s'était fortement réchauffé et ce fut ce qui fit se lever Vladislav, parachutiste dans la 1ère armée aéronavale, fleuron de l'armée russe, basée en attente d'ordres du Stavka de Moscou à Mourmansk. Il n'était pas tard et la nuit était à peine tombée, mais le jeune homme se sentait étonnement éveillé, comme prêt à l'action la veille de la bataille. Mais cette sensation lui était inconnue, car son baptême du feu était en attente avec sa flotte de 20 navires, dont un porte-aéronef de classe Kiev, trois porte-hélicoptères de classe Moskva, deux destroyers de classe Sovremennyy, six frégates de classe Riga et six corvettes de classe Wanushka. Les sous-marins ne possédaient pas de base fixe et ceci faisait leur force et la force de la Marine Soviétique.

Sortant de sa chambre, descendant les escaliers de pierre aux rampes mal entretenues, il pensa que l'état-major avait bien fait de ne pas construire de baraquements pour les troupes stationnées temporairement dans la capitale du district nordique, car de ce fait les soldats devaient loger dans de petits hôtels particuliers dont les propriétaires étaient bien entendu ravis d'accueillir les représentants de leur indépendance, l'armée qui les avait libérés du joug impérialiste durant la révolution bolchevik, l'armée qui avait repoussé la dictature et amené les idées occidentales de paix, de liberté et de marxisme-léninisme dans le pays tout entier, car pas un citoyen soviétique n'était au courant des idées gouvernementales et c'était là un exploit de communication, mis en place avec l'aide de courageux et quelque peu suicidaires hérauts, chevauchant, entouré de dizaines de personnes sur de longs, sinueux et récents rails métalliques, crachant la fumée et pestant contre le givre, régulièrement alimenté de frais charbon tout droit importé des mines anglaises de Liverpool ou des environs de la cité industrielle fortement exportatrice et également fortement gangrenée par ce minerai dont seuls les riches pouvaient disposer, et ils ne s'en privaient surtout pas, en raison de leur cupidité maladive, chose qui les obligeait à amasser cet or et cette gloire immarcescibles dans le seul et unique but de se rendre encore plus riches en rendant les pauvres encore plus pauvres, mais il ne fallait surtout pas croire que seules les extrêmes étaient protagonistes d'une telle incohérence sociale, les classes moyennes rejoignant pour l'occasion et pour le plus grand bonheur des classes aisées les classes pauvres – et si ce n'était le cas au départ, les britanniques au revenu moyen devenaient très rapidement des britanniques pauvres, toujours aussi honnêtes, dévoués et travailleurs mais au pouvoir d'achat réduit dans le même temps – alors que les bourgeois disaient au revoir à leur argent et biens et bonjour au capitalisme financier le plus simple et le plus implacable qui soit, malgré que les États-Unis ne les aient pas encore envahis commercialement, avec leurs fast-foods, leur débauche et leur liberté trop grande, comme par exemple cette affabulation proposée par leurs dirigeants qui leur autorisait le port légal de l'arme de petit calibre, car en voulant réduire le crime et permettre aux citoyens de se défendre, l'État armait les criminels, chose que jamais – Ô grand jamais ! - l'URSS n'aurait  mis en place, chose qui permettait aux services de police de savoir que lorsqu'un cadavre était retrouvé blessé ou tué d'une balle, le criminel ne pouvait être qu'un soldat mais l'armée était trop vertueuse, trop dévouée et trop résistante à la vodka pour céder à la tentation religieuse quel que soient le culte et les tendances personnelles des membres de l'Armée Rouge, soigneusement choisis à l'inscription par des agents du KGB, les services secrets soviétiques, qui leur faisaient passer un test d'aptitudes et de santé morale car selon les doctrines énoncées par Lénine, un soldat doit être résistant physiquement et psychologiquement, car un soldat défaillant dans sa pensée défaillira durant la bataille et ses camarades soldats défailliront à leur tour de le voir défaillir ; c'est ainsi qu'un général talentueux perd une bataille et également ainsi qu'il fait perdre la guerre, car en voyant ce général défaillir, ses camarades généraux défailliront à leur tour, troublés de cette réaction aux choses auxquelles ils étaient entraînés depuis leurs classes, gagner une bataille en sacrifiant le moins d'hommes qu'il leur était possible, sans compromettre pour autant le succès de la mission, car qu'est-ce que la mort d'un homme à côté de la survie de sa Nation, car l'homme peut bien être marié et avoir sept enfants que le peuple qu'il sauve en remettant sa vie entre les mains de son supérieur peut faire dix fois plus, vingt fois plus, plusieurs centaines, plusieurs milliers de fois plus ; c'est ce qui guidait les hommes, qui guide le peuple russe et ce qui guidera demain tous  les peuples du fait de la Révolution Prolétarienne Mondiale ; ces exemples sont nombreux et ceci n'est qu'un fragment des pensées de Lénine, guide de la Liberté et Marianne ou Washington de la Russie, cette belle Russie heureuse de se trouver dans ces conditions si favorables à son développement économique, culturel et social, choses fondamentales du bonheur populaire, également constitué de tierces attentes, futiles, mais tout de même instaurées par le gouvernement soviétique de tous temps, afin d'éviter de possibles troubles dans la population et un passage révolutionnaire vers le capitalisme, clairement et fermement abhorré.

Le trottoir pavé bordait la route mal goudronnée et peu entretenue, mais les constructeurs automobiles locaux le sachant, ils avaient développé de formidables suspensions, capables de convertir ces bosses en sensation à peine perceptible par les passagers, selon les standards communistes, qui appelaient un nid de poule un rapide vallon et une bosse un défaut de fabrication de la route. Dans leurs véhicules motorisés, les habitants de Mourmansk s'étaient depuis longtemps habitués à ces petits désagréments routiers et les réelles victimes étaient les nouveaux arrivants et les soldats de passage ou temporairement arrêtés dans la cité portuaire, qui toute la durée de le séjour en étaient fortement secoués, en bons urbains qu'ils étaient, se déplaçant principalement en voiture et étant là obligés de marcher ou de subir ces perturbations.

Durant quelques minutes encore, Vladislav marcha, guidé par la chaleur inhabituelle qui l'avait réveillé. Au détour d'un bâtiment de pierre grise, criblé d'affiches enjoignant le peuple à soutenir Staline en ces temps troublés par deux choses : d'un côté les affrontements en Asie Mineure et, d'autre part, l'embargo américain sur les produits de première nécessité, que ces derniers détestaient exporter, malgré leur expérience dans ce domaine, vieille de leur indépendance, il remarqua quelque chose d'anormal. Il hésita entre appeler les autorités ou aller voir lui-même. « Prévenir la police ne servirait à rien sans savoir ce que c'est, donc je vais voir », réfléchit-il en toute logique. Cette chaleur, inhabituelle et persistante se faisait perturbante et se trouvait amplifiée par sa proximité. Tout ce que le soldat pouvait apercevoir, c'était du rouge flamboyant, de la fumée noire et un toit de maison modeste. Mais le plus effrayant était que le silence était le plus absolu, un silence de mort, qui troublait plus sûrement qu'un cadavre frais sous les yeux, plus sûrement qu'un tourbillon en pleine mer, plus sûrement qu'un silence interrompu de claquements d'os à vif, plus sûrement qu'un politicien incapable de parler en public ou pire, bégayant. Lorsqu'il put toucher le mur de la maison derrière laquelle se trouvait l'incendie, Vladislav la chaleur était si importante qu'il était tenté de se dévêtir partiellement, malgré les couches de neige présentes à quelques centaines de mètres mais qui, ici, avaient fondu, laissant place à de grandes flaques d'eau tiède, chose tout simplement irréaliste à Mourmansk, qui se trouve en zone polaire, et à plus forte raison en cette saison, car l'hiver brûlait les habitants de la ville mieux qu'un dépôt de pétrole en proie aux flammes abyssales déchaînées par l'aviation américaine.

Prudemment, prêt à la lâche fuite à tout signe de danger, il fit le tour du bâtiment jusqu'à voir la cause de son réveil : une voiture brûlait vivement et, plus loin, à une barrière, devant une cabane de planches rouges, un autre incendie s'était déclaré. Contrairement à ses attentes, le feu n'était pas arrêté par l'eau bondant le sol et il se décida après quelques instants à se rendre en courant à son hôtel afin de prévenir les autorités et les pompiers en premier. Il courut, son souffle chaud se fondant dans le froid sombre de la nuit en petit nuage de buée qui s'évaporait dans l'instant, incapable de résister. Ses jambes s'agitaient en rythme, bon militaire qu'il était, ne pouvant perdre la cadence disciplinaire exigée par les supérieurs, quel que soit leur grade et quelle que soit l'amitié – ou l’inimitié- qu'ils partageaient avec leurs soldats. Ayant prévenu les secours, il retourna sur le lieu de l'incendie pour vérifier que les flammes ne donnaient pas lieu à un incendie gigantesque, attendit quelques minutes puis entendit arriver les sirènes, demandant le passage à tout véhicule qui serait en présence. Au détour d'un bâtiment rouge, il les vit, cahotés par la mauvaise route, fonçant à toute allure vers le lieu qu'avait indiqué Vladislav. Ce dernier avait d'ailleurs arrêté le feu et ce fut cet instant que les flammes choisirent pour contre-attaquer. Léchant les bottes du soldat, elles commencèrent à prendre prise sur le tissu brun de ses chausses. Ne s'en étant pas rendu compte, il ne put s'en débarrasser et il sentit les brûlures lorsque les flammes en étaient déjà au thorax du jeune homme. Il se roula par terre, dans l'eau qu'il avait espéré rencontrer mais qui, malheureusement pour lui, s'était évaporée. C'est en le voyant se rouler sur le goudron, entouré de flammes, que les pompiers vinrent l'aider, l'aspergeant d'eau glacée, qui lui procura un immense soulagement, suivi d'une hypothermie qui le cloua sur place, les vêtements collés à la peau, immobile devant les soldats du feu. Il fut conduit dans un de leurs camions et on lui donna une couverture de survie afin de tenter de le réchauffer. L'objet fit son œuvre, et Vladislav retrouva la sensation des extrémités de ses membres. Bien qu'encore blessé et instable, il put entendre la conversation que tenaient les hommes qui veillaient sur lui :

« Rah, encore un putain de terroriste islamiste, fait chier... J'voulais du boulot, mais pas de cette manière là...
-Eh ! Moi ça me dérange pas ! Si ça continue, on devra nous-mêmes foutre le feu à des bâtiments pour les éteindre après, alors qu'un de ces salauds d'arabe crève en nous donnant du boulot, on fait d'une pierre deux coups, tu vois ?
-Ouais, j'vois, mais n'empêche, j'aimerais bien que tout r'devienne comme avant, quand on avait à manger et peu d'boulot...
-Mouais... 'Faudra qu'on réveille l' « honnête citoyen », non ?
-Pas tout de suite, attends un peu... Ah mince, il est déjà réveillé !
-Bon, tais-toi alors. »

Les deux hommes se turent et patientèrent dans le silence le plus total que Vlad se rendorme, ce qu'il ne tarderait pas à faire, épuisé par la douleur. Seul avec ses pensées, il occupa le sommeil qu'il avait à faire tourner une assiette rouge sur un AK-47, devant les commissaires de l'Armée Rouge qui le terrorisaient depuis son premier jour sur la base d'entraînement soviétique du sud de Moscou, en plein milieu d'une saison mordante d'hiver. Leur rôle, celui d'effrayer les nouvelles recrues comme les plus vétérans afin d'assurer une loyauté indéfectible envers Staline, était clairement rempli avec un zèle peu apprécié par les subordonnés de ces grands hommes sombres et vêtus chaudement, coiffés de la traditionnelle et exigée casquette militaire ornée de l'étoile rouge communiste, étant eux-mêmes de fervents membres du Parti de Moscou.

À son réveil, il était toujours dans un véhicule étrangement ressemblant, mais les deux hommes à l'avant n'étaient pas les mêmes et n'avaient pas la même voix. Le véhicule était en mouvement, et le réveillé, ne pouvant voir la route ni la destination, ne pouvait que subir les soubresauts cahoteux de la route. Du fait du mutisme des conducteurs et du sien, Vlad put écouter les nouvelles prononcées rapidement à la radio communiste russe. Ainsi, il apprit que dans le sud-est du pays, à la frontière mongole, un forcené étranger avait embouti le poste de douane avec sa voiture capitaliste avant d'être interpellé par les forces de l'ordre de la glorieuse Mère Patrie et emmené vers le consulat de son pays d'origine. De même, un nouveau drame avait secoué Prague, capitale de la Tchécoslovaquie, pays allié de l'URSS ; des étudiants ayant été contaminés par le capitalisme lors d'un voyage scolaire expérimental entre la Norvège et Prague se sont soulevés avec la volonté d'assassiner la population innocente et travailleuse de la grande ville, causant l'arrivée des blindés de l'armée soviétique alliée et la mort d'un grand nombre de révoltés. Enfin, l'attentat dont il avait été tout d'abord témoin et ensuite victime avait déjà été relayé à la radio, symbole selon Vladislav de l'efficacité des services de journalisme du Parti.

Après plusieurs minutes de route, le camion s'arrêta et la porte dont la vue était la seule activité que pouvait apprécier Vlad s'ouvrit, laissant apparaître deux hommes chauves vêtus de blanc. Ils descendirent la civière sur laquelle était allongé le soldat et l'emmenèrent à l'intérieur d'un haut bâtiment sombre dépourvu ou presque de fenêtres. Là, des femmes toutes de blanc vêtues le soignèrent des brûlures qu'il avait reçues quelques heures plus tôt.
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Meredith Epiolari

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MessageSujet: Re: Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P]   Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P] EmptyVen 17 Avr - 22:22

Il y a un problème avec une de tes balises gras Smile

Sinon, j'avoue que je suis assez impressionnée de voir qu'on puisse écrire un truc comme ça, même si ce n'est pas ma tasse de thé Razz
Le style est très "militaire" mais si l'on aime ce genre d'histoire c'est pas si mauvais je trouve Wink

Je reconnais qu'à certains passages j'ai eu des "moments d'absence" parce que c'était un peu long ou lourd ou compliqué, je sais pas ^^

Ce qui m'impressionne c'est qu'il fallait quand même être pas mal renseigné sur le sujet et que tu l'étais. Mais je préfère quand même ce que tu écris maintenant, c'est plus accessible et moins rebutant ^^
Je suis sûre que tu as fait exprès d'écrire une phrase si longue et je t'en veux de me l'avoir fait lire Razz
 
Iskupitel

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MessageSujet: Re: Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P]   Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P] EmptyVen 17 Avr - 22:55

Je l'ai corrigé le problème de balise, et ce depuis longtemps Razz

Je n'étais pas si informé que cela, c'est juste que j'avais lu un Tom Clancy à l'époque, Tempête Rouge ^^

Et pour la phrase... on venait de m'apprendre que Marcel Proust était connu pour ses longues phrases. Alors j'ai défié Proust Very Happy
 
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MessageSujet: Re: Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P]   Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P] EmptySam 18 Avr - 12:22

Au fur et à mesure de la lecture :

"Dites aux hommes d'aller prendre une douche"
Ah ben oui, pourquoi pas :')

Et un terroriste maintenant, mon dieu mais c'est génial xD

Sinon, mes réactions sont globalement les mêmes que Meredith, je ne sais pas à quel âge tu as écris ça mais l'ambiance m'a plutôt plu Smile

C'est tellement mignon en fait Tselom Maskirovki - Maskivrovka 1 [P] 3881072848
 
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