| | DSpiricateGreen Father Messages : 316 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 27 | Sujet: Premier texte pondu par le Green Father [P] Ven 17 Avr - 22:00 | |
| C'est le texte le plus ancien que j'ai dans mes archives. Fanfic d'un mmorpg, donc cherchez pas forcément le sens. Commencé en février 2012. Aucune retouche apportée depuis février 2012. "Enjoy". - Prologue :
La nuit qui venait de se terminer aura du mal à sortir de la tête des habitants d’Ilya. En effet, la ville était plus enchantée que d’ordinaire. Une des preuves étant le conseil des anciens d’Ilya réuni au grand complet, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de cent ans. Le conseil réunissait les trente messagers les plus importants. Parmi eux, on pouvait reconnaître le vieux Sage Babama, tuteur de tous les apprentis messagers des sprites, King le roi de Kaslow, « 1 » le plus puissant guerrier de Saphaël et gladiateur sans pitié, Delphes, oracle dont la renommée est mondiale mais surtout connu pour son mystère et son talent de divination, et bien sûr le plus important d’entre eux Merlin, le président du conseil. Les trente étaient réunis autour d’une sorte de sphère lumineuse dont le diamètre équivalait la taille d’un être humain. Un grand silence s’installa puis une voix sembla émaner, prononçant ces quelques mots : « J’apporte en vous la parole du Roi des Sprites. Un jour viendra où Saphaël sera enfouie sous les ténèbres, la corruption envahira la plupart d’entre vous et vous tuera petit à petit. Le seul espoir repose sur une force, une force qui naîtra le jour où la raison l’emportera sur la folie, où un seul messager comprendra la véritable raison de son existence. Trouvez ce messager, avant qu’il ne soit trop tard… » La sphère disparut laissant place à un nouveau silence vite rompu par les discussions et les gloussements d’effroi émis par les villageois. Soudain, la voix réapparut prononçant juste : « Dans 18 ans. »
- Chapitre 1 :
Deux mois passent durant lesquels Babama m’obligeait à tuer des gélapins en répétant sans cesse les mêmes phrases : « Va au bout de tes forces ! », « Ne te décourage pas, tu seras bientôt l’un des plus grands ! », « Je sais que pour toi c’est long, mais mon rôle est de te préparer au combat en t’apprenant les bases à la perfection. » M’enseigner les bases du combat à la perfection, c’est bien gentil, mais quand je vois une trentaine de messagers commencer après moi et finir avant moi, je me dis plus que je suis nul qu’autre chose. Mon entraînement a commencé il y a deux mois, lorsque j’ai eu onze ans, comme la plupart des novices. Je dis la plupart car c’est l’âge fixé par Babama pour commencer l’entraînement. Sauf que certains commencent plus tôt, voire dès qu’ils peuvent marcher, mais ils sont rares à commencer si précocement, car leurs parents préfèrent les élever le plus longtemps possible avant de les laisser partir. J’ai commencé à onze ans. Pas à cause de mes parents, je ne les ai jamais connus. C’est Babama qui m’a élevé. Il a voulu m’éduquer correctement avant de m’entraîner. Mais tous les apprentis messagers commencent à onze ans et je ne suis pas une exception. Je me demande pourquoi il s’occupe beaucoup plus de moi que les autres. Je lui ai déjà demandé. - Il y a des choses que tu ne comprendras que plus tard, me répondit-il. Moi même je n’y comprends rien aujourd’hui. Seulement, je t’ai trouvé avec une lettre signée d’un ami, où l’on me demandait de m’occuper de toi. Je ne t’en dirais pas plus. Je ne me suis pas obstiné. Je connais Babama depuis ma naissance et je sais quand il ne veut pas me donner quelque chose, même en m’acharnant. Mais je l’admire quand même. Un vieil homme doté d’une longue barbe blanche qui descendait jusqu’à ses genoux, d’où provient son surnom du « vieux sage barbu ». Il sait toujours quelles décisions prendre et elles s’avèrent toujours les bonnes. Je pense même que c’est grâce à lui que l’île de Siwa est le seul endroit où les novices peuvent s’entraîner en toute sécurité. Je tue encore cinq gélapins lorsque j’entends Babama changer de phrase pour la première fois depuis deux mois : -Pyt, tu as assez tué de gélapins ainsi. J’ai prévenu le colonel Muha pour ton choix de classe. Je suppose que tu as déjà une idée ? -Je pensais faire boucher de gélapins, ironise-je, content d’en avoir fini avec eux, mais je crois que la magie me tente plus. -Au moins tu as de l’humour, enchaîne Babama. Une qualité rare en ce monde si corrompu. Je l’ai cru dépressif lorsqu’il a dit cette phrase. Il reprit : -Muha habite au village de Siwa, à l’ouest. Tu ne pourras pas louper sa maison, tous les novices s’y précipitent. Babama a juste le temps de me refiler une lettre pour le chef du village Ludaumann que je fonce en direction de Muha, accompagné fidèlement de mon Sprite baptisé « Solarkill », en raison de sa couleur jaune flamboyante et de ses nombreux pics sur le crâne. Assurément, il a dû exprimer son mécontentement sur le choix de son nom, mais finalement, il me dit que « Solarkill », c’est joli par rapport à un autre Sprite qu’il a croisé qui s’appelle « 2 ». Solarkill fait partie de la tribu des Murmurlune spécialisé dans la fabrication de bâtons de sorciers. Mon rôle, en temps que futur messager des sprites, étant de faire progresser mon Sprite, j’espère au moins être un bon maître pour lui. Plongé dans mes songes, je n’aperçois même pas l’apprenti messager qui se reposait allongé sous un arbre. Même l’avertissement de mon Sprite – qui hurle pourtant aussi fort qu’un rottweiler aboyant – ne parvient pas à m’empêcher de trébucher sur le pauvre novice surpris par ma maladresse. - Serais-tu myope ? se moque-t-il. - Je suis désolé pour le dérangement, m’excuse-je. J’étais tellement excité à l’idée de devenir enfin ensorceleur que je m’étais perdu dans mes pensées et … L’apprenti me coupa brusquement : - Trèves de bavardages ! je ne vais pas faire toute une histoire pour un être aussi ridicule qu’un gélapin pingouin. Va-t-en ! Et évite de recroiser mon chemin, je n’ai pas envie que quelqu’un soit blessé. Avant de reprendre le chemin vers le village qui n’était plus qu’à une centaine de mètres, j’observe attentivement cet enfant, sûrement âgé de onze ans comme moi. C’est un garçon assez grand et maigre, de longs cheveux bruns et des yeux d’un bleu profond ornent son visage. Je me demande même si c’est un elfe à cause de ses oreilles assez pointues, mais j’oublie qu’ils n’existent que dans les contes. A en croire sa robe et son bâton, c’est un ensorceleur. Son Sprite doit être aussi paresseux que lui, le mien me disant que ce n’est pas normal qu’un Sprite travaille aussi peu, mais bon, comme je le dis, ce n’est pas le mien. Je reprends ma route et j’arrive vite au village. Je donne vite la lettre à Ludaumann et je me dirige expressément vers Muha. Babama m’a dit qu’il y aurait du monde, sauf que je ne vois personne, même pas le colonel.
- Chapitre 2 :
Ludaumann arrive en courant comme il le pouvait - le pauvre doit avoir au moins 70 ans. Apparemment, lui aussi n’est pas au courant que Muha n’est pas là. Il tente en vain de l’appeler. Le colonel doit être parti pour Saphaël, Babama m’a prévenu qu’il partait souvent en ce moment pour accompagner les messagers sur le continent. Je le regarde d’un air étonné. Il tient dans sa main droite la lettre que je lui ai transmise. Il regarde autour de lui si Muha se trouve quelque part aux alentours puis il me demande : - Petit, tu sais où est le colonel Muha ? - Non, malheureusement. J’espérais qu’il soit là moi aussi pour pouvoir choisir ma classe, mais j’ai l’impression qu’il a quitté l’île. - Nom d’un Sprite sombre ! jure-t-il. L’île est en danger, s’il n’est pas là, qui va la sauver ? - Que se passe-t-il, monsieur ? lui demande-je poliment. - Le baron ancestral est revenu. En général, Muha demande aux nouveaux de s’en occuper, mais aujourd’hui le géant est beaucoup plus fort que d’habitude. Lorsque cela se produit, le colonel lui règle son compte personnellement, de peur de blesser les apprentis. Seulement, s’il est sur le continent, il ne revient pas avant une semaine, et le baron pourra causer d’importants dégâts durant. Soudain, une idée me vient à l’esprit. Si je battais le baron ancestral, je gagnerais sûrement le respect de Ludaumann, et il me laisserait choisir ma classe sans attendre que Muha revienne. Je pars donc vers le Mont Dragon, supposant que c’est le seul endroit où un géant peut apparaître en toute tranquillité. Cette montagne porte bien son nom. Une centaine de dragonnets volent dessus. Après avoir tué ceux qui voulaient me manger mes affaires, je fonce vers le sommet, intrépide et surtout inconscient de ce que j’allais affronter. C’est tout de même étrange de ne voir aucun messager ou apprenti sur l’île. Muha a dû organiser une excursion. Me voilà au sommet. Ludaumann m’a parlé d’un géant ? C’est un euphémisme. Il doit faire au moins trois fois ma taille ! Tant pis ! Je le provoque. La réponse ne se fait pas attendre. Il fonce le poing tendu vers moi. C’est à ce moment-là que je me rends compte de la regrettable erreur que je viens de faire. Trop tard, il est trop près de moi pour que je puisse fuir. Je décide donc d’engager le combat, avec pour seule arme une pauvre petite épée et pour seul équipier mon Sprite, qui se lamentait sur son sort en se demandant pourquoi il a fallu qu’il tombe avec le plus stupide des messagers. Heureusement que Babama m’a largement entraîné, car le baron commence à frapper une droite qui aurait pu m’expulser du sommet de la montagne si je ne l’avais pas esquivée de justesse. Je profite de son déséquilibre pour le frapper au dos, sauf que sur un géant en pierre, cela ne fait pas beaucoup d’effet. Il n’attend pas que je m’écarte pour me donner un coup de coude qui me fait basculer au bord du sommet, puis il enchaîne avec un uppercut qui me frôle au menton. Il suffirait qu’il me touche pour que je tombe jusqu’en bas de la montagne et que je dise adieu à mes rêves de devenir un grand sorcier. Sauf que s’entraîner contre des gélapins vifs et rapides pendant deux mois permet de sauver sa vie dans ces moments. Je baisse ma tête juste avant qu’il revienne à la charge et je lui donne un coup d’épée dans les mollets pour tenter de le déséquilibrer et, par miracle ça réussit ! J’assiste euphorique à la chute du baron, qui s’écrase lourdement trente mètres plus bas, espérant qu’il ne se relève pas. Il se passe tout le contraire. Il revient à la charge comme si rien ne s’était passé sauf qu’en plus, maintenant, il est énervé. En attendant qu’il remonte, je prie mon Sprite de m’aider, ce qu’il fait vu qu’il n’a pas le choix. Lorsque cette force ambulante est enfin arrivée au sommet, Solarkill fait diversion pendant que je grimpe à un rocher pour tenter de le transpercer au niveau du coup. Je n’oublierai jamais l’acte de bravoure dont il a fait preuve à cet instant. Il a tellement provoqué le baron que ce dernier a mis toute sa puissance dans un coup qui aurait pu écrabouiller mon Sprite si je ne l’avais pas ramené dans sa gemme. Au moment où le poing frappe le sol je me dis que je tente mon coup final, sauf que le géant a frappé tellement fort le sol que celui se met à trembler et me fait tomber que mon rocher. J’ai dû me casser une jambe en tombant car je ne peux plus me relever. Et malgré le coin isolé où je suis tombé, le baron ancestral m’a trouvé. J’ai pu échapper deux fois à la mort, mais je ne pense pas une troisième fois. Je vois le géant lever le poing et je ferme les yeux pour ne pas le voir me pulvériser. Je n’ai plus qu’à attendre de ne plus rien sentir. J’attends cinq secondes, puis dix, mais toujours rien. Je décide d’ouvrir les yeux, et là, stupeur ! Je vois le baron ancestral emprisonné par un sortilège de scotch magique. Cela veut dire que quelqu’un est venu à mon secours. Je tente de me lever pour voir de qui il s’agit mais ma jambe cassée m’empêche ne serait-ce que de m’asseoir. J’arrive quand même à distinguer quelques bribes du combat entre la terreur ancestrale et mon mystérieux sauveur. Je décide d’invoquer à nouveau mon Sprite pour voir s’il peut me guérir. Il arrive à stabiliser ma fracture pour que je puisse me relever. Je peux enfin savoir qui m’a empêché de mourir. Lorsque je me relève, je faillis me recevoir le baron dans la figure, qui vient d’être projeté par une flèche magique redoutable, lancée par le garçon sur qui j’ai trébuché en courant vers le village. J’ai cru que j’étais le seul apprenti sur l’île, mais j’ai oublié qu’il ne pouvait pas être parti puisqu’il dormait lorsque je me suis aperçu qu’ils étaient tous sur le continent. Ce que je me demande, c’est pourquoi il vient me sauver alors qu’il ne voulait plus que l’on se croise. J’émets plusieurs hypothèses, et celle qui me paraît la plus probable est qu’il a entendu du grabuge, l’empêchant ainsi de dormir. Son agilité et le maniement de ses sorts m’impressionne. Je comprends maintenant pourquoi il m’a dit qu’il pourrait y avoir un blessé si on se recroisait. Il utilise ses sorts tellement bien que le baron a du mal à rester sur ses pieds. Il arrive la plupart du temps à tenir une distance d’au moins cinq mètres entre le baron et lui-même, ce qui est un très bon avantage puisque son ennemi n’est fort qu’au corps-à-corps. Et son Sprite, celui qui dormait à l’ombre à côté de son maître, combat presque autant que lui. Les bonus qu’il lui fournit sont plus puissants que ceux du mien, et de loin. Pendant que mon Sprite tente de réparer mon tibia, j’observe le combat qui, malgré les apparences, semble s’éterniser. Le baron a trouvé une technique pour s’approcher de son adversaire. Dès que ce dernier prépare son sort, le géant en profite pour foncer sur lui et l’empêcher de terminer l’incantation. Le duel se joue essentiellement sur deux points : l’esquive et la distance. Si le baron attaque de son poing redoutable, l’ensorceleur tente d’éviter l’attaque d’un bond vertigineux. Et si la distance se creuse entre les deux combattants, le monstre essaie de la réduire au plus vite. Puis le combat s’est arrêté d’un coup lorsque le géant a touché le messager de plein fouet, l’envoyant valser sur un rocher. Je ne vois pas s’il est encore en vie, mais le baron ancestral se dirige déjà vers moi. Heureusement, mon Sprite a fini de me soigner, me permettant ainsi d’esquiver le coup de poing donné sur le rocher, à l’emplacement exact où je me trouvais une demi-seconde plus tôt. Cette fois, je décide de changer de technique. Au lieu de trouver un moyen de le faire tomber, je bondis sur lui en tentant de le transpercer à la gorge. Même s’il ne peut pas mourir de cette façon, il y a de fortes chances pour qu’il ne puisse plus combattre après. Un problème persiste : il mesure plus de quatre mètres de haut. Pour atteindre sa nuque, je vais devoir l’escalader. Et il aura largement le temps de m’écraser avant d’arriver au but. Tant pis. Je me lance. Il me tourne le dos. Tant mieux, ça va me permettre de l’approcher sans soucis. Je cours vers lui à pleine allure. Arrivé à un mètre de lui, je prends appui et je saute au niveau de ses hanches. C’est bon, il m’a repéré. Il commence déjà à s’agiter de tous sens pour tenter de me faire tomber. Mais je m’accroche, et j’essaye de grimper. J’ai atteint son buste et il se donne des coups dans le dos sans me toucher. Je me suis mis au seul endroit où il ne peut pas me toucher. Mais si je continue à monter, il aura toutes les occasions de me démonter. Je décide d’utiliser tout ce que Babama m’a appris pour me glisser au niveau de la nuque du géant. D’un geste précis des jambes, je bascule sur ses épaules et m’agrippe à ses omoplates. Il ne me reste plus qu’à planter mon épée dans sa gorge. Malheureusement, il m’a attrapé. C’est fini. Je suis à sa merci, et personne ne peut me secourir. L’apprenti mage est à terre, je doute que Ludaumann ou Babama puissent m’aider, Muha et les autres apprentis sont à Saphaël. Je regarde autour de moi pour voir l’île une dernière fois. Au loin, j’arrive à distinguer du mouvement. Y aurait-il quelqu’un d’autre susceptible de m‘aider ? j’ai l’impression que des personnes viennent vers moi. Muha et tous les novices se précipitent au sommet ! Et juste avant que le baron ne m’exécute de son poing destructeur, Muha lève son arc et atteint de plein fouet le baron qui me lâche sur le coup. Des apprentis prêtres s’occupent de moi et de l’autre messager tandis que Muha et les futurs guerriers, mages et archers attaquent le baron. Submergé par les attaques, ce dernier se retire dans son antre scellé magiquement. Babama et Ludaumann arrivent peu de temps après pour assister à la scène et féliciter les apprentis. Puis ils se dirigent vers moi et l’autre blessé. Babama entame la conversation : - Deux jeunes aventuriers intrépides, pleins d’audace mais aussi incroyablement inconscients. Le premier a été éjecté contre un rocher, heureusement non pointu, le deuxième a failli mourir deux fois. - Ils ont risqué leur vie pour sauver autre chose, poursuit Ludaumann. On pourrait les appeler des héros, mais donner leur vie pour éviter quelques destructions est plutôt un acte de bêtise que d’héroïsme. Il m’a profondément regardé en disant cela. - On devrait me punir parce que j’ai sauvé la vie à un éternel imbécile ? s’énerve le jeune ensorceleur. - Tu as bien fait de venir aider ce jeune novice, c’est clair, avoue Babama. Seulement, risquer une vie c’est déjà trop. Alors cela ne servait à rien de venir à son tour pour participer au massacre. - Un de ces jours on va me punir pour avoir sauvé le monde, marmonne l’apprenti. Je n’ose rien dire. Je me sens coupable de ce qui est arrivé à nous deux, mais je suis tellement éprouvé par les événements qu’aucun mot ne sort de ma bouche. Je les écoute se disputer, le jeune rebelle contre les deux vétérans. Pendant que tout le monde se disperse petit à petit, les trois s’insultent, se moquent, se querellent, et plus le temps passe, plus la conversation s’adoucit et finit par se transformer complètement. Puis ils décident de se rendre au village pour boire un coup et discuter simplement en riant quelques fois et prenant du bon temps. Pendant ce temps, je suis allé voir Muha, qui a reprit ses activités habituelles. Il a accepté de me recevoir avec plaisir. Il veut en savoir plus sur ce qui est arrivé en haut avant qu’il n’arrive. Je lui raconte tout dans les détails, du moment où Ludaumann m’a averti jusqu’à son intervention in extremis. C’est à ce moment-là que je comprends pourquoi il est revenu plus tôt que prévu sur l’île. Il m’avoue que c’est Babama, qui apparemment a dû assister à la scène, qui lui a envoyé une lettre parvenue juste à temps pour que je vive encore. - Il m’a aussi dit, ajoute-t-il, malgré que tu aies failli mourir plus de trois fois, tu es très fort pour ton âge, et que tu as failli battre le baron alors même que tu n’as pas encore choisi ta classe. Et en temps normal, c’est-à-dire quand le baron n’est pas dans une crise de folie, très peu sont les novices qui arrivent à le battre sans avoir reçu leur promotion de classe. - Justement en parlant de choisir sa classe, dis-je espérant de pouvoir enfin devenir ensorceleur, si j’ai voulu battre ce monstre, c’était pour prouver que je pouvais devenir sorcier. Donc vous pouviez faire quelque chose pour moi, je vous en serais reconnaissant. - Tu as causé tout ce grabuge juste pour changer de classe ? Tu dois vraiment vouloir devenir sorcier pour réaliser une telle action. - A vrai dire, je ne pensais pas vous voir avant la semaine prochaine. Donc j’ai fait ça pour tenter d’impressionner Ludaumann, avec l’espoir qu’il puisse m’aider dans mon passage à la sorcellerie. - Ludaumann ne pourra jamais t’aider pour cela. Moi seul, et les maîtres de vocation de chaque grande ville peuvent te faire changer de classe. Bon, je pense que l’on peut commencer la cérémonie du passage en ensorceleur. Ferme les yeux et dis « je jure devenir ensorceleur uniquement pour faire le bien autour de moi, et en aucun cas le mal ». Je répète la phrase. D’une oreille, j’entends Muha entonner des incantations servant sûrement au rite de passage, qui a duré environ cinq minutes. Quand je rouvre les yeux, rien n’a changé. Muha me dit que les pouvoirs d’un ensorceleur sont appris par les instructeurs, mais qu’il peut m’apprendre les premiers sorts. Je reste donc pendant deux jours avec lui pour qu’il me les enseigne. Après ces deux jours, je suis prêt à partir pour le continent. Je me dirige enfin vers le capitaine du navire à destination de Saphaël. Il me demande vers quelle ville me diriger. J’ai le choix entre Technopolis, la ville industrielle, Kaslow, capitale de Saphaël, ou Ilya, la ville magique abritant le Conseil des Anciens. Evidemment, je choisis la ville magique, puisque je veux exceller dans le domaine de la magie. Je monte dans le petit bateau de pêcheur accompagné de deux autres messagers, dont l’ensorceleur qui m’a sauvé sur le mont dragon. Apparemment, le fait de me voir montant dans le bateau avec lui le gêne assez. Bon, il exagère un peu en marchant une après l’autre les marches, chaque pas plus lent que le précédent. Le capitaine doit même lui crier après pour que l’on puisse partir à l’heure. Je regarde l’île pour la dernière fois. Je vois Babama, Ludaumann, Muha et les apprentis messagers qui se précipitent sur lui. En regardant de plus près, je sens que Babama veut lâcher une larme qu’il retient tant bien que mal. Apparemment, j’étais plus qu’un messager ordinaire pour lui, il commence à faire de grands gestes de ses mains comme pour nous rappeler. Puis le bateau démarre.
- Chapitre 3 :
L’île s’éloigne de plus en plus, comme rétrécissant. A présent, ce n’est plus qu’un point au milieu de l’océan. Et ce n’est que maintenant que je comprends que ce n’est pas à moi que Babama faisait de grands gestes, mais à cause d’une une tempête !
...
ET BAMMMMM DANS TA FACE J'AI PAS CONTINUÉ ET HEUREUSEMENT !!!!!!!!!
| il a dut => dû la terreur ancestral => ancestrale m’a avertit => averti |
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| | Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] Ven 17 Avr - 22:59 | |
| Je dois avouer que si j'avais lu ce début dans un vrai bouquin j'aurais eu du mal à continuer :') La scène de combat est vraiment clichée mais c'est drôle xD - Ore a écrit:
- en marchant une après l’autre les marches
Vraiment ? :') Mais c'est pas si mauvais que ça pour un truc que tu as écris quand tu avais 13/14 ans. Édit d'Isku : Tu sembles avoir bien saisi l'univers, mais, comme tu l'avais dit, c'est pas facile de rentrer dedans si on ne connaît pas x) Et puis, je pense que le RP n'est pas vraiment un lieu où l'on peut devenir prix Goncourt, une écriture simple et efficace suffit et si ton style n'était pas très marqué il restait fluide contrairement à des horreurs que j'ai pu lire sur "l'autre forum". En tout cas, on sent que tu as bien progressé et c'est ça qui est important, félicitations |
| | IskupitelSire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel Messages : 496 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 26 Localisation : Ouest de la France | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] Sam 18 Avr - 11:05 | |
| Mon commentaire ne va rien ajouter à celui de Dedarimi, mais bon x) En effet, c'est un début... intéressant ~ Toutefois, je trouve ça amusant de savoir que ton premier texte est une fanfiction. Heureusement que tu as progressé, sans quoi nous n'aurions pas eu... les TPCF |
| | DSpiricateGreen Father Messages : 316 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 27 | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] Dim 19 Avr - 9:30 | |
| Merci pour vos avis x)
Oui, heureusement que j'ai progressé depuis x')
Et Mere, ce n'est pas du RP, c'est une fanfic, j'ai commencé le RP deux mois après ^^ |
| | Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] Dim 19 Avr - 10:19 | |
| C'est Isku qui n'a pas été assez efficace, il avait dit qu'il corrigerait |
| | IskupitelSire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel Messages : 496 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 26 Localisation : Ouest de la France | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] Dim 19 Avr - 10:20 | |
| J'avais pas vu la phrase d'après |
| | | Sujet: Re: Premier texte pondu par le Green Father [P] | |
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| | | Premier texte pondu par le Green Father [P] | |
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