Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Because I can't dance [S] Mar 9 Aoû - 18:12 | |
| Here they lie, the brother first, and the sister then, in the very same bed and yet with those two very different people which are all alike called « me ». It is nothing sayable, the mysterious distance between the lover's hand and Madame de Rênal's cold one, something I may call schizophrenic frenetic sex. « Hey, what are you doing in my bed ? ». So here I lie, playing it cool, acting as if I had not noticed what happened on the black cat's back. He asks me about my studies. He says he's a geologist and he likes stones, and for sure he's kind of stoned. Oh, you can pat the cat, it's not the pet you want to pet, I bet. Its name is Fatima and it's on my boobs, I'm tired now and we're drunk like droobs. Cool down man, you ain't no rapper but a rapist, a sweet rapist that knoks before coming and whose flow is out of saying. « Let's come and dance ! Please, come and dance again ! ». I can't. Suddenly it's my back, and the hand stays for too long. I'm not affraid as long as the cat is there. « What are you doing, man ? ». Taking a part of the blancket, my ass, you want to see the woman in the bed, the very same bed in which nothing will happen tonight. You may be disapointed. There was no woman in there. No girl either. He had certainly understood that, because he went away and did not come back. The hand had finally left my back. It is strange, what hands can do. It reminded me the old desires on the piano, when we used to drink beer in the boarding school. Now an other ghost is haunting me. I used to be in love. It doesn't make sense. Have some rest. It's time to sing the chorus again, before it fades away in the night. - Traduction:
C'est là qu'ils s'étendent, le frère d'abord et la sœur ensuite, dans ce même lit exactement, et pourtant avec ces deux personnes si différentes appelées indifféremment « moi ». Ce n'est rien de dicible, la mystérieuse distance entre la main de l'amant en celle, froide, de Madame de Rênal, quelque chose que j’appellerais bien du sexe schizophrène et frénétique. « Hey, qu'est-ce que tu fais dans mon lit ? ». Et donc, c'est là que je m'étends/que je mens, la jouant cool, faisant comme si je n'avais pas remarqué ce qui se passait sur le dos du chat noir. Il me pose des questions sur mes études. Il dit qu'il est géologue et qu'il aime les pierres, et c'est vrai qu'il est un peu stone. Oh, tu peux bien caresser le chat, je parie que ce n'est pas la bête que tu veux peloter. Son nom est Fatima et il est sur mes seins, je suis fatiguée et on est bourrées comme des cons. Calme-toi mec, tu n'es pas un rappeur mais un violeur, un doux violeur qui frappe avant d'entrer/de jouir et dont le flux est au-delà des mots. « Allez, on y va et on danse ! S'il-te-plaît viens danser encore ! ». Je ne peux pas. Soudain, c'est mon dos, et la main reste trop longtemps. Je n'ai pas peur tant que le chat est là. « Qu'est-ce que tu fais, mec ? ». Prendre un bout de couverture, mon cul, tu veux voir la femme dans le lit, dans ce lit exactement où rien ne se produira cette nuit. Tu dois être déçu. Il n'y avait pas de femme ici. Pas de fille non plus. Il avait certainement compris cela, car il est parti et n'est pas revenu. La main avait finalement quitté mon dos. C'est étrange ce que les mains peuvent faire. Ça m'a rappelé les vieux désirs sur le piano, quand on buvait des bières à l'internat. A présent, un autre fantôme me hante. J'ai été amoureuse. Ça n'a aucun sens. Repose-toi. Il est temps de chanter le refrain à nouveau, avant qu'il ne s'évanouisse dans la nuit.
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