Les temples croulent, la vie s'écoule
Mais tu n'as plus rien
Cendres, poussières, est-ce tout ?
Non, tu n'as plus rien
Le Titanic réédité en version deluxe
A tes côtés fait pâle figure
J'aimerais ne plus pouvoir y penser
À ton amour malsain, ton affection crade
Tes crochets venimeux d'enchanteresse
Filant la laine de nos viles araignées
Les temples croulent, la vie s'écoule
A tes côtés je ne suis plus
L'existence au maigre fil
Se divise et s'embrase au simple contact
De ta peau contre mes genoux
Écorchés rougeoyants
De braises éteintes et miasmes
Qui m'étouffent dans leur élément
Les temples croulent, la vie s'écoule
Mais nous ne sommes plus rien
La beauté et les cieux
s'éteignent dans une inspiration
Un mouvement leste une poigne brusque
Ne m'entends pas crier
Les temples croulent, la vie s'écoule
Si l'être subsiste l'écorce et la sève
s'assèchent pour toi
pour trop y avoir pompé le fiel
Les temples croulent, la vie s'écoule
et la radio tombe en rade
Les temples croulent, la vie s'écroule
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