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 Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P]
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Ouranos

Ouranos


Masculin Messages : 310
Date d'inscription : 06/06/2015
Age : 23
Localisation : Dans un bakeneko bus en route vers le monde des esprits
MessageSujet: Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P]   Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] EmptySam 6 Juin - 20:17

Sage se réveilla comme chaque matin depuis dans la demeure de son maître le mage mélodium, comme chaque matin on entendait au loin le cantus Aurora chanté par les prêtresses.
Sage s’habilla de sa belle pèlerine d’apprenti rouge brodée de bleu et tenta de coiffer ses cheveux blonds bouclés. Il prit un copieux petit déjeuner et se dirigea vers la bibliothèque de la demeure où l’attendait le mage confortablement installé dans un fauteuil de cuir rouge. La bibliothèque était en fait une pièce carrée de trois mètres sur trois, les murs étaient tapissés de livres jusqu’au plafond d’où pendait une lampe à cristal lumineux. Un bureau se trouvait au milieu de la pièce.  
- Bonjour maître, salua Sage.
- Bonjour jeune apprenti, le salua le mage mélodium, je voulais te dire que demain soir aura lieu le conseil et que les apprentis archimages sont conviés.
- !!! répondit le jeune Sage tout excité.
- Sage une autre chose….
- Oui maître ?
- Aurais-tu oublié qu’aujourd’hui nous sommes le solstice d’été et que par conséquent nous n’avons pas cours et que c’est aujourd’hui que les concours de magie commencent ?
Sage blêmit.
- OHOH !!
Il rangea vite ses affaires et courut jusqu’à la demeure de son maître.
- C’est ça cours galopin, lui cria le mage mélodium.
- Pourquoi ça n’arrive qu’a moi !! gémit Sage intérieurement, le jour le plus important de l’année et il faut que je l’oublie !

Pendant ce temps au palais royal, la princesse, en chemise de nuit, courait dans les couloirs tapissés d’or et de turquoise, poursuivie par une servante.
- Princesse !!! Votre… pff... corset, vous devez… pff pff… mettre votre robe pff… !! criait la servante essoufflée.
- Attrapez-moi d’abord Vinciane ! lui répondit la princesse qui bifurqua sans prévenir sur la droite. La servante s’arrêta et s’appuya contre le mur.
- Je vous aurai, princesse, et vous mettrez ce corset ! Par le dieu Solaris je vous aurai ! cria la servante après la princesse déjà à l’autre bout du couloir. La princesse se dirigea vers la chambre de son frère et entra sans prévenir dans la chambre.
- Coucou frérot !! Bien dormi ? demanda la princesse à son frère, torse nu devant son miroir entrain de nouer ses cheveux en catogan avec un ruban jaune canari.
- Salut p’tite sœur, j’ai bien dormi et toi ? demanda le prince à sa sœur tout en finissant de nouer le ruban.
- Oui j’ai bien dormi. Où est Clotilde, ma belle-sœur ?
- Les servantes l’habillent dans notre salon privé, tu devrais d’ailleurs toi aussi t’habiller, lui conseilla-t-il, avant que Vinciane ne rentre dans la chambre légèrement irritée.
- Je vous ai enfin rattrapée, princesse, venez-vous habillez, votre père attend de vous que vous soyez exemplaire, dit Vinciane avant d’entraîner la princesse hors de la chambre du prince.
- Je ne veux pas mettre de corset ! s’écria la princesse alors que la servante la poussait vers sa chambre.
- Vous mettrez se corset, princesse. Votre père veut que vous soyez parfaite et vous le serez, conclut la servante avant de fermer la porte de la chambre d’un coup de talon.
- Parfaite, il faut toujours que je sois parfaite… soupira la princesse.
- Enlevez cette chemise nuit, princesse, un bac d’eau chaude vous attend pour votre bain.
La princesse laissa tomber sa chemise de nuit sur le sol et glissa doucement dans l’eau chaude du bain aromatisé à la vanille. Vinciane arriva quelques minutes après avec une grande serviette.    


Sage se précipita vers son armoire d’où il sortit son magnifique costume blanc d’apparat brodé d’or et d’argent. Il l’enfila, pris sa harpe, descendit les escaliers quatre par quatre et fila vers la cour du château.
- Vite, vite !!! Je vais finir par le rater ce concours si ça continue !!
Il arriva au moment même où l’on appelait les apprentis et c’est devant une foule immense que Sage fut appelé.
- Sage Vertmanteau !! entonna la voix du crieur public.
Sage monta sur la scène à côté des autres apprentis et on continua l’appel.
- Il s’en est fallu de peu….
- Alors Sage on a failli rater le concours, lança Céliuce l’apprenti mage sérénitium d’un air moqueur.
- Oh ça va, hein !! lui cria dessus Sage.
Quand tous les participants furent montés, allant des apprentis mages aux simples magiciens, on sonna les quatre cloches des royaumes Lumières.
- Que le concours commence !!! annoncèrent les juges.
Le concours commença par la danse magique et bientôt se fut le tour de Sage.
Sage commença sa danse avec beaucoup de grâce et de souplesse puis au fil de la musique il se mit à tourner sur lui-même de plus en plus vite et c’est alors que de longues flammes apparurent et se mirent à danser avec lui, les flammes se changèrent en fleurs sous le regard émerveillé du jury. Lorsque la chanson prit fin, les fleurs tombèrent lentement sur le sol et l'on l’applaudit.
Le concours se continua et lors de la remise des lots, Sage fut premier : il reçut alors un magnifique oiseau, un phénix bleu, un oiseau des plus rares qui existaient.
Sage les remercia et prit la cage du phénix bleu et l’ouvrit devant les yeux ébahis de toute la foule.
Et la foule se mit à parler bruyamment, quand soudain le phénix bleu s’amusa à faire des tonneaux dans le ciel avant de revenir se poser sur l’épaule de Sage.
- Vous avez vu il est revenu !!! dit quelqu’un.
- Oui !! dit un autre.
Et la foule se remit à parler de plus belle, jusqu’à ce que le gong sonne.
- Maintenant le concours de chant !!! annonça un juge.
Sage fut le dernier à passer en raison de sa voix mélodieuse qui lui avait fait remporter les trois concours des années précédentes.
Il commença à chanter et des fleurs géantes surgirent du sol et ondulèrent paisiblement jusqu’à ce qu’à la fin de la chanson puis elles éclatèrent en milliers de petites bulles.
Sa chanson était si émouvante qu’un des juges et plusieurs personnes dans la foule pleurèrent. Lorsqu’il eut finit, la foule l’acclama.
- Eh bien mesdames et messieurs, on peut dire que Sage ne nous décevra jamais ! Nous attendons le verdict du jury même si on a déjà une petite idée de qui sera notre gagnant !!! hurla le crieur public.
Sage rougit et alla rejoindre les participants qui le complimentèrent sur sa chanson et sa voix, sauf Céliuce, qui boudait dans son coin.
Les juges donnèrent leur verdict : Sage fut nommé premier. Il gagna alors des pierres magiques. Ces pierres étaient elles aussi rares comme le phénix, elles pouvaient soigner, augmenter les pouvoirs, en donner aussi, ou rendre plus habile.      
- Ce n’est pas juste !!! Il gagne à chaque fois !!
- Oh, ne fais pas la tête Céliuce, ce n’est qu’un jeu, s’exclama un apprenti à côté de lui.
Sage remercia le jury, prit les pierres et s’approcha de Céliuce, et lui donna une pierre.
- Tiens, tu l’as mérité, lui dit Sage avant de s’en aller, il se dirigea vers une tente où il déposa son phénix et ses pierres et se saisit de sa harpe. Il alla ensuite rejoindre le mage mélodium dans les tribunes officielles.
- Eh bien Sage, tu ne participes pas ?, lui demanda le mage.
- Non j’ai déjà gagné deux concours, je veux laisser une chance aux autres, dit Sage.
- C’est bien que tu laisses un peu d’honneur aux autres, répliqua le mage, tu sais Sage ça fait trente-cinq ans que je te connais et je sais que c’est toi qui me remplaceras quand je ne serai plus de ce monde. Tu me dépasses largement et tu deviendras le mage mélodium, mais ne sois pas aussi présomptueux, Céliuce est aussi un très bon élève !
- Oui maître, vous avez raison, mais je ne pourrai jamais devenir mage mélodium…. Vous connaissez mes origines et mon statut auprès du peuple des... Enfin vous voyez, lui dit Sage d’un air découragé.
- Oui… ton père…  tu devras prendre sa succession lorsqu’il ne sera plus… Mais avant cela tu auras tout le temps nécessaire pour devenir mage mélodium et rester un bout de temps, répliqua  le vieil homme.
- Ça fait trente-cinq ans que j’essaie de ne pas me faire remarquer dans ce pays rempli d’humains qui croient que les elfes ne sont que mythes et légendes, s’’insurgea Sage en croisant les bras.
- Oui, tu as raison… répondit le mage qui se mit à écouter la musique du concours.
C’était Helena l’apprentie du mage Espéritium, elle jouait un air doux et mélodieux avec sa flûte traversière, faisant danser l’eau des bassins. Puis ce fut le tour de Céliuce, qui jouait de son rebec un air grave et triste faisant pousser des roses noires un peu partout. Céliuce gagna le concours de musique et alors que l’on allait lui donner son prix il demanda :
- Je souhaite affronter Sage dans un concours de musique !!
Les juges restèrent muets pendant quelque secondes et finirent par dire :
- Dans ce cas qu’il en soit ainsi !! crièrent-ils en cœur.
Sage fut appelé sur la scène et on attendit calmement qu’il joua. Mais ce fut Céliuce qui commença avec son rebec d’une mélodie vive et entraînante qui eut pour effet de créer des feux d’artifices en formes d’animaux multicolores, ils semblaient danser à chaque éclat des feux d’artifices. Lors que la chanson se termina, ils disparurent dans une explosion de lumière, laissant la foule dans un état d’extase et d’émerveillement.
- Essaye de faire mieux, lui dit Céliuce d’un air de défi.
Sage monta sur scène lorsque les cors royaux sonnèrent. C’est alors que la famille royale sortit sur le balcon royal.
- Que le concours continue !!! cria le roi entouré de sa fille, du prince, de sa femme et des conseillers.
Sage tourna la tête vers le balcon et vit la princesse dans sa belle robe de satin rouge brodée d’or et d’argent et finement incrustée de diamants. Elle était si belle, son doux visage angélique et ses longs cheveux brun bouclés fins comme de la soie, sa fine bouche et ses yeux bleus en amande et ses belles joues rosées et ses belles formes de jeune fille de quinze ans. La princesse tourna son regard vers Sage et celui-ci rougit d’être surpris en train de la regarder. La princesse regarda dans sa direction : il était si beau, c‘était un jeune homme de seize ans assez grand, aux cheveux blonds bouclés, et aux yeux vert émeraude, ses fines lèvres et sa peau blanche, son corps svelte et athlétique.
La princesse resta quelque temps à le regarder jusqu’à ce que sa mère, la reine, la rappelle à l’ordre.
- Hum hum… Sage c’est à vous… lui dit discrètement le crieur public.
Sage retourna à sa harpe et commença à pincer délicatement les cordes de sa harpe.
Un son mélodieux et doux s’échappa de la harpe. Sage avait choisi d’interpréter la musique des amoureux. Cette musique fit jaillir du sol une fleur géante qui emporta Sage et en continuant de pousser se dirigea vers le balcon royal et le déposa juste devant la princesse. Sage continua de jouer et alors l’eau des fontaines prit la forme de danseuses qui se mirent à danser au rythme de la musique. Des colonnes de feu bleu sortirent du sol et montèrent en spirale pour ensuite se changer en colombes bleues, réalisant un balet aérien. Elles disparurent ne laissant d’elles que des plumes qui s’abattirent sur la foule extasiée par ce spectacle époustouflant d’une grande magnificence. C’est alors que l’eau des fontaines se changea en glace ce qui transforma les danseuses en statue de cristal gelé.
Sage finit de jouer épuisé car comme toute magie elle consomme l’énergie de celui qui l’utilise. Sage s’inclina devant la princesse et la famille royale, puis descendit en même temps que la fleur retournait dans le sol. Il salua la foule puis descendit de scène. Il rejoignit son maître dans les tribunes et attendit que le jury déclare le gagnant. Céliuce était vert de colère, Sage avait fait un bien meilleur tour de magie que lui.
Une dizaine de minutes plus tard le jury rendit son verdict, la foule resta silencieuse et écouta avec beaucoup d’attention.
- Sage est pour la troisième année le gagnant des concours de musique, de chant et de danse. Nous lui desservons donc son lot : des cordes pour harpe en crin de licorne, dit un des juges.
- Vous rentrez dans le livre des records et nous vous décernons le prix de musicien du royaume continua un autre juge avec  beaucoup de dignité.
La foule acclama Sage et cria son nom. C’est alors que le roi se leva et annonça :
- Sage Vertmanteau, vous êtes convié à ma table vous et votre maître ce soir !!
Sur ce, le roi et sa famille se retirèrent, et la fête continua jusqu’au soir.
Sage s’était amusé toute la journée, il rentra donc chez son maître pour prendre un bon bain avant de se rendre au repas avec le roi. Il rentra dans un bain d’eau chaude parfumé à l’orange, son parfum préféré.
- Oh, Sage tu as encore mis une tonne de parfum, s’écria le maître de l’autre côté de la porte, on va finir asphyxiés si ça continue !!!
Sage rit un coup puis lui répondit :
- Vous savez bien que j’aime ce parfum et puis vous voulez que je me rende chez le roi sentant aussi mauvais qu’un gobelin !!
- Oh, mais dépêche-toi au lieu de parler, le repas commence dans à peine trente minutes et nous n’avons même pas de cadeau !!! s’écria le vieux maitre.              
-  Ne vous en faites pas pour ça, j’ai acheté un cadeau il est sur la table, lui dit simplement Sage.
-  Mais ce sont des boucles d’oreilles !!! s’écria de nouveau le vieux maître.
-  Oh, mais regardez bien !! Ça c’est pour la princesse, à côté vous avez une cape en plumes de phénix bleu, ça c’est pour lui, et dans la boîte noire c’est un collier pour la reine lui cria Sage qui n’en pouvait plus.
- Oh, excuse-moi, lui répondit le maître, mais au fait où as-tu trouvé l’argent pour les payer ? lui demanda le vieux maître.
- Oh…. Et bien dans votre matelas, vous m’aviez dit que je pouvais me servir dedans, pourquoi ? lui répondit Sage d‘un air innocent.
- Quoi !!!! Non pitié pas dans mon matelas !!! Ce sont mes économies !!! s’écria le maître avant de se précipiter dans sa chambre.
- C’était… murmura Sage.
- Sage !!!! cria le vieux maître. Viens ici tout de suite !!!
Sage pendant ce temps s’était séché et habillé.
- Excusez-moi, maître, mais je ne voudrais pas faire attendre le roi !!
Sage saisit les cadeaux et se rua dehors pour se diriger vers le château. Le vieux maître à ses trousses.
Quelques minutes plus tard il arriva tout essoufflé, devant le pont levis avec de l’avance sur son maître.
- Il court vite pour un vieux de soixante-quinze ans !! s’écria Sage.
- Ben alors Sage, on dirait que tu as été coursé par un taureau  en furie !! s’exclama le garde.
- Oh, bien pire, un maitre mélodium de soixante-quinze ans en furie qui court presque aussi vite qu’un jeune homme !! lui répondit Sage.
- Qu’est-ce que tu lui a fait à ce pauvre vieux mage lui demanda le garde.
- Oh, juste dépenser ses économies pour des cadeaux pour la famille royale… répondit Sage un peu gêné.
- Oh tu sais je suis sûr qu’il en a de planqué un peu partout dans sa baraque ce vieux croûton, lui dit le garde d’un air amusé. Tiens, le voilà d’ailleurs, et il a l’air d’être furieux, apprête-toi à déguster mon garçon…
Le garde retourna à son poste et quelques minutes plus tard le maître arrivait.
- Alors toi chenapan, sacripant, ça va être ta fête quand on sera de retour chez moi !! lui cria le mage furieux.
- Bon, allez, entrons, on doit nous attendre, annonça-t-il avant de pénétrer à l’intérieur de la cour du château. Le château avait été construit avec des pierres blanches et de nombreuses fenêtres, ce qui donnait l’impression d’un miroir géant, il était bâtit sur quinze étages et deux sous-sols. Sa façade comportait de nombreuses colonnes montant en spirale sur deux étages, puis de grands balcons en fer forgé s’accrochaient à chaque fenêtre. Le toit d’ardoise des huit tours du château était orné d’orfèvreries et de la bannière des royaumes lumières, une rosasse blanche sur un fond jaune.
Sage et son maître entrèrent dans la tour principale du château, les gardes les laissèrent passer et leur ouvrir les portes de la salle à manger du château. Lorsqu’ils entrèrent, le roi vint à leur rencontre.
- Bonjour majesté, dit le maître de Sage en lui offrant la cape en plumes de phénix bleu.
- Mon cher ami Caius et Sage son apprenti, je commençais à m’inquiéter de ne pas vous voir arriver, je vous remercie pour ce présent, s’écria-t-il avant de passer un bras sur l’épaule du maître de Sage.
- Allons discuter auprès d’un bon verre de vin, veux-tu, quant à toi, Sage, pourquoi n’irais tu pas voir ma fille, je suis sûr qu'elle serait très heureuse de parler avec toi. Le roi fit un clin d’œil à Sage et s’en alla avec Caius.
Sage se dirigea alors vers la table ou était assise la princesse.
- Bonjour princesse, dit timidement Sage avant de s’incliner devant elle.
La princesse le regarda et lui demanda de se relever. Sage se releva mais n’osa regarder la princesse dans les yeux.
- J’ai beaucoup aimé la musique que tu as jouée aujourd’hui au concours, comment se nomme-t-elle ? demanda la princesse.
- Elle se nomme "Deux elfes dans les bois…", votre majesté… lui répondit Sage complètement cramoisi.
- Pourrais-tu nous la rejouer pour le dessert ? lui demanda la princesse. Sans magie, bien sûr.
- Ou… oui oui bien sûr votre majesté, lui répondit Sage d’une voix mal assurée.
La princesse essaya de voir son visage mais Sage l’avait caché de ses cheveux bouclés.
- Ne sois pas si timide, montre-moi donc ton beau visage, lui demanda la princesse et assieds toi enfin !
Sage s’assit sur le banc mais ne releva pas sa tête, alors la princesse lui releva la tête avec sa main et poussa les mèches de cheveux qui cachaient le visage de Sage. C’est alors que la princesse enleva une mèche qui cachait une de ses oreilles pointues. Elle parut étonnée puis elle toucha l’oreille de Sage qui se relaxa aussitôt.
Sage prit alors la main de la princesse qui s’arrêta immédiatement et la reposa sur la table.
La princesse le regarda dans les yeux avant de s’évanouir, il la rattrapa et appela.
- Au secours la princesse fait un malaise !!! cria-t-il, jusqu’à ce que la reine coure jusqu’au banc ou était assis Sage, la princesse dans les bras. Ce fut alors l’émeute dans le château, les serviteurs faisaient de l’air à la princesse avec des serviettes. C’est alors qu’elle se réveilla. Elle regarda autour d’elle et vit Sage penché sur elle.
Sage se redressa et la princesse aussi.
Elle le regarda puis regarda sa mère, la reine, qui lui dit :
- Ça va aller ? demanda-t-elle le regard vissé sur sa fille.
- Oui, je… je crois… baragouina-t-elle.
Les serviteurs retournèrent alors à la préparation des plats, au nettoyage.
La reine elle resta et lui demanda :
- Qu’est-ce que y s’est passé, pourquoi t’es-tu évanouie ?
- Je… je…, elle regarda Sage, je ne sais pas…, répondit-elle.
La reine passa son regard sur Sage puis sur la princesse, elle les dévisagea puis dit :
- Bon, je vous laisse, si il se passe quoi que ce soit appelez-moi. Sage et la princesse hochèrent la tête et la reine s'en alla plus loin. La princesse regarda alors Sage et lui demanda.
- Pourquoi as-tu des oreilles… pointues ? dit-elle d’un air effarouché.
Sage se cacha de nouveau dans sa chevelure dorée et voulut s’éclipser. La princesse le retint.
- Pourquoi as-tu des oreilles pointues ?! lui demanda-t-elle encore une fois avec plus de conviction. Sage la regarda.
- Qu’est-ce que ça peut vous faire qu’elles soient pointues ?  lui demanda-t-il avant détourner la tête. La princesse le regarda avec stupeur.
- Tu as raison, je suis désolée, mon comportement à ton égard n’est pas digne de mon rang.
Sur ce, elle détourna alors la tête. On annonça le dîner, tout le monde vint se poster devant la chaise qui lui était assignée. Le roi s’assit et alors tous s’assirent. Sage s’assit à côté de son maître. Sage se retrouva alors en face de la princesse, il la regarda mais celle-ci était tête baissée. C’est alors que l’on apporta les plats, en entrée il y avait une soupe de légumes accompagnée de fruits de mer (assez rare, car la mer se trouvant à l’ouest du pays et le transport se faisait par la rivière dans des bateaux glacières coûtant une petite fortune).
Ils furent servis dans des assiettes d’argent sculptées d’arabesques. Le roi et le mage mélodium parlèrent en buvant des verres de vin, on en proposa à Sage mais il n’en fit rien.
Sage but et mangea calmement tout en jetant des regards à la princesse.
Le plat de résistance arriva, c’était un magnifique sanglier accompagné de légumes et d’une sauce. Il fut servi dans des assiettes d’or incrustées d’émeraude.
- Cher ami vous viendrez avec votre apprenti pour le conseil demain soir ? demanda le roi au mage mélodium.
- Oui bien sûr, votre majesté, ce sera son premier conseil, répondit-il au roi, puis il glissa à l’oreille de Sage :
- Et son dernier !! n’oubliant pas ce que Sage avait fait à ses économies.
Sage baissa la tête, c’est alors que la princesse le regarda et toucha sa main. Sage releva la tête et sourit à la princesse.
Le roi les vit se regarder et donna un coup de coude au mage.
- Quel dommage qu’il n’ait pas de sang royal… il aurait fait un mari parfait pour ma fille… glissa le roi au mage. Le mage acquiesça en souriant.
- Oui votre majesté s’il avait du sang royal… dit-il au roi avant que l’on dépose devant lui une gigantesque part de mille-feuille dans une assiette de platine.
Tous mangèrent goulûment leur part de mille-feuille puis parlèrent de tout et de rien. Sage et la princesse parlèrent instrument et musique pendant que le roi, la reine et le mage parlèrent de mariage pour la princesse et de Sage qui aurait été parfait s’il avait eu une once de sang royal.
Puis la princesse fit venir une harpe simple et demanda à Sage de jouer la musique qu’il avait jouée pour le concours.
- Allez Sage rien qu’un, rien qu’un petit morceau… le supplia-t-elle, Sage était embarrassé mais finit par pincer les cordes de la harpe. Les notes qui sortaient de la harpe étaient mélodieuses et douces, le roi, la reine et la princesse étaient en extase devant le son de la harpe.
Lorsque la musique s’interrompit, la princesse applaudit Sage qui était devenu rouge carmin.
- Bravo mon garçon, cette musique est-elle de ta composition ? demanda le roi à Sage qui s’était de nouveau caché dans sa chevelure.
- Oui… votre majesté… répondit-il d’une voix presque inaudible. Le roi le regarda pendant quelques secondes.
- Tu mérites vraiment de devenir mage mélodium, je n’ai jamais vu une magie mélodique aussi puissante. Ton maître peut être fier de toi.
Sage fut gêné par le compliment du roi et ne sut que répondre.
- Merci votre altesse, mais Sage ne doit sa puissance qu’à lui et à lui seul. Certes, il a toujours été bon élève en cours mais je n’étais pas au courant qu’il composait déjà des musiques aussi complexes, répondit le mage au roi, pour sauver Sage de la crise émotionnelle.
Sage était extrêmement émotif, dès que l’on lui disait un compliment il rougissait et perdait ses moyens.
Alors le mage essayait quand il pouvait de sauver la mise à Sage.
Le roi se leva et demanda au mage de le suivre à la cave du palais ou les attendait la cuvée neuf cent cinquante-six, le vin préféré du roi. Le roi aimait beaucoup le vin et n’hésitait jamais à faire goûter de nouveaux vins à ses invités, surtout au maître de Sage qui était un habitué du château.
La reine s’éclipsa pour laisser Sage et la princesse faire plus ample connaissance.



Le roi et le mage descendaient tranquillement l’escalier menant aux caves du château.
- Cher ami pensez-vous que l’union d’un mage mélodium et d’une princesse soit possible ? demanda le roi au mage.
- Vous aimeriez que j’épouse la princesse !!! s’écria le mage.
- Non cher ami, plutôt Sage… lui répondit le roi.
Le mage réfléchit un instant puis sortit dessous sa pèlerine un livre à la reliure rouge.
Il l’ouvrit et le feuilleta quelques minutes tout en descendant les marches. Soudain il glissa et dévala les marches en roulant, lorsqu’il arriva en bas il s’écria.
- Ça y est !!! J’ai trouvé !!! Paragraphe vingt-cinq, article deux cent vingt-neuf, verset douze, ligne trois !!! s’écria-t-il en brandissant le livre. Le roi avait descendu les marches aussi rapidement qu’il avait pu lorsqu’il avait entendu le mage rouler-bouler jusqu’au bout de l’escalier.
- Cher ami vous allez bien ?  demanda-t-il au mage qui était en train de se relever.
- Oui oui ça va, j’ai trouvé, regardez. Il montra le livre au roi qui montra un certain intérêt.
- Selon le code royal, l’union d’un ou d’une mage mélodium, sérénitium, espéritium et d’une princesse ou d’un prince des royaumes lumières est possible, récita le vieux mage au roi qui couvrit son visage d’un large sourire.
- Donc ils peuvent se marier !! s’écria le roi, qui voyait déjà le royaume aux mains du jeune Sage. Le mage semblait gêné par la possibilité du mariage de son jeune élève et de la fille du roi.
- Sire ne pensez-vous pas que c’est un peu tôt ? demanda le mage, la princesse n’a que quinze ans et Sage seize… c’est tôt non ?...
Le roi réfléchit en faisant les cent pas dans la cave, il finit par prendre une bouteille, l’ouvrir et boire. Il chercha des moyens, des solutions, puis dit enfin.
- Nous les marierons, après… répondit-il au mage.
- Après quoi sire ? demanda le mage perplexe. Le roi s'en voulut d’en avoir trop dit.
- La guerre… répondit-il durement.
Le mage le regarda, étonné et lui demanda.
- Quelle guerre sire ? demanda le mage qui commençait à se poser des questions.
Le roi se tourna vers le mage et le regarda tristement.
- La guerre qui se prépare, répondit-il doucement au mage. Depuis quelques temps des êtres maléfiques arrivent des montagnes de l’Est. On ne sait ni comment elles arrivent à venir ni pourquoi viennent-elles. Le roi but une rasade de vin et continua. Depuis la nuit de temps les hommes des royaumes lumières tentent de traverser ces montagnes sans résultat. Il y a cinq cent ans des créatures similaires auraient dévasté nos royaumes, pillé, tué, mangé les hommes. Ces créatures furent détruites par le tout premier mage mélodium. Sa puissance était telle qu’il détruisit les monstres en une nuit. Puis il fit tout oublier aux hommes sauf à un seul, le roi de l’époque et lui demanda à ce que cette histoire passe de roi en roi et que la magie mélodique soit enseignée à qui le voulait. Le roi tourna le dos au mage qui était complètement perdu.
Le mage prit sa tête entre les mains et dit.
- Ils reviennent… se sont des colonisateurs, ils viennent pour nous coloniser. Le mage resta quelques instants figé, puis il regarda le roi. - Nous devons préparer les armées, nous préparer à la guerre… dit-il au roi.
Le roi baissa les yeux et dit.
- Je voulais attendre le conseil pour prendre cette décision mais vu que votre avis est primordial au conseil et toujours respecté je vais préparer les armées… dit-il gravement, le mage acquiesça aussi gravement. Ils remontèrent les escaliers en silence.


Pendant ce temps, Sage expliquait à la princesse les différentes magies des royaumes lumières.
- Le mage mélodium est le plus puissant des mages, sa magie est celle du chant, ensuite il y a le mage sérénitium qui est le deuxième mage le plus puissant avec le mage espéritium, sa magie est celle de la musique instrumentale. D’ailleurs le mage sérénitium est une femme. La magie du mage espéritium est celle de la danse, dit Sage d’un air très professionnel.
- Et toi tu vas devenir mage mélodium c’est ça ? demanda la princesse à Sage qui se rembrunit aussi tôt.
- Oui… enfin oui…. répondit-il à la princesse tristement.
La princesse s’en aperçut et lui demanda si tout allait bien.
- Sage, il y a un problème ? demanda-t-elle à Sage qui avait détourné la tête.
- Aucun, princesse… répondit-il simplement en cachant sa tristesse.
La princesse ne remarqua rien et continua la discussion.
- Mon père m’a beaucoup parlé de toi… Le mage mélodium, ton maître vient souvent ici pour parler et boire du vin. Mon père et lui parlent depuis quelques temps de mariage… de toi et de moi… dit la princesse un peu gênée.
Sage ce tourna vers elle et leva la tête. Il regarda la princesse et lui sourit, la princesse lui sourit à son tour.
- C’est la première fois que je vous vois et pourtant j’ai l’impression de vous connaitre… dit Sage en regardant la princesse d’un air béat.
La princesse souleva les mèches qui cachaient ses yeux, lorsque le mage et le roi arrivèrent. Sage et la princesse reculèrent brutalement. Le mage s’approcha de Sage et lui dit :
- Il se fait tard jeune apprenti il est temps pour toi d’aller dormir. Sage acquiesça et se leva, il salua la princesse d’une courbette et de même pour le roi.
Puis lui et le mage quittèrent le château pour rejoindre leur demeure. Le mage était angoissé et essayait de ne pas le montrer, mais Sage le remarqua et lui demanda ce qui le tracassait.
- Un problème maître ? demanda-t-il au calmement maître.
Le maître hésita puis répondit finalement.
- Non, rien du tout…  répondit-il du mieux qu’il put.
Malheureusement pour lui, il ne savait pas mentir.
- Bon d’accord, il y a un problème… mais un tout petit mais alors riquiqui…  dit le mage en baissant la tête.
Sage prit le mage par le bras et l’emmena le plus vite possible à leur maison. Dès qu’il fut entré Sage referma la porte et la barra à clé.
- C’est bon vous pouvez tout me dire, dit-il au mage.
- La guerre se prépare… une guerre terrible, des monstres assoiffés de sang… veulent nous coloniser… répondit le mage sous le choc. Sage resta figé quelques instants et s’assit à côté du mage.
- C’est pour ça le conseil demain soir…? demanda-t-il au mage.
Le mage hocha la tête puis dit d’un air grave.
- Demain tu iras chercher des cordes magiques à l’atelier et tu commanderas à l’armurier deux armures enchantées et deux épées enchantées elles aussi, une pour toi et une pour moi… Maintenant va te coucher dit-il sévèrement, Sage hocha gravement la tête, se leva et partit dans sa chambre. Il entendit le mage commencer à chanter de sa voix de baryton, une triste mélopée pendant qu’un immense livre se posait sur les genoux du mage et le feu s’allumait dans la cheminée. Sage écouta la musique et plus il l’écoutait plus il se sentait fatigué et il finit par s’endormir. Le lendemain il se réveilla, et s’habilla d’une chemise rouge et d’un pantalon rouge lui aussi. Il prit rapidement son petit déjeuner constitué de gruau et de thé à l’orange (son préféré). Puis il se chaussa d’une paire de chaussures en cuir rouge (encore), prit la bourse que le mage avait laissée sur la table et sortit. Sage partit vers l’armurerie qui était dans le centre-ville et prit la rue principale, tous les gens souriaient dès que Sage passait à côté d’eux. Sage en fut étonné mais continua jusqu’à l’armurerie.
- Salut Sage, lui lança l’armurier, que puis-je pour toi ? demanda-t-il.
- Salut Erunde, mon maître m’a chargé de te commander deux armures magiques, une pour moi et une pour lui, ainsi que deux épées enchantées, dit simplement Sage à Erunde. Sinon ça va ? demanda Sage.
L’armurier était occupé avec un énorme soufflet, suant à cause de la chaleur qui se dégageait du foyer. Il se tourna vers Sage et lui répondit.
- Y a pas de problème, va voir laquelle te plaît dans l’arrière-boutique, je te l’enchanterai plus tard. Et sur ce il retourna à son travail.
Pendant ce temps Sage se dirigea vers l’arrière-boutique. Il pénétra dans une pièce très fraîche remplie d’épées, de lances, d’hallebardes, de sabres, de boucliers, d’armures. Sage les regarda une par une en cherchant sa taille et ses préférences, il finit par en trouver une à sa taille et assez légère. C’était une armure bleue océan en fer, elle était assez souple et permettait le mouvement des bras et des jambes. Erunde entra dans la pièce et s’approcha de Sage.
- Elle est belle, n’est-ce pas ? demanda Erunde à Sage. C’est mon arrière-grand-père qui l'a forgée, il aurait, selon mon père, forgé cette armure avec un marteau elfique mais bon je n’y crois pas trop. Les elfes et tout ça c’est des histoires pour endormir les enfants, dit-il à Sage qui était un peu gêné.
- Oui… des histoires… dit-il à Erunde qui s’était détourné pour prendre l’armure. Faites attention ça doit être lourd !! s’écria Sage quand Erunde prit l’armure.
- Pas du tout, elle est aussi légère qu’une feuille de papier. Il la lança à Sage qui l’attrapa en vol.
- Wawww même pas besoin de forcer pour la porter !!! s’écria Sage. Combien vaut-elle ?
Erunde réfléchit et dit enfin.
- Gratuit pour toi, répondit-il à Sage, tu m’as payé avec la musique que tu as faite hier et les beaux yeux que tu faisais à la princesse ! dit-il en donnant un coup de coude à Sage gêné. Et pour ton maître c’est celle-là, il est venu très tôt ce matin la choisir, il m’a dit que tu payerais cinquante pièces d’or et quarante d’argent.
Sage sortit sa bourse et paya Erunde puis il partit avec son armure, laissant celle de son maître qu’Erunde livrerait dans la soirée. Quand Sage arriva à la maison de son maître, il était midi et une bonne odeur sortait de la cheminée. Sage entra et déposa l’armure sur son lit, puis il s’installa à table pendant que le mage arrivait avec le plat.
Il se servit et retourna le plat dans la cuisine d’où il ressortit avec un autre plat.
- Voilà pour toi !! s’écria le mage en servant à Sage une bouillie verte, ça t’apprendra à te servir sans demander !!
Sage regarda son assiette, et voulut commencer à manger l’affreuse mixture vert foncé, mais l’odeur l’en dissuada. Le mage lui s’attaquait à une belle pièce de bœuf saignante, le ventre de Sage gargouilla.
- Eh bien, tu ne manges pas mon garçon ? demanda le mage avec le sourire. Sage lui lança un regard noir mais ne dit rien. Il resta là à regarder le mage manger. Lorsqu’il eut finit, il dit à Sage :
- Au fait, tout le monde parle de toi dans le centre-ville, monsieur-je-fais-la-cour-à-la-princesse, dit-il avant de débarrasser son assiette et celle de Sage. Puis il revint avec une autre assiette, celle-ci avec une pièce de bœuf. Sage rouge pivoine.
- Je pense que ça t'a servi de leçon, mais la prochaine fois que tu me feras un coup pareil je te la ferai manger cette bouillie !!! le prévint le mage.
- Bien maître… répondit Sage en baissant les yeux, le mage reprit :
- La princesse semble bien t’apprécier, jeune homme, non ? demanda-t-il en souriant légèrement.  
- Je… heu… répondit Sage gêné.
- Je te taquine mon gars, dit le mage en riant. N’empêche toi aussi tu sembles bien l’aimer je me trompe ? demanda-t-il à Sage.
- Oui… finit par dire Sage. Elle est… commença-t-il mais il fut coupé par le mage.
- Belle !? Séduisante !? Intelligente !? demanda-t-il tout excité.
- Tout cela à la foi, je suppose… répondit-il timidement. Le mage ne tenait plus en place et s’esclaffait.
- Tu es amoureux !!! Tu es amoureux de la princesse !!! s’exclama-t-il, il se leva et fit la courbette devant Sage.
- Oh, arrêtez maître…  gémit Sage, mal à l'aise, je ne suis pas amoureux… j’éprouve juste de la sympathie… voilà tout, répondit-il gêné.
- De la sympathie vraiment ? interrogea le mage, allons Sage avoue que tu l’aimes, tu sais, ce n’est pas comme si vous alliez vous marier… dit le mage avec un sourire en coin.
Sage lui tourna le dos et sortit de table.
- Vous m’agacez maître…
Et il se dirigea vers sa chambre. Vous êtes pire qu’un enfant de dix ans !  s’exclama-t-il avant de claquer la porte de sa chambre où il resta enfermé jusqu’au soir. Lorsque l’heure d’aller au conseil arriva, Sage sortit de sa chambre avec la robe blanche de l’apprenti mage mélodium. Le mage l’attendait dans le hall d’entrée, lui aussi habillé de sa robe de mage. Ils descendirent la colline et arrivèrent dans le bourg, ils se dirigèrent vers la tour du conseil, c’était une très haute tour faite en en pierre blanche, son sommet était recouvert par une coupole vitriolée aux couleurs chatoyantes. Ils pénétrèrent à l’intérieur de la tour et gravirent les marches menant en haut de la tour, sur tous les murs étaient accrochés des portraits de mages Mélodium, de mages Espéritium, de mages Sérénitium et de rois d’antan.
Le mage monta les marches avec beaucoup de facilité, ce qui étonna Sage qui lui n’était pas habitué à monter tant de marches d’un coup. Il arriva en haut un peu essoufflé, tandis que son maître, lui, sifflotait gaiement. Ils entrèrent dans la salle du conseil. Une vaste pièce où se trouvait en son centre une table en fer à cheval où le roi et ses conseillers étaient déjà installé en bout de  table ainsi que la princesse et son frère aîné le prince, un jeune homme brun, aux yeux marron et aux épaules larges de dix-huit ans, marié à la princesse Serena du royaume de Sérénité.  Le mage s’installa à la droite du roi, pendant que Sage s’installait à coté de lui. Peu de temps après les mages Sérénitium et Espéritium ainsi que leurs apprentis arrivèrent et s’installèrent. Puis arrivèrent le général Godefroi Déligni. On racontait de lui qu’il avait vaincu les troupes venues de la mer de l’ouest et vaincu le Silence, un culte religieux ayant une aversion pour la magie mélodique et voulant annexer les Royaumes lumière. Le général Déligni était un membre du conseil respecté et un excellent stratège. Enfin arriva la Grande Prêtresse de Lumière, puissante personne politique et religieuse, la grande prêtresse de lumière dirigeait à elle seule le culte de la Lumière (unique culte depuis que le Silence avait été anéanti). C’était une femme voilée de blanc, on distinguait son âge à sa main droite ridée, non gantée. Une fois qu’elle fut installée le conseil put enfin commencer.
- Mes chers amis, nous sommes ici ce soir pour parler d’une des plus grandes menaces depuis cinq cent ans à avoir eu lieu, commença le roi d’une voix forte et neutre. La pièce fut alors remplie de chuchotements que le roi fit cesser d’un coup de poing sur la table.
- Silence !! Nos royaumes courent un terrible danger messieurs et mesdames. Général ?
- Oui monsieur ? demanda le général.
- Les rapports s’il vous plait, qu’elle est la situation ? demanda le roi.
- Eh bien…, pour l’instant il n’est pas difficile de les contenir et de les tuer ensuite, mais leur nombre s’accroît de jour en jour. Heureusement nous avons réussi à trouver d’où ils arrivent. Il semblerait qu’ils viennent par un portail magique ou technologique on ne sait pas encore nous n’avons pas réussi à les approcher de près. Un homme pourtant a réussi à passer le portail, voici ses paroles de l’autre coté du portail : « Des milliers, ils sont des milliers !!! ». Ses dernières paroles d’ailleurs car on ne l'a pas vu revenir… termina le général d’une voix sombre.
Le conseil resta silencieux quelques secondes puis la Prêtresse prit la parole.
- Quelles sont nos chances de gagner la guerre, enfin si c’en est une ?
Sage écouta tranquillement le conseil délibérer sur la guerre qui n’allait certainement pas tarder à frapper le royaume. Sage sursauta quand le mage mélodium émit l’hypothèse d’alliés susceptibles de les aider.
- Qui voulez-vous donc appeler à la rescousse cher mage ?!  s’exclama-le général. C’est tout à fait grotesque !! Nous sommes les seuls êtres humains sur ce continent et il est hors de question d’aller voir de l’autre côté de la mer !!! termina-t-il en frappant du poing sur la table.
On se mit à parler bruyamment en débâtant sur la question.
- De l’autre côté de la mer, je suis sûr qu’il y aura des alliés là-bas !! s’exclama un.
- C’est absurde !!! s’écria alors la prêtresse.
Le roi planta sa dague dans la table et cria.
- SILENCE !!!!
Tous se turent, et baissèrent la tête gênés. Le mage Mélodium leva alors la main.
- Puis je continuer messire? demanda-t-il. Le roi acquiesça du chef et croisa les bras.
- Et bien nous pourrions aller voir au sud dans les terres encore inexplorées ? dit-il calmement pendant que Sage lui décochait un regard noir. Un des conseillers voulut parler mais le roi lui fourra son gant dans la bouche.
- Et quelles sont les preuves qu’il y ait des êtres amical voulant nous aider, nous qui ne sommes même pas leurs amis et qu'il ne connaissent pas ? demanda le général d’un ton froid. Le mage sourit et sortit de sa robe une vieille carte.
- Mesdames et messieurs j’ai deux preuves de ce que j’avance. Premièrement, je vous présente la carte des terres inconnues. Les terres inconnues comme nous les appelons ont été cartographiés mille ans avant le règne de notre bon roi. Le roi de l’époque Philistin cinquième du nom eu l’idée folle d’envoyer des hommes découvrir ces terres. Ces hommes revinrent vingt ans plus tard avec des cartes, des épices et bon nombre d’autres nouveautés.
Le conseil resta prostré quelques secondes pendant que Sage cachait son visage dans ses mains.
Le prince prit alors la parole.
- Et qu’elle est la deuxième messire ? demanda-t-il fort intéressé.
Pendant ce temps Sage essayait de se cacher sans se faire remarquer.
- La deuxième est juste à côté de moi messire. A ses mots Sage s’enfuit dans l’escalier, pendant que le mage mélodium sortait son diapason et le fit tinter une fois. Sage se retrouva propulsé vers l’arrière pour ré-atterrir sur son siège.
- Connaissez-vous la race des elfes ? Cette race vivant dans les territoires inconnus.
Le conseil acquiesça pas très sûr de tout comprendre.
- Où voulez-vous en venir mage ? demanda un des conseillers.
- Et bien voyez-vous, mon apprenti, Sage ici présent, est l’un deux.
Sage baissa la tête, son secret dévoilé. Le mage s’approcha de Sage et enleva les quelques mèches cachant ses oreilles pointues. Des cris d’étonnement jaillirent de toute part.
- Fascinant ! Et vous pensez que son peuple pourrait nous aider ? demanda le général.
- Je suis désolé Sage… Mais la guerre est proche et… je… s’excusa-il.
- Je sais maitre, je peux lire sur le visage de chacun de vous la crainte de cette guerre. Il regarda un à un les membres du conseil. Mon peuple vous aidera surement mais il reste à convaincre les autres peuples…
Les membres du conseil se regardèrent tour à tour. Puis la princesse prit la parole.
- Tu veux dire qu’il y a d’autres peuples ? Que les êtres mythiques comme les sirènes et les hommes-oiseaux existent réellement ? demanda la princesse songeuse. Tous approchèrent la tête pour mieux entendre.
Sage sourit puis hocha de la tête.
- Les humains sont aussi curieux que me l’avait dit mon père…. dit-il en soupirant.
Il y a cinq peuples, le peuple des Atlantes qui vit sous un iceberg lui-même peuplé par les Ices, des êtres mi-hommes, mi-poissons. Comme les Atlantes, ils forment un unique peuple. Puis il y a les Aéros, mi-hommes, mi-oiseaux. Ils vivent sur le mont Mohabura, un gigantesque morceau de terre qui a été soulevé de terre et qui vole maintenant. Ensuite il y a mon peuple, le peuple des elfes. Nous vivons dans l’arbre monde, Yggdrasil, qui se situe dans la forêt d’Aurore, elle s’étend des plaines du vent au désert Shamildana. Sage allait continuer quand le scribe demanda.
- Vous l’écrivez comment Yggdrasil ? demanda-t-il avant que tous les visages se tournent vers lui et lui lancent un regard noir.
- Je demandais c’est tout… bougonna-t-il avant de replonger dans son livre.
L’attention se reporta sur Sage. Il allait continuer lorsque la princesse intervint :
- Est-ce que les elfes utilisent la même magie que nous ? demanda-t-elle avec beaucoup d’intérêt.
- Non, nous utilisons une magie différente de la vôtre. Nous utilisons la magie sylvestre, vous voulez que je vous montre ? demanda-t-il à tout le conseil.
Les membres du conseil acquiescèrent vivement et attendirent.
- Ça ne vous ennuie pas si je me débarrasse de ces habits ? demanda Sage au membre du conseil surpris par la question. Sage n’attendit pas la réponse et commença à parler dans sa langue.
- . prononça-t-il avant que des plantes ne sortent de ses paumes et l’entourent jusqu’à ce qu’il ne ressemble plus qu’à un cocon de plantes.
Tous attendirent que quelque chose se passe, un silence pesant s’installa. Quelques minutes passèrent avant que la princesse ne s’inquiète.
- Mais il va étouffer !! s’exclama-t-elle avant de s’approcher du cocon et de tirer une des plantes pour essayer de libérer Sage. Les plantes se desserrèrent jusqu’à la taille de Sage, montrant son torse nu. La princesse poussa un cri et s’empourpra, Sage ouvrit un œil et poussa lui aussi un cri. Pendant que la moitié du conseil riait aux éclats.
- Aah !! Que... ?!! Il rougit de honte et le cocon de plantes se reconstitua, l’enveloppant lui et la princesse. Quelques minutes plus tard, après que le roi ait crié qu’on sorte sa fille du cocon de plantes, les plantes du cocon se desserrèrent et rentrèrent dans ses paumes. Les membres du conseil restèrent béats devant les nouveaux habits de Sage et de la princesse. La princesse portait une robe faite de feuilles de chênes argentés, de fils de coton et de fleurs de lys. Sage, lui, portait une cape de feuilles d’érables, un pantalon et une tunique de feuilles de rougeoyeurs. Le roi s’approcha de sa fille et la détailla de la tête aux pieds, émerveillé par la finesse du vêtement et sa robustesse.
- Ça a pris plus de temps que d’habitude… ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé mon pouvoir… dit-il essoufflé par l’énergie qu’il avait libérée pour fabriquer les habits.
Le mage Espéritium, le maître de Céliuce, s’approcha de Sage.
- Fascinant…il faut que je fasse des analyses, des expériences !! dit-il avant d’empoigner Sage par les épaules et de tenter de lui couper une mèche de cheveux avec le couteau qu’il venait de sortir de sa ceinture.
Sage se débâtit et donna un coup de talon dans le pied du mage qui hurla de douleur.
- Lâchez-moi !!! cria Sage, avant que le mage ne lâche Sage.
Le mage Mélodium se mit entre Sage et le mage qui revenait à la charge malgré les oiseaux.
- ARRÊTEZ !!! cria le roi d’une voix forte, les yeux rouges de colère. Mage Mélodium, Mage Espéritium, sortez de cette salle !!! Tout de suite !!! Les mages sortirent de la salle de conseil la tête basse. Leurs apprentis allaient les suivre lorsque le roi leur intima de rester.
- Bien maintenant nous allons nous poser une question cruciale. Demandons-nous de l’aide aux peuples des terres inconnues, ou bien espérerons-nous que nos troupes suffiront à repousser ces envahisseur ? Qui est pour demander de l’aide ? dit haut et fort le roi pour que tous l’entendent.
Un à un les membres du conseil levèrent la main, il ne resta bientôt plus que Sage qui ne savait pas trop quoi faire.
Le roi s’approcha de Sage et posa sa main sur son épaule gauche.
- Etant donné que tu es l’apprenti mage mélodium tu as le droit de voter, le fait que tu sois un elfe ne change rien à ton grade alors vote. Sage leva sa main, avant de la baisser rapidement comme l’avaient fait les autres membres du conseil.
- Très bien, Mage Sérénitium, des suggestions ?
- Et bien il va nous falloir des ambassadeurs pour convaincre les peuples des territoires inconnus. Sage devra évidement les accompagner, dit la Mage avant sortir de la salle sans un mot de plus.
- Bien, nous allons donc constituer une équipe d’ambassadeurs. Elle sera accompagnée par une vingtaine d’hommes armés au cas où il y aurait quelques incidents. Est-ce un problème général, une vingtaine d’hommes ? demanda le roi au général.



Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] 734054imgcheck2respèlerine d’apprentis => apprenti
enfaite => en fait
pièce carré => carrée
les murs était des tapisser => les murs étaient tapissés
je vous les te dire => voulais te dire (Mid a été choquée paraît-il ^^)
sont convié => conviés
Sage blêmis => blêmit
ses affaire => ses affaires
[il] couru => courut
courrait => courait (c'est de l'imparfait, pas du conditionnel)
tapisser d’or => tapissés
poursuivit par une servante => poursuivie
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essouffler => essoufflée
Attrapé moi => Attrapez-moi
Je vous aurais princesse => aurai
Bien dormis => dormi
ca toquant => catogan
p’tit sœur => p'tite
tous en finissant => tout en
Les servantes l’habille => l'habillent
salon priver => privé
légèrement irrité => irritée
rattrapé => rattrapée
d’où il en sortit => d'où il sortit (ou « et en sortit »)
ça continu => continue
au simple magicien => aux simples magiciens
au fils de la musique => au fil
la chanson pris fin => prit
qui existait => qui existaient
[Sage] pris => prit
yeux ébahi => ébahis
la foule se remis => se remit
jusqu’à ce que le gong sonna => sonne (subjonctif)
à coter de lui => côté
je veux laissez => laisser
dis Sage => dit Sage
quand je ne serais => serai
je ne pourrais => pourrai
ce pays remplis d’humains => rempli
l’aprentis => l'apprentie
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Je souhait => souhaite
pour effet de créé => créer
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concours continu => continue
celui-ci rougi => rougit
yeux verts émeraude => vert émeraude
ses fine lèvres => fines
le crieur publique => public
a pincé => à pincer
les corde => les cordes
Des colonnes feu bleu => de feu bleu
en spiral => en spirale
un balais aérien => balet
Une dizaines de minutes => dizaine
vous êtes conviez => convié
on va finir asphyxier si ça continu => on va finir asphyxiés si ça continue
Sage ria => rit
lui dis simplement Sage => dit
Oh, mais regarder bien => regardez
de dans => dedans
se précipité => précipiter
Vien => viens
Quelque minutes => quelques
tout essouffler => essoufflé
tu lui à fais => as fait
il en a de planquer => planqué
apprêtes toi => apprête-toi
Bon aller => bon, allez
leur ouvrir => leur ouvrirent
au près d’un bon verre de vin => auprès
quand à toi => quant à toi
je suis sur => sûr
quelle sera => qu'elle serait
une voix mal assuré => mal assurée
de ses cheveux bouclé => bouclés
Ne soit pas si timide => sois
assis toi => assieds-toi
Elle parut étonner => étonnée
jusqu’à ce que la reine court => coure
le regard visser => vissé
évanouis => évanouie
sans alla => s'en alla
voulut s’éclipsé => s'eclipser
Pourquoi a tu => Pourquoi as-tu
à coter de son maître => à côté de son maître
soupe de légumes accompagné => accompagnée
Ils furent servit => servis
sculpter d’arabesques => sculptées
goulument => goulûment

Pardon mais ensuite je me suis arrêtée de répertorier parce que je commençais à fatiguer, du coup j'ai pu laisser passer des fautes ^^
Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] 734054imgcheck2reset le feu s'allumé=>s'allumait
plus il l'écouta, plus il se sentait fatigué=> écoutait (c'est mieux ici de mettre les deux verbes à l'imparfait)
laquelle te plait=> plaît
pas très fraiche=>fraîche
comme si vous alliez vous marriez=>vous marier
Quel sont nos chances=> Quelles
repousser ces envahisseur=> envahisseurs
une table en fer à cheval ou le roi=> où
et qu'il ne connaissaient => qu'ils

Moi non plus je n'ai pas tout bien bien lu, je n'ai pas eu trop le temps aujourd'hui, désolée. (Il se peut que les passages soient pris dans le désordre)
 
Meredith Epiolari

Meredith Epiolari

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MessageSujet: Re: Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P]   Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] EmptySam 6 Juin - 23:13

Alors, plusieurs choses avant que je ne commence à commenter :
1) Je t'invite à lire ceci :

Règles a écrit:
Afin d'éviter les mauvaises surprises lors de la lecture de vos textes par les autres membres, il est nécessaire de mettre une des balises suivantes, entre crochets, dans le titre de votre sujet comportant votre texte. Si cela n'est pas fait, des mesures comme le verrouillage de votre texte, voire la suppression après plusieurs avertissements, peuvent être prises.
- [M] Mature : qui peut choquer les mineurs : descriptions sexuelles, violences (torture, etc) et/ou discriminations (racisme, etc).
- [TS] très sensible : qui peut choquer les mineurs de moins de 15 ans ou très sensibles : suggestions d'actes sexuelles/descriptions sexuelles peu développées, actes assez violents/et ou sanglants, insultes (pas de torture, pas de discrimination).
- [-S] Sensible : qui peut choquer les jeunes adolescents/les enfants : langage vulgaire (pas d'insultes trop graves), scènes un peu sanglantes et/ou violentes, éventuellement suggestions d'actes sexuels sans description (pas d'actes de grande violence, ni discrimination ni sexe).
- [P] Public : lisible par tous ^^
En cas de doute, mettez la balise la plus élevée, et envoyez un MP à un administrateur pour avoir confirmation.
Attention la présence de discrimination n'est autorisé que dans la mesure où l'auteur n'en fait pas l'éloge, en respect avec la loi française.

Les balises sont obligatoires, ce n'est pas grave d'oublier mais c'est une bonne habitude à prendre Wink

2) Nous avons une catégorie spéciale pour les textes écrits dans notre jeunesse, veux-tu que j'y déplace ce sujet ?

Voilà, maintenant je peux commenter ~

Bon, c'est sympathique, il n'y a pas trop de suspense, mais pour un récit écrit en 5ème je trouve quand même que tu as beaucoup de vocabulaire (tu m'as appris ce qu'était un "rebec") et une bonne maîtrise de ton récit, ce qui n'est pas évident.
L'univers est assez classique mais il y a tout de même des choses intéressante, notamment le rapport entre l'art et la magie que je trouve bien trouvé.
Enfin, tu m'as fait rire à plusieurs reprises, tu as un bon humour Wink

Quelques conseils trucs que j'ai relevé :

Ouranos a écrit:
chaque matin depuis dans la demeure de son maître

Manque un mot. A un autre moment Sage s'exclame "!!!", ce qui est très expressif mais tout de même Wink
D'ailleurs, je te recommande de ne laisser qu'un seul point d'exclamation désormais.

Ouranos a écrit:
Les juges restèrent muets pendant quelque secondes et finirent par dire :
Dans ce cas qu’il en soit ainsi !! crièrent-ils en cœur.

Je sais plus si tu as fait ça plusieurs fois ou pas, mais évite de placer deux verbes introducteurs de parole pour la même phrase.

Ouranos a écrit:
une coupole vitriolée

Le vitriol est un acide hyper puissant et dangereux. Une coupole vitriolée, ce serait une coupole sur laquelle on aurait jeté cet acide et je crois que ça la détruirait. Le mot que tu cherches est plutôt "vitrifiée" Wink

Bon, après tu étais en 5ème et tu as peut-être évolué, mes conseils te sembleront peut-être évidents Smile
Bien-sûr on reste un peu sur notre faim avec ce récit qui s'arrête brutalement. Envisages-tu de le continuer ou pas ?

Toujours au plaisir de te lire à nouveau ~


Dernière édition par Meredith Epiolari le Dim 7 Juin - 9:38, édité 1 fois
 
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MessageSujet: Re: Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P]   Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] EmptySam 6 Juin - 23:17

Je suis déja sur un autre roman, car je jugeais celui-ci trop "gamin".
Je ne pense pas le continuer pour l'instant mais peut être qu'un jour je le continuerai à voir.
 
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MessageSujet: Re: Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P]   Début d'histoire de quand j'étais en 5ème [P] Empty

 
 

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