Puisque Køüskøüs veut des persos modernes, ce perso sera moderne ~
Univers choisi : Moderne
Nom du personnage : Tristan DELAV
Genre : Masculin
Description Physique :
Tristan n'est pas vraiment le stéréotype du bel homme de la trentaine, viril et musclé, une allure d'adulte mais encore au sommet de sa forme... Non, c'est un homme plutôt grand, 1m80 environ -il n'a jamais pris la peine de retenir ni sa taille ni son poids-, fin, avec une allure de vieil ado dégingandé encore accentuée par ses cheveux noirs assez longs qu'il porte aux épaules. Ses yeux sont marrons et cernés, il porte souvent une barbe de plusieurs jours. Niveau habit, c'est un classique jean – tee-shirt – baskets, avec un sweat ou un pull uni et passe-partout. Il porte, au niveau de l'intérieur du poignet gauche, un petit tatouage représentant une plume écarlate.
Histoire du personnage:
Les premiers souvenirs de Tristan datent de la fac de maths ; il n'a aucune idée de ce qui s'est passé avant, aucun lien avec son passé -ni famille ni vieux amis-, et... aucune envie de le découvrir : il considère que s'il a décidé de l'oublier, c'est qu'il avait une bonne raison. Son seul lien avec ce passé, c'est la plume qu'il porte au poignet, dont la signification et l'origine lui sont inconnus.
Quand on l'interroge sur son enfance, il parle d'une famille banale avec un enfant unique, puis prétend qu'à la fac une violente dispute avec ses parents avait conclu des années d'animosité entre eux, et qu'ils avaient préféré rompre les ponts : ses parents payaient ses études jusqu'à la fin, et leur relation s'arrêtait là. La vérité, c'est qu'il n'en sait rien, ses souvenirs de la fac ne sont pas assez précis pour savoir si il avait des bourses, ou un financement familial ou d'une autre personne ; il sait juste qu'il travaillait après les cours dans un McDo. Ses souvenirs deviennent ensuite de plus en plus clair, et il sont normaux à partir de son premier boulot en tant que prof de maths à l'école secondaire Lake. Il habite au deuxième étage dans un petit appartement de la zone urbaine, près du parc de Longeen et de Lake.
Description morale/mentale :
Tristan est... résigné. Il se lève tous les matins en redoutant le moment où il mettra les pieds à son travail, car il le déteste et a une véritable aversion (qu'il ne sait pas expliquer) pour cet établissement, et qu'il pense dû à sa propre expérience -dont il n'a évidemment aucun souvenir. Il ne sait absolument pas pourquoi il fait ce métier-là, mais puisqu'il se trouve qu'il a suivi ces études et que de toute façon il avait besoin d'argent, il n'a pas cherché plus loin.
Assez timide, fuyant le regarde des autres, il a parfois peur en se retrouvant devant le portail, peur de devoir encore affronter ses élèves qui ne le respectent pas et le dominent totalement. Il se dit souvent qu'il va suivre des études le soir, changer de boulot, en faire un qui, même s'il ne le met pas de bonne humeur, ne lui donnera pas la boule au ventre ; mais il ne sait pas quel autre travail il pourrait faire, il n'a pas le courage de se lancer dedans et il se réfugie derrière l'excuse du «pas le temps» pour ne pas s'avouer qu'il est trop habitué à la routine métro-boulot-dodo.
Il a beau être engourdi par cette habitude, elle l'oppresse, comme la société et les autres l'oppressent ; célibataire et solitaire, il a une peur forte, mais qu'il sait irraisonné, du jugement négatif d'autrui : une légère phobie sociale ?
Il se berce dans l'illusion que, plus tard, quand il en aura les moyens, il plaquera enfin son boulot, donnera sa maison à des SDFs et partira avec une association humanitaire, luttera pour les autres, pour les droits des humains et même des animaux, pour quelque chose qui a du sens, pour que sa vie ne soit pas qu'une vague farce à l'humour jaune... Mais il sait très bien que ces moyens-là, il ne les aura jamais. Alors il continue à rêver pour oublier que jamais on ne lui donnera les moyens d'échapper à sa vie si lui n'a pas le courage de se les donner lui-même.
Et il se contente de s'affaler devant la télé en rentrant du boulot pour s'abrutir, une bière à la main, de programmes débiles qui l'ennuient, ou, dans un sursaut d'il-ne-sait-pas-quoi (de la fierté?), il s'engloutit dans un livre pour une nuit blanche d'oubli.
Approuvé par Iskupitel