Ceci est la version améliorée de mon poème
L'infini du vide. Vous verrez, c'est un changement radical et il est beaucoup mieux que l'autre version !
Fallait-il – sort traître ! – que nous nous aimassions ?
Bonheur délétère qui exhale le miasme,
Quel djinn arbitraire, quel génie de sarcasme,
Crut bon de permettre nos vaines expiations ?
Las ! Comment connaître par nos folles passions,
L'usufruit primaire, cet éternel fantasme,
La fin du calvaire : votre suprême spasme ?
Qui nous a fait naître, monstres de frustrations ?
Rien n'assouvit la soif de nos cœurs sulfureux,
Que notre appétit coiffe en gouffre plantureux,
Larmoyant à genoux : « Un amour impavide ! ».
Si nous ne pouvons fuir nos sublimes douleurs,
Apprends-moi à chérir la beauté de nos pleurs :
Nous porterons en nous tout l'infini du vide.
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Avouez qu'il y a du progrès !
Je suis désolée Orel, au vers 4 je n'ai rien pu faire pour "expiation" parce que je tiens absolument à ce que le "e" final de "permettre" soit prononcé
Mais la liaison avec "vaines" l'écrase moins je trouve, non ? Je pourrais aussi enlever l'adjectif en imaginant qu'on prononce "expiation" avec une double diérèse mais j'aime moins ^^
Bref, n'hésitez pas à commenter, je suis sûre que je peux faire mieux
(mais pas beaucoup /PAN/ )