Amatrice de culture et littérature espagnoles ? On va s'entendre !
C'est en lien avec ce que tu fais dans la vie ou pas du tout ?
Ton texte est un puzzle intéressant, assez brillant même, parce que tu profites de l’ambiguïté primaire qui plane sur l'identité du narrateur de de la chanson de Cabrel (c'est un taureau, mais l’anthropomorphisme fait qu'on met un temps à s'en apercevoir. La preuve, c'est que les parents nous ont fait écouter des tas de fois cette chanson dans la voiture quand on était plus petites et que je n'avais jamais compris avant de la réécouter aujourd'hui), pour rendre une expression humaine à une personne humaine, et ainsi donner un autre sens au discours.
Ça colle vraiment bien, ça permet de réactualiser Garcia Lorca d'une manière très surprenante.
Quant aux didascalies, qui sont elles de ta plume, j'aime leur discrète ironie, ce "la messe est dite" est tellement cruel !
Enfin, et il ne faut pas l'oublier, je constate que la contextualisation de cet extrait nous met une fois de plus face à une sorte de mensonge, qui présente cet acte comme une partie intégrante de la pièce de Garcia Lorca, comme si il était de sa plume, mais publié après sa mort. Ton goût pour la confusion de la réalité et de la fiction est délicieux !
Bref, ingénieux montage, bien joué.