Je t’ai trouvé dans la forêt gravement blessé,
Remarquant en toi une bonté sûrement innée.
Je t’ai recueilli dans mon foyer et je t’ai logé,
Il est temps que ton corps retrouve la liberté.

Prends mon air et mes poumons pour respirer la joie de vivre à nouveau.
Prends mon cœur et mon sang pour ressentir l’excitation palpitante à nouveau.
Prends mes jambes et mes bras pour voyager vers tous les horizons à nouveau.
Prends ma chair et mes os pour consolider ton réceptacle vital à nouveau.
Prends mes neurones et mon cerveau pour mémoriser ta vie à nouveau.
Et au final, prends mon être et mon âme pour te souvenir de moi : grand gentil un peu sot.

Je te redonne enfin ta vie aujourd’hui, un simple mercredi
Je te donne tout ce que je possède sans l’ombre d’une hésitation
Retrouvée ton ancienne entité que tu gardais avec appréhension.
J’ai pu aider une personne en vie, pour cela je te remercie.

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J'aime bien, surtout les cassures de rythme avec des vers plus ou moins longs selon les strophes, ça fonctionne super bien.

La première strophe est douce, fluide, très bien équilibrée. Le thème aussi est doux, bien traité, sans pathos ni fausseté, je trouve que le ton est juste.

La deuxième strophe m'a inégalement séduite : j'aime le principe de l'anaphore et du mètre plus long, c'est vraiment génial. J'ai été impressionné par le jeu de mots avec l'expression lexicalisée "respirer la joie de vivre", que tu appose à l'image de "poumons". Ensuite, j'aime globalement bien les images, mais moins celle d'un "réceptacle vital", que je trouve peut-être un peu trop scientifique, j'ai un peu tiqué sur le "au final" que je ne trouve pas très élégant et je pense que ton dernier vers est peut-être un peu long.

J'aime moins la troisième strophe que je trouve un peu moins travaillée, mais elle tient la route et surtout elle permet d'apprécier la progression du poème. Je trouve que tu commences à trouver la longueur qu'il faut et le rythme qu'il faut là où certains de tes autres poèmes étaient un peu trop longs ou trop courts, on arrivait à bout de souffle ou on restait sur notre faim, ici c'est parfait.

Joli poème, tu n'avais pas menti en disant que j'aurais du boulot de lecture mais j'en suis ravie, en ce moment ton activité prolifique n'est en rien un signe de baisse de qualité, au contraire, tu tiens l'inspiration

Ahah je te remercie une nouvelle fois pour ce commentaire, j'essaie juste de faire de mon mieux .