Avance dans ta propre gloire
Tu portes le fardeau de nos espoirs
Croire au longues histoires
Voir dans un miroir
Tu finis par tomber un soir
Déballant un char
Rempli des horribles Cauchemars
Toi qui le jour te marres
Au jamais tu ne te barres
Les nuits se font si rares.

Aujourd’hui à minuit,
Mon rôle enfin je compris
Compliqué de rester en vie
A la tombée de la nuit
Des larmes mon esprit s’emplit.
« Comment fais tu toi héros
Pour ne craindre maux ? »
Héros ou peut-être plutôt
Une tolérance zéro
Vidant la nuit son seau

Les gens se demandent pourquoi je ne flanche pas
Mais comment chuter quand on est au plus bas ?

Tu porte => tu portes Croire au longue histoire => longues histoires Remplis => rempli te marre => marres tu ne te barre => barres si rare => rares Compliquée de rester en vie => compliqué

Ce n'est pas ce que tu as écrit de mieux, c'est difficile de se repérer entre "je" et "tu", entre le présent et le passé, entre un registre plutôt décontracté ("marres"/"barres") et quelque chose de presque médiéval :

Daivou a écrit:

« Comment fais tu toi héros
Pour ne craindre maux ? »

Evidemment, en poésie l'absence de repères n'altère pas la beauté du texte, mais je n'ai pas été cette fois-ci sensible à ce que j'ai lu.

J'ai toutefois bien aimé la citation "médiévale" déjà relevée, je trouve ça beau de reprendre un canon pour le placer dans quelque chose de plus moderne (L'absence de repères concernant le registre fonctionne donc plutôt bien, c'est plutôt concernant la temporalité et l'énonciateur que j'ai du mal).

Je préfère nettement la deuxième strophe à la première, j'aime bien que tu sortes de l'attendu héros/zéro en y ajoutant le principe de "tolérance zéro".

Bref, ce n'est pas mon poème préféré même si je trouve que le titre était prometteur. Au plaisir de te lire de nouveau ~