(suite du texte)
Après être passé au travers de portails multicolores, je me retrouvai devant la sélection de personnage. Ayant déjà joué à des MMORPGs, j’avais clairement en tête une idée du personnage que j’allais incarner. Pour la plupart des détails je gardais les mêmes caractéristiques que celles de mon vrai corps tranquillement allongé sur un lit. Une taille d’ un mètre quatre-vingt un dans un corps d’allure maigrichonne. Les yeux bleu-gris ainsi que des cheveux en bataille tombant jusqu’aux épaules. Le seul réel changement fut la couleur de mes cheveux, ils étaient châtain clair mais je préférais choisir un rouge foncé car je préférais cette couleur. Je m’ajoutai aussi une cicatrice sur la joue pour avoir l’air plus classe et pour que l’on me reconnaisse facilement. J’entrai finalement dans le jeu sous le pseudo de Daivou et c'est alors que tout changea pour moi. J’ouvris les yeux et ce que je vis me laissa bouche bée, des bâtiments étaient tout autour de nous, placés dans la ville de départ. Mais le plus choquant fut qu’ils étaient d’un réalisme époustouflant, on pouvait presque douter du fait de savoir si c’était le monde réel ou un jeu. Je cherchai pendant un moment le quartier des commerçants puis une fois trouvé, j’identifiai les items que l’on pouvais trouver. Après avoir feuilleté le catalogue d’objets du marchand d’armes et aperçu toutes les possibilités de maniement d’arme que l’on pouvait recevoir, je me précipitai vers la sortie de la ville. Une fois ce point atteint, je regardai l’extérieur avec envie, une vaste clairière s’étendait à l’horizon tandis que le soleil était haut dans le ciel. Je regardai alors l’heure dans le menu de jeu : 15h32, il était en retard. Je m’assis alors devant la sortie de la ville en attendant l’individu qui me servirait de compagnon pour ce nouveau style de jeu. Un bon quart d’heure passa sans que cette personne ne se montre. Tout à coup j’entendis quelqu’un m’appelait derrière moi :
-Daivou je suis là !
Je me retournai pour apercevoir enfin celui que j’attendais : il avait des cheveux blancs plus courts que moi malgré le fait qu’ils enveloppaient ses oreilles. Son avatar était un poil plus petit que le mien pour la même maigreur. Il courait dans ma direction, je lui fis signe de la main en attendant qu’il parcoure les derniers mètres qui nous séparaient l’un de l’autre. Une fois à mon niveau je le saluai correctement avant d’annoncer :
-Alors, tu es prêt à devenir le meilleur du premier VRMMORPG ?
-Plus que jamais, frérot ! me répondit-il gaiement.
-Alors commençons à farmer les ressources et l’expérience ! J’ai choisi une épée à deux mains comme arme lors de la création de personnage et toi ? lui demandai-je impatient de savoir l’arme de mon partenaire, coéquipier et, en prime, frère.
-Une dague pour pouvoir me mouvoir rapidement.
-Je savais que tu choisirais !
Je lui ébouriffai les cheveux avant de l’inviter dans un groupe. Ainsi, on pouvait savoir à n’importe quel moment la position de nos partenaires si on en avait plusieurs. Ensuite nous prîmes la route d’une zone pleine de monstres du même niveau que nous, c’est à dire de niveau zéro vu que nous n’avions pas eu la chance d’avoir une version bêta du jeu. On s’entraîna pendant un moment jusqu’à parvenir au niveau 8. L’expérience accumulée sur d’autre MMO nous permit d’avancer plus vite que les autres joueurs, de plus que l’on formait un groupe. Il était alors 17h12, je me dirigeai vers une zone sans monstre et m’allongeai dans l’herbe profitant du superbe paysage que nous offrait ce jeu.
-Je pense que l’on est nés à la bonne époque, dis-je en regardant l’horizon qui commençait à devenir orange.
-Tu l’as dit ! Je n’aurais jamais cru pouvoir un jour avoir la chance de jouer à un jeu tel que SAO.
Nous nous regardâmes en souriant, j’étais l’aîné et lui mon cadet. C’est un peu moi qui l’initiai au jeux vidéos. Il avait un an de moins que moi et l’on s’entendait très bien malgré des petites disputes puériles. En contrebas, je regardais un joueur se battre contre un loup. Il avait l’air inexpérimenté et avait du mal avec le système de combat de ce jeu. Il suffisait généralement d’activer une compétence, se mettre en position et attendre que la lame s’illumine. Ensuite l’aide à la visée permettait de faire mouche. Avec mon frère on s’entraîna pendant un quart d’heure pour comprendre le système, toutefois sans mourir une seule fois. C’est alors que l’individu passa dans la zone rouge avant de perdre ce qui lui restait de Points de Vie. Je le vis alors disparaître en une infinité de polygones bleutés. C’était cela mourir dans cet endroit, il allait normalement revivre au château de Fer dans la ville de départ. Vers 17h26, nous nous remîmes à farmer les monstres de cette zone. Puis, peu après et d’un seul coup une lumière bleue nous entoura.
-Qu’est ce qu…
J’eus à peine le temps de dire ces mots que je me retrouvai à un endroit différent de celui où j’étais. C’était la grande place de la ville de départ.
-Pourquoi somme nous ici Daiv ?
-Je n’en sais rien je t’avouerais… dis-je l’esprit encore embrumée de ma première téléportation.
Nous n’étions pas les seuls à être téléportés ici : tout autour de nous les joueurs se faisaient téléporter les uns après les autres. Il me semblait que la place pouvait accueillir dix mille joueurs soit le nombre de personnes ayant eu accès à SAO pour son lancement. J’entendais des gens se plaindre de problèmes pour se déconnecter. Je commençais à me sentir nerveux, à quoi pouvait donc bien correspondre tout ceci ? Soudain quelqu’un s’exclama :
-Regardez en haut !
Je regardai dans la direction indiquée et je vis un étrange damier pourpre sur la surface du plafond du premier étage. Je réussis à voir non sans mal les mot « Attention » et « Annonce du système » dans les cases pourpres. Ce qui se passa ensuite scella notre destin à tous. Le milieu du damier commença à tomber en une espèce de goutte de sang visqueux avant de se transformer en une silhouette gigantesque d’homme encapuchonné malgré que l’on puisse voir qu’il n’y avait personne à proprement parler dans la capuche. Cette monstruosité leva alors le bras gauche et annonça.
-Amis joueurs, bienvenue dans mon monde. Je m’appelle Akihiko Kayaba, et, désormais je suis la seule personne capable de contrôler ce monde.
Le célèbre Akihiko Kayaba, le créateur du Nerve Gear et de SAO. Je savais que c’était à lui que l’on devait cette avancée monumentale dans le domaine des jeux vidéos. Mais quelque chose me troublait : que voulait-il dire par « contrôler ce monde » ? Il reprit alors son discours :
-Mes amis, vous avez déjà sûrement remarqué la disparition du bouton de déconnexion sur le menu principal. Il ne s’agit pas d’erreur. Je répète, il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement mais bel et bien d’un mécanisme fondamental de Sword Art Online. Tant que vous ne serez pas parvenu au sommet de cette forteresse, vous ne pourrez quitter le jeu. Une personne extérieure ne pourra en aucun cas arrêter ou ôter votre Nerve Gear. Si toutefois elle essayait… Le transmetteur du Nerve Gear émettra des hyperfréquences qui détruiront votre cerveau et mettront fin à votre vie humaine.
Alors c’est de cela que parlaient les personnes à coté de nous… Je vérifiai si un bouton de déconnexion était dans le menu mais il n’y avait rien. Je jetai un coup d’œil à mon frère qui semblait aussi paniqué que moi. Seulement… Ma vie réelle était emplie de solitude et c’était la même chose pour mon frère. Seuls les jeux vidéos étaient arrivés à nous sauver de ces abysses infernales. Alors si on était bloqués ici cela ne nous dérangerait pas de vivre à l’intérieur de l’un d'eux. Je regardai de nouveau la silhouette en attente de la suite de ces mots, me sentant calme et attentif à ses propos.
-La séquence de désintégration cérébrale sera déclenchée dans les conditions suivantes : tentative de destruction, de désassemblage ou d’enlèvement de l’attache du Nerve Gear ; en cas d’interruption de la ligne Internet de plus de deux heures ; en cas de coupure électrique de plus de dix minutes. Ces modalités ont déjà été communiquées dans le monde extérieur via les médias. À ce propos, certaines personnes dans les familles des joueurs ont ignoré les mises en garde et ont tenté de retirer de force le Nerve Gear. Le résultat ne s’est pas fait attendre… Dommage. Déjà deux cent treize joueurs vont devoir quitter l’Aincrad et le monde réel pour une durée définitive. Ne vous tracassez pas pour vos corps laissés de l’autre coté. En ce moment, tout les médias relaient en boucle cette information, y compris le fait que de nombreuses personnes sont mortes. On peut désormais affirmer que votre Nerve Gear ne risque plus de vous être enlevé de force. Durant les deux heures de connexion que je vous ai octroyées, vos corps réels seront transportés dans des hôpitaux où vous bénéficierez d’une surveillance accrue. Vous pouvez donc vous concentrez sereinement sur les stratégies du jeu.
Mon frère et moi vivions tous les deux seuls dans un appartement voisin alors on ne risquait pas de nous faire retirer notre Nerve Gear. Le plus gros problème de son discours était que l’on aurait au plus deux heures d’interruption de ligne Internet ce qui allait retarder notre avancement avec mon frère.
-J’aimerais que vous compreniez bien ; pour vous, SAO n’est plus un simple jeu. On peut le considérer comme une autre réalité. Dorénavant, tous les moyens de résurrection, présents dans le jeu initial, sont désactivés. Votre avatar disparaîtra définitivement dès que vos points de vie seront tombés à zéro, et simultanément…. Votre cerveau sera détruit par le Nerve Gear.
Quoi ?… Cela veut dire que l’on n'a pas le droit à la moindre erreur ? L’angoisse recommença à grimper en flèche et, si mes jambes avaient pu ressentir la fatigue je me serais écroulé au sol. Mon frère était tout ce que j’avais… Je le protégerais coûte que coûte ! Je lançai alors un regard de défi à cette silhouette malgré que je sache qu’il ne le verrait sans doute pas au milieu des dix-mille joueurs.
-Il existe un moyen de vous permettre de sortir de ce jeu. Un seul et unique moyen que j’ai déjà évoqué tout à l’heure. Vous devrez atteindre le dernier niveau, le plus haut, le sommet de la forteresse, et terrasser le dernier Boss qui s’y trouve. Je vous garantis qu’à cet instant, tous les joueurs survivants auront la possibilité de se déconnecter du jeu. Bien, pour terminer et pour vous prouver que ce monde est désormais votre réalité, je vous offre un petit cadeau. Je vous prie de bien vouloir regarder votre inventaire.
Je regardai dans mon inventaire et y trouvai un miroir que je matérialisai grâce au bouton réservé à cette effet. Soudain une vive lumière blanche éblouissante apparut sur les joueurs. Après avoir recouvré l’usage de mes yeux blessés par autant de lumière, je découvris que mon frère avait l’aspect de lui dans le monde réel. Surpris je regardai dans le miroir et vis que cela en était de même pour moi. J’avais retrouvé mes cheveux châtain clair et mes cicatrices avaient disparu tandis que mon frère avait lui aussi retrouvé sa couleur initiale de cheveux : noir ténébreux. Je le regardai quelques instants et lui fit de même. J’allais lui adresser la parole quand Kayaba recommença à parler.
-Amis joueurs, vous vous demandez sûrement pourquoi moi, le développeur de SAO et du Nerve Gear, je fais une telle chose ? S’agit il d’un acte terroriste ? Est-ce un enlèvement de masse en vue de récolter une rançon ? Eh bien ce n’est ni l’un ni l’autre. À dire vrai, aucune cause ne me motive. Mon seul objectif était cette situation. Élaborer SAO et le Nerve Gear, contempler ce monde que j’ai bâti, voilà mon but ultime. Désormais, tout est réalisé. Voilà, ainsi ce termine le tutoriel officiel de SAO. Amis joueurs, permettez-moi de vous souhaiter les meilleures chances pour la suite.
À la fin de ces mots, la chose disparut aussi soudainement qu’elle était apparue. La musique des PNJs revint aussitôt. J’adressai un regard à mon frère avant de lancer la conversation.
-Ne t’inquiète pas, à nous deux nous vaincrons tout les dangers, je ne te laisserai pas tomber. Allons nous reposer pour aujourd’hui, demain commencera notre nouvelle vie.
-Merci Daiv, je sais que je peux compter sur toi. J’ai repéré une auberge là-bas dans le coin nord de la ville. Dépêchons-nous avant qu’il n’y ait plus de place, me répondit-il avec le sourire.
Pour nous c’était comme une délivrance de changer ainsi de vie. Seulement, je ne pouvais pas me permettre de laisser mon frère vivre dans un monde où à chaque virage il risquait de disparaître. Pour lui je vaincrais et je me surpasserais. Ne lâche rien frérot, un jour je te sortirai de là, j’en fais la promesse.
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J'espère que cela vous aura plu :3. Bise les amis