Meurtri, sans armure
Je voyage en âme pure
Le long chemin perdure
Se fondant dans le lointain.
Multiples bifurcations
Arpentant les contrefaçons
Vil manant, voleur de mains
Conduisant la tienne dans un soi-disant lieu sûr
Tu ne peux voir derrière cette serrure
Ceux qui se tassent contre un lendemain
Des cas rares partent à leurs façons
Certains s'exclamèrent : "Voyons !".
Quelques blessés étendus dans un coin
Personne n'en a pourtant cure
J'arrive simplement traînant mes minuscules fêlures
Sur ce chemin délimité de zébrures.

J'aperçois les moutons qui s'entassent,
Poursuivant tous la même route
Tandis que je sortais de cette ligne de traces
M'aventurai-je dans la forêt ? Sans doute.
J'entendis les cris des personnes suivant la ligne
Les uns m’injuriant, les autres s'inquiétant,
Tous étaient de la couleur du cygne
Un net blanc dissimulant
Leurs caractères des plus sincères.
Je continuai à suivre la terre
Et découvris un endroit magnifique
Bien plus magnifique qu'au bout du trait
Vêtu de noir, ce jardin semblait
Bien plus dur à attendre que les êtres horrifiques.

Meurtris => meurtri lieu sur => sûr Ceux qui se tasse => tassent délimitait de zébrure => délimité de zébrures les moutons qui s'entasse => s'entassent Tandis que je sortit => sortais (ou sors, en tout cas l'action n'est pas une action de premier plan) Tous était => étaient Un nette blanc => net Vêtue de noir => vêtu ce jardin semblé => semblait les être => les êtres

J'ai vraiment beaucoup aimé, je trouve que tu fais des progrès visibles (pour l'orthographe aussi ).

Je commence à apprécier le mélange des temps, je pense que ça ne nuit pas à la lecture et que ça crée une atmosphère intemporelle intéressante.

Les rimes sont bien choisies et bien gérées, je trouve que ça coule bien.

J'aime beaucoup les images et le mystère du poème, je trouve intéressant que la voix poétique soit attirée par le noir et déplore le blanc alors qu'elle est supposée porter en elle la pureté, c'est un renversement de connotations qui retient l'attention et qui me plaît.

Mentions spéciales :

"Voleur de mains" > super intéressant ce détournement : le voleur vole ce avec quoi il vole, la main étant presque toute une allégorie pour le voleur, c'est super intéressant et ça crée un effet tout à fait remarquable.

"M'aventurai-je dans la forêt ? Sans doute." > cette fausse incertitude me plaît.

"Bien plus magnifique qu'au bout du trait" > parce que l'image est nette et pourtant inexplicable, donc intrigante. J'aime.

Petites réserves :

"Conduisant la tienne dans un soi-disant lieu sûr" > un peu long pour un vers ?

"J'entendis les cris des personnes suivant la ligne" > je n'aime pas le terme "personne" en général, surtout en poésie. Il est un peu trop imprécis.

"Tous étaient de la couleur du cygne
Un net blanc dissimulant
Leurs caractères des plus sincères." > J'aurais fait le choix personnellement de ne pas nommer la couleur, puisqu'on comprend très bien avec la périphrase "la couleur du cygne". Mais après tout, pourquoi pas, et puis que pourrait-on ajouter au deuxième vers des trois que j'ai cités si l'on ne nomme pas la couleur ?

C'est tout ce que j'ai relevé, je répète que j'ai particulièrement bien aimée et que tu m'impressionnes de plus en plus, continue sur ta lancée

Ahah merci à toi :p J'ai fait ce que j'ai pu pour améliorer mon orthographe et je continuerai d'écrire de plus en plus j'adore la sensation que cela donne après avoir accompli son oeuvre *-*
Encore merci pour ce commentaire

Excellent (pour changer du superbe) poème, tu progresses, dai-miaou ! Le qualité est là, puis ton vocabulaire est de plus en plus riche, je trouve (à moins que ça ne soit qu'une impression). Les ponctuations que tu intègres dedans (guillemets, exclamation, interrogation) rythment réellement le texte. N'hésite pas à créer un vrai lien entre chaque vers pour donner plus de sens que d'habitude, comme si tu racontais une histoire étape par étape.
Hâte d'en voir d'autres,

Continue comme ça !