Et la plèbe s'excite
Je suis fil-à-papa des républiques
Aussi toxique que les crocs cristallins du Crotalus
Sottise s'avère pandémique
Plus létal que l'acarus
Marchant dans la pénombre, mon glaive remplace le feu
La réalité remplace le mythe
Madame la Juge me fixe de ses beaux yeux carmélites
Lumière qui s'éclipse dans l'ombre,vulgaire testament rongé par les mites.
La Mort me guette alors de ses vides orifices
Je sais qu'un jour sonnera à ma porte l'ange déchu, rescapé de l'hécatombe
En attendant, j'irai pisser sur vos tombes
Ce n'est pas l'âme, mais le respect que j'ai perdu dans les catacombes
Mes neurones sont asphyxiés, le canon n'est pas de mon côté
Maintenant, je compte avec le sable les sacrifices
Je suis fils d'un Habit Rouge, maintenant il regrette
M'affronter, se prendre d'avance du plomb dans la tête
La neutralité c'est empaler le loup et égorger la chèvre.
Si je suis architecte de ma propre vie, elle paraîtra comme une banque
Je suis un Piranha atypique, car je tiens la laisse du requin blanc
Les arbitres ne me donnent point carton jaune mais carte blanche
La mer s'est ouverte pour moi, maintenant le ciel verse des larmes sur la cuirasse de mes tanks
Je suis pour Mecque ce que romain est à Carthage
Suivant l'opération, mon cœur étouffé de bandelettes n'avait sa place que dans un sarcophage
Respect envoie toujours des signes de vie, je ne suis pas encore cannibale, ou anthropophage
Et même si je l'étais, je continuerais de m'obombrer de votre pelage
Mon ennemi est mon meilleur ami, car les journaux ne parlent que de lui
Nos fosses sont pleines de crânes, tandis qu'autour d'une table les oiseaux chantent "cui-cui"
Je ne suis plus étoile scintillante dans la nuit, mais bourreau dissimulé au bout du parvis
La vrai question, ils essaient de la taire
Depuis que je ne cesse de croiser le fer
Depuis que je ravage la terre
Depuis que je nage dans cet étang, sale et infecte tel un poisson d'eau de mer
Qu'adviendra-t-il de la capitale de mon Père ?
| sale et infecte => infect |