Séparé par tout un pays et plus
Jamais, Ô grand jamais pourrais je
Supporter ton absence dans mon lit ?
Le pourrais-je jusqu’à t’avoir pour de vrai ?

Ne pourrons-nous jamais nous retrouver ?
Ne pourrons-nous jamais nous embrasser ?
Pourrons-nous un jour alors, nous toucher ?
Pourrons-nous un jour alors, nous sentir ?

Supporté ton absence dans mon lit => supporter

"Séparé par tout un pays et plus" => On a envie de savoir ce qu'est ce "et plus". Mis comme ça il nous laisse un peu sur notre faim.

"Jamais, Ô grand jamais pourrais je / Supporter ton absence dans mon lit ?" => Je trouve que c'est une formulation un peu bizarre, sans doute parce que généralement on dit : "pourrais-je jamais... ?". Je ne sais pas du tout si c'est correct, en tout cas ça m'a fait buguer, parce qu'on a l'impression que la réponse est déjà dans la question sans que ce soit pour autant une rhétorique par formulation elliptique. Un peu comme si on disait : "A midi, quelle heure est-il ?".

"Le pourrais-je jusqu’à t’avoir pour de vrai ?"
"Pour de vrai" c'est mignon, ça fait un peu enfantin :3
J'aime assez la progression entre "Pourrais-je jamais... ?" et "Le pourrais-je jusqu'à... ?". Ça montre que le narrateur supporte, parce que bien obligé.

"Ne pourrons-nous jamais nous retrouver ?
Ne pourrons-nous jamais nous embrasser ?
Pourrons-nous un jour alors, nous toucher ?
Pourrons-nous un jour alors, nous sentir ?"
La fin est un peu abrupte, mais l'anaphore marche bien. Je trouve quand même les verbes choisis assez quelconques, mais c'est parce que je n'aime pas les choses simples.

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