Voici un Rondeau en hexasyllabe. Sans rime. J'espère qu'il vous plaira.

Tout commence par un pleur.
Ensuite vient un sourire.
Puis un simple rire d'enfant.
Suivi par quelques jouets.

Tout commence par une crise.
Ensuite vient un amour.
Puis l'innocence s'envole.
Suivie par la sagesse.

Tout commence par fête.
Ensuite vient le travail.
Puis un amour sans fin.
Suivi d'un nouveau pleur.

vint => vient (concordance des temps, tu as un système de temps au présent, tu restes aux temps du présent) Puis l'innocence s'envole. Suivi par la sagesse. => Suivie

Je sais, tu peux penser que je chipote, mais j'aurais bien aimé avoir une vie entière dans ton poème, car j'ai bien aimé cette "première moitié de vie" (à moins que je ne me trompe, si c'est le cas, n'hesite pas à même dire )!
Les anaphores régulières dans les quatrains sont bien employées et font que la régularité (désolée pour la répétition) du poème le rend encore plus appréciable.
Sur le moment l'absence de rimes ne me choque pas ; si c'est plus le contenu et non la forme que tu as voulu mettre en valeur, pour moi, c'est réussi (ce n'est pas que la forme n'est pas bien, hein ^^)

EDIT: Mmh, c'est dur d'éditer tout ceci en commentaire constructif après le passage de Meredith...^^

Meredith Epiolari a écrit:

Le troisième quatrain est plus flou, dans les deux premiers on voyait clairement l'enfance puis l'adolescence mais dans le dernier la problématique semble moins chronologique et plutôt basée sur "les hauts et les bas".

Si, comme je l'ai interprété, le dernier quatrain fait référence à l'entrée dans la vie active (pour faire court),selon moi, tu as placé "la sagesse" trop tôt, car celle-ci s'acquiert avec l'expérience et donc plus tard dans une vie.
Cela dit, j'attends la suite avec impatience

Évite les double-posts, sauf si c'est pour ajouter un chapitre/une nouvelle partie/un nouveau poème dans une anthologie, etc. Tu peux éditer ton message pour apporter des précisions sur ton travail ! Et n'oublie pas les balises jeune homme !

Voilà, c'étaient les radotages de Meredith Epiolari la grande maniaque du forum ^^
Ce qui me plaît beaucoup dans ce poème c'est son côté très mathématique qui lui fait ressembler à une démonstration.

Si on veut chipoter :
Tout commence par un pleur => 7 syllabes
Ensuite vient un sourire => 7 syllabes
Puis un simple rire d'enfant => 8 syllabes (en plus le "simple" ne fait pas joli du tout, l'abus d'adjectif est la bête noire du poète, il suffit de l'enlever pour résoudre le problème)
Tout commence par une crise => 8 syllabes
Ensuite vient un amour => 7 syllabes
Puis l'innocence s'envole => 7 syllabes
Ensuite vient le travail =>7 syllabes (cette erreur de métrique est d'autant plus fatale qu'au vers précédent on a sacrifié l'article avant "fête" pour garder le bon nombre de pieds, ce qui interpelle)

Je plussoie Rêves, je pense que tu veux donner une vie entière mais on en voit vraiment que la moitié. Le troisième quatrain est plus flou, dans les deux premiers on voyait clairement l'enfance puis l'adolescence mais dans le dernier la problématique semble moins chronologique et plutôt basée sur "les hauts et les bas".

Et puis le charme du rondeau, c'est qu'il n'y a que deux rimes différentes, ce qui fait qu'on retrouve les mêmes sonorités très régulièrement. Un rondeau sans rimes c'est comme... une bougie éteinte
Je veux pas t'obliger à faire des rimes, il y a des poèmes très jolis sans rimes et je soutiens tous ceux qui disent que c'est un carcan détestable, néanmoins je trouve bizarre d'attribuer à un poème le nom de rondeau seulement parce qu'il est composé de trois strophes, enfin soit
J'apprécie le fait que tu aies commencé par un pleur et de fini par un pleur tout de même

Je déteste les rimes, je déteste le compte des syllabes qui n'a aucun sens (j'exagère, je sais, mais j'aime pas compter les syllabes). Et pour finir, lorsque j'ai posté ce poème il était 21h45, ce qui explique pourquoi il n'y a que la moitié d'une vie ^^. Désolé, je pense poster la suite bientôt.