La fin de l’oiseau :

L’oiseau chanta
Mais il ne savait pas
Quand sa fin serait là  

Débat sauvage :

La grenouille coasse
Et le buffle meugle
La question est sans réponse

Tué à la tâche :

La fourmi travaille.
La tortue prend son temps.
La fourmi meurt.

Spectacle en plein air :

La cigale cricri.
Le chat feule.
L’opéra est fichu.

Eléments perturbateurs :

Le vent souffle.
La terre tremble.
Ils râlent en cœur.

Le dessinateur de son :

Que n’ai-je un crayon
Qui puisse dessiner
Le son de ta voix

La fourmi travail => travaille plaine air => plein air

J'aime bien ce genre de poèmes qui installe un univers et invite à trouver des symboliques au lieu de tout nous dévoiler explicitement
Ils sont à lire séparément ou comme un tout ?

Ouranos a écrit:

L’oiseau chanta
Mais il ne savait pas
Quand sa fin serait là

Le connecteur d'opposition "mais" me laisse une impression bizarre, je n'arrive pas à déterminer si c'est négatif ou non.

Ouranos a écrit:

La fourmi travaille.
La tortue prend son temps.
La fourmi meurt.

Invitation à glander ? Je prends

Ouranos a écrit:

La cigale cricri.
Le chat feule.
L’opéra est fichu.

J'aime bien les parallélisme, je me demande seulement pourquoi tu as choisi de remplacer le verbe qu'on aurait attendu ("La cigale stridule." par exemple) par une onomatopée ?

Ouranos a écrit:

Le vent souffle.
La terre tremble.
Ils râlent en cœur.

Très joli. Le fait d'unir les deux protagonistes des premiers vers dans le derniers est super esthétique.

Ouranos a écrit:

Que n’ai-je un crayon
Qui puisse dessiner
Le son de ta voix

Joli aussi, je trouve que la formulation n'est pas lourde du tout et l'idée est très poétique.

"La cigale cricri" référence aux cris poussés quelques fois par les chanteurs d'opéra x3. Non je rigole, ça m'est venu comme ça ^^'
Je ne peux expliquer pourquoi la cigale cricri et le chat feule.