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Quel est votre réécriture de conte préférée ? | Texte 1 : Mon Loup (et les trois petites cochonnes) | | 0% | [ 0 ] | Texte 2 : "[Insérez ici un titre accrocheur]" | | 45% | [ 5 ] | Texte 3 : Selkie | | 18% | [ 2 ] | Texte 4 : Une vraie petite princesse | | 9% | [ 1 ] | Texte 5 : La vraie histoire de D ... de Cendrillon | | 0% | [ 0 ] | Texte 6 : La pouffe et le basketteur | | 27% | [ 3 ] |
| Total des votes : 11 | | Sondage clos |
| LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Votes Concours de Pâques Lun 11 Mai - 5:31 | |
| Avant tout, chers zéphyriens, je vous félicite. Vous avez été 6 à m'envoyer un texte, ce qui est un record sur ZE (sauf si on compte le concours de Noël où il y a eu 6 participations zéphyriens et nocturniens confondus). Merci d'avoir été si nombreux à participer !!!! Ensuite, certains textes sont plutôt longs (faut croire que mon sujet en a inspiré certains), donc je vais laisser, pour le moment, 3 semaines pour voter. Je ne connais pas vos plannings d'examens, donc si vous pensez qu'il vous faut plus de temps, dîtes-moi, je rajouterai une semaine ou deux. EDIT : les participants ont le droit de voter, mais pas pour leurs textes ! Et maintenant place aux Textes ! (NB: j'ai pris l'initiative de choisir les balises, si les auteurs ne sont pas d'accord, MP moi.) - Texte 1 (TS à M):
Mon loup Et les trois petites cochonnes A sa fenêtre un néon rougeoie, latérites ocrées, excavées d’une terre de colère où de carmin se pastelle le ciel. Son teint vermeil miroite de merveilles sur ses joues empourprées et je voulus la héler mais étouffait mes beuglements tardifs. Trop belle pour tes filets. L’emprisonner de dentelles, de jarretelles et de guêpières, une abeille toute de verre dans ta prison de fer, bien triste dessein pour une toile comme elle. « Te revoilà ? Encore ! Qu’est-ce que tu regardes ? Laisse-moi dérailler doucement, la poudreuse vole dans ma tête, ça fait un bien fou. Ouf et pouf purge mes neurones ; la paille s’envole, les planches arrachées, me voilà nue sous le ciel étoilé. Oh et fais attention, les deux autres ont déjà été emportées par la brise, leurs cadavres à tes pieds. ». Les deux autres ? Oui, les deux autres putes. Toi aussi, perdrais-tu donc la tête, mon loup. Attention je saute dans tes bras, non, non, tes bras pas ta gueule, je suis la troisième pute, c’est moi qui te mangerai. Si tu n’avais pas soufflé, elles ne seraient pas tombées, mais voilà, ton appétit te perdra mon loup. Oh, tu as dû souffler si fort, regarde, leurs corps ont volé jusque sous cet arbre, au loin. Montre-moi cette bouche, ces muscles, cette chair, je t’avalerai tout cru, mon loup, pas besoin de marmite pour un loup comme toi. « Me fais pas ces yeux-là ! Je rêve, ne vois-tu pas, je vole, les lumières de la campagne au-dessous de moi, les champs où par milliers poussent les lampadaires. Je t’ai dit pas ces yeux-là, tu me dévores comme tu le fais si bien, comme tu l'as fait avec les deux autres, mais arrête, va-t’en ou… ». Saisit une pomme et me la jette au visage, m’écroule dans l’herbe, un mal de chien cette pauvre pomme, aurait pu être pire je crois, genre, un putain de navet. « Et voilà, tu es tombé sur la pute de la veille, fais attention je crois que les charognards l’ont dévorés. Qui ? Les vautours, les renards, les coyotes et les loups. Tu es un loup toi ? Moi je ne suis qu’une pute, une salope, une garce, et c’est bien pour cela que tu me regardes ainsi. Les formes attisent la faim, et j’ai de belles formes parait-il. Mais qu’est-ce que je raconte, regarde-moi, si plate, pas une once de gras, de lard. Ma croupe, mon jarret, rien à bouffer là-dedans. Ouf et pouf ! S’envole, vole, s’envole, si loin. Ouf et pouf ! Sautée, c’est ainsi que je suis la meilleure, délicatement fourrée… Tu me suis ? Ahah, bien sûr que non ! T’es innocent mon loup, au fond, pour ça que tu finis dans la casserole à la fin. L’amour attendrit la chair, tu n’en seras que meilleur, mon loup. ». Mes mains palpèrent les deux autres. Quand les avais-je donc dévorées ? Hier, peut-être, ou demain. Car aujourd’hui fut aura été, n’est-ce pas ? Je me souviens si bien, mes griffes sur leurs cuisses, mes crocs sur leurs nuques, j’avais si faim. « Mon charme te laisse sans voix ? Mon mascara dégoulinant, mon fard écarlate et mes cernes violacées, éclat de mes apathies nocturnes. Indolente ? Moi, non, je ne sais pas, viens me punir, toi qui aime tant punir. Allez, monte, et tombe à ton tour dans mes bras. ». Le souffle haletant, ouf et pouf – n’aurais pas dû prendre ce dernier verre – ouf et pouf, escalade la façade. Contre plongée sous sa jupe, que de jolis gigots à ficeler. Ma main sur le rebord, son pied sur mes doigts. Ahah, joli piège mon amour. Adieu, mon loup, je ne t’oublierai jamais ! Ahah, non je ne t’oublierai jamais, quoique… Un autre cadavre en bas, tu as eu les deux autres, à mon tour de te dévorer, mon loup ! Je t'aurais bien emmené à la foire, mais plus le temps pour ça, la poudreuse ça me donne faim. Une dernière volonté ? Son talon, si douloureux. Oui, une ultime, mange-moi nature, comme ça que je suis le meilleur, mon amour. Avec plaisir, mon loup. Mon loup. Mon. Loup. A. Moi.
- Texte 2 (P):
"[Insérez ici un titre accrocheur]". Il était une fois, quelque part entre [lieu inexistant] et [autre lieu inexistant situé non loin du premier], une forêt/un château/un village (rayez les mentions inutiles) qui était [abus de superlatifs]. Dans cette forêt/ce château/ce village tellement [abus de superlatifs], vivait [héros ayant toutes les qualités du monde] que l'on appelait ainsi parce que [événement traumatisant survenu durant l'enfance ou détail physique marquant]. [héros ayant toutes les qualités du monde] était heureux jusqu'à ce que [gros problème]. Son père lui disait : « Tu es [propos sexistes rapportés sur le ton de la colère] » Sa mère lui disait : « Oui, tu as [propos sexistes rapportés sur un ton attristé ponctué de moult pleurnicheries] » [héros] comprit alors que [bah enfin, pas trop tôt !] et décida donc de se mettre en quête. Trois pas plus tard [héros] rencontra [personnage secondaire optimiste et un peu niais]. Celui ci avait [petit problème], mais dans sa [abus de superlatifs] générosité [héros] lui vint en aide en utilisant sa force/son intelligence/son argent/son joli cul (rayez les mentions inutiles). Fou de reconnaissance, [personnage secondaire désormais pote du héros qui à ce titre ne pourra pas pécho à la fin de l'histoire] décida d'accompagner [héros] dans ses aventures : « Tu es tellement [adjectif mélioratif], tellement [adjectif mélioratif] et tellement [bon, ça ira, non ?] ! Je vais t'accompagner dans tes aventures ! » Les nouveaux compagnons/amis/sexfriends (rayez les mentions inutiles) se mirent donc en route. Ils demandèrent leur chemin à [personnage tellement secondaire et inutile qu'on pourrait parler de personnage tertiaire] qui leur suggéra de prendre vers le nord/le sud/l'est/l'ouest/le haut (rayez les mentions inutiles). Ils suivirent le conseil de [qui déjà ?] et arrivèrent dans [endroit flippant] réputé pour être la demeure de [créature poilue, moche et puante] serviteur fidèle de [big méchant pas gentil du tout]. [pote du héros] eut très envie de fuir mais [héros] le retint en lui disant que [excuse bidon]. C'est à ce moment là qu'arriva [créature poilue, moche et puante]. Mais nos deux compagnons/amis/sexfriends (rayez les mentions inutiles) parvinrent facilement à le tuer/devenir ses amis/l'abonner à un magazine people (rayez les mentions inutiles). Seulement [big méchant] n'était pas content du tout il allait donc chercher à se venger. Pour cela il eut l'idée de [moyen machiavélique]. Il réussit à attirer [héros] et [pote du héros] dans son [quartier général hyper classe]. Ce [quartier général hyper classe] était [abus de superlatifs soulignant le danger de cet endroit], en effet [longue description barbante] ; et de plus [récits d'aventures effrayants]. Après [épreuve à laquelle personne n'avait jamais survécu auparavant], [héros] et [pote du héros] se retrouvèrent face à [big méchant]. « Je vais vous tuer/enfermer dans un cachot/transformer en patates (rayez les mentions inutiles) bande de [insultes truculentes] ! [rire machiavélique] » « Jamais ! Nous avons [truc que le méchant n'avait pas prévu dans son plan] ! » Finalement [héros] et [pote du héros] parvinrent à triompher de [big méchant]. [héros] s'aperçut alors que [gros problème] avait disparu et qu'il pouvait désormais [spot de publicité mensongère]. Nos compagnons/amis/sexfriends découvrirent également que [big méchant] détenait en captivité [personnage du sexe opposé]. Après [conversation super intéressante], il s'avéra que [héros] était fou amoureux de [personnage du sexe opposé] et que [personnage du sexe opposé] était fou amoureux de [héros] ! Cela donna lieu à [échange de baisers et autres] pendant que [pote du héros] était occupé à [tenir la chandelle]. Ils [procédèrent à une incarcération prolongée établie d'un commun accord entre deux partis], vécurent heureux et eurent beaucoup de [créatures qui par miracle dans les contes ne crient pas et ne font pas caca]. [mot de trois lettres symbolisant la délivrance des parents qui lisaient cette histoire à leur enfant]
- Texte 3 (P):
Selkie Il était une fois trois bûcherons coupant du bois gaiement en lisière de forêt, la mer battait les rocher en contrebas dans un ballet régulier et incessant. La soirée s’annonçait belle, pleine d’étoiles et d’odeur de sel. Vinrent alors des profondeurs de cette mer trois jeunes femmes d’une beauté époustouflante qui gravirent la colline, enrobées dans de magnifiques manteaux blancs chatoyants, pour arriver à la lisière de la forêt et chanter au clair de lune. Leurs voix d’or, d’ébène et de cristal vinrent enivrer les bûcherons qui délaissèrent leurs haches pour écouter ces mélodies. Les trois hommes se retournèrent vers ses magnifiques chants et découvrirent les beautés sans vraiment en croire leurs yeux. Avançant peu à peu chacun l’un vers l’autre les bûcherons et les chanteuses se rapprochèrent jusqu’à pouvoir se toucher du bout des doigts. Le premier bûcheron fut choisi pour sa beauté et sa force par la première femme, sourde. Le bûcheron suivant fut choisi pour sa beauté et son intelligence par la deuxième femme, muette. Le dernier bûcheron choisit la dernière femme pour la beauté de sa voix et de son teint, elle était aveugle. Les deux premiers bûcherons repartirent vers la mer sans véritablement se retourner vers leur ami, une femme parfaite sous le bras, une musique et une voix parfaite dans leur esprit. Le dernier bûcheron et la dernière des trois beautés restèrent un peu plus longtemps à rêver en descendant vers la mer, sans vraiment se presser, et l’homme en profita pour passer ses bras sur les fines épaules d’ivoire de la belle demoiselle pour la serrer plus contre lui. Arrivés sur la plage de galets, le femme s’arrêta et demanda à l’homme à son bras : — M’aimes-tu ? Le bûcheron, un peu décontenancé répondit avec ferveur et douceur que oui, il l’aimait depuis qu’il l’avait vu, qu’il n’avait pas de femme et que donc ils n’avaient aucun souci à se faire. Elle lui répondit, avec la même voix diaphane et claire : — Alors si tu m’aimes laisse-moi te voir. Encore une fois l’homme ne compris pas vraiment et elle clarifia sa pensée : — Je suis aveugle, lui annonça-t-elle, laisse-moi toucher ton visage et ton torse et ton dos et tes mains et tes bras, que je puisse te voir comme moi je vois les gens. L’homme recula légèrement, ne lâchant toutefois pas la main de la demoiselle et lui permit après réflexion de toucher son torse, son dos, ses bras, ses mains, mais pas son visage. — Pourquoi ne veux-tu pas que je vois ton visage, tu vois bien le mien, lui reprocha-t-elle alors, affichant sans vraiment s’en rendre une moue triste et implorante. — Eh bien cache-moi une partie de toi si tu veux, mais tu ne toucheras pas mon visage, lui répondit le bucheron sur un ton presque désespéré. La jeune femme fut surprise en entendant cette réponse et recula sur le coup, mais sans lâcher les doigts de son homme. Elle lui répondit finalement en se recroquevillant sur elle-même : — Je ne peux pas vivre avec un homme dont je ne connais pas le visage. Et je ne veux pas cacher une partie de mon corps à cet homme. Je dois m’en aller, bûcheron, et crois-le, bien à contrecœur. — Non ne t’en vas pas ! Demanda l’homme dans un élan d’amour et de peur en s’approchant soudainement de la jeune femme pour la serrer dans ses bras. — Je le dois ! Je dois voir l’homme que j’épouserai, il en est ainsi ! Répondit-elle, catégorique mais bienveillante. — Non ! Pleura-t-il presque. Puisque c’est ainsi… Lâcha-t-il sans jamais finir sa phrase. D’un mouvement d’un seul il empoigna le manteau luisant de la jeune femme et le lui retira des épaules pour le serrer dans ses bras. — Si tu pars je prends ton manteau blanc, comme souvenir de toi, déclara-t-il, désespéré, en enfouissant ses grandes mains et son visage dans le manteau doux et soyeux. — Si tu prends mon manteau… je devrai rester avec toi à jamais, je serai prisonnière de la terre. Lui annonça la jeune femme en sanglotant de chagrin, couvrant son corps nu de ses mains dans le froid de la nuit. — Eh bien qu’il en soit ainsi ! Lâcha l’homme dans un saut de caractère. Je serai un bon mari tu verras, et nous vivrons sur la terre, je ne peux pas vivre dans l’eau moi, lui fit-il remarquer en se radoucissant. Il s’approcha de la jeune femme nue et posa ses mains sur ses épaules lisses et très blanches. — Je vais te porter, lui annonça-t-il avant de passer un bras sous ses genoux et un sous ses épaules pour la soulever d’un seul mouvement, lui tirant un petit cri de surprise. — Je peux marcher tu sais ? Fit remarquer la jeune femme ballottée dans ces grands bras. — Oui mais tu aurais froid, mes bras te réchaufferont. Répondit gentiment le bucheron, en montant la côte qui menait à sa maison. Et c’était vrai. Les bras du grand bucheron la réchauffèrent et elle se blotti contre ce pull en laine d’une douceur incroyable pour mieux sentir la chaleur de cet humain qui l’avait choisie. Ils arrivèrent assez rapidement dans une maison qui lui sembla plutôt modeste, dans tous les cas petite, mais où une cheminée crépitait en rompant le silence et en amenant une chaleur bienvenue. La jeune femme s’assit au sol, tremblante de froid devant cette cheminée, et une gigantesque couverture dans laquelle elle s’empressa de se blottir vint se poser sur ses épaules. L’homme s’assit ensuite dans un bruit de fauteuil et posa sur les genoux de sa femme une soupe brûlante qu’elle apprécia avec sourire, se demandant si finalement elle ne passerait pas quelques temps avec lui, un homme si attentionné ne se refusait pas et après tout si elle ne voyait pas son visage maintenant, peut-être qu’il lui dévoilerait avec le temps. Reposée elle finit par lui poser une question : — Homme, comment t’appelles-tu ? — MacLyr. Lui répondit-il dans un souffle pour refroidir sa soupe. Et toi ? — Maïna, je m’appelle Maïna, lui répondit-t-elle simplement. — C’est un très joli prénom ma chère. Elle se rapprocha de lui et se blotti contre son bras qui l’enlaça et la serra d’affection. Elle ne connaissait pas son visage mais son nom était beau. Les jours passèrent, puis les mois et les années, puis vint un enfant, puis deux, puis un dernier sans toutefois que la mère ne connaisse le visage de son homme, mais son nom lui suffisait. Le couple fut comblé, trois enfants, un père bûcheron doux et paisible et une mère d’une incroyable beauté. Les trois enfants étaient aveugles aussi, comme leur mère, mais la famille apprit vite à vivre avec et les journées se déroulaient merveilleusement bien. Mais un soir, alors que le bûcheron remontait du sous-sol avec des bûches dans les bras, la femme tomba sur ses genoux pendant qu’elle préparait le dîner. Le souffle court et le vacillement de sa femme intrigua rapidement l’homme qui s’empressa de venir la soutenir pour l’entendre demander dans un souffle faible : — Rend-moi mon manteau, mon mari. Sans mon manteau je m’essouffle et je meurs. — Mais… Mais quelle est cette diablerie ? Demanda-t-il consterné, énervé et totalement désemparé. Si je te rends ton manteau, me promets-tu de ne pas nous quitter ? — Je dois retourner … dans l’eau… Mac Lyr. Rend-moi mon manteau. Supplia-t-elle, à bout de souffle. — Non Maïna ! Pleura-t-il. Je ne veux pas que tu partes ! Il fut finalement obligé de lui redonner, et ce sont même les enfants qui apportèrent le manteau à leur mère, car s’il n’aimait pas voir Maïna partir, MacLyr préférais encore la voir en vie. Il posa sa femme sur le sable grossier, au bord de l’eau, la déshabilla pour ensuite la recouvrir de son manteau blanc chatoyant. La transformation s’opéra et plus la mer venait lécher les bords du manteau de Maïna, plus elle se revigorait. Elle finit par se lever et se tourna vers son mari pour lui annoncer d’une voix claire et diaphane qu’elle devait retourner dans l’eau, que cela lui était vital. MacLyr ne la laissa tout d’abord pas partir, la serrant dans ses grands bras forts en pleurant de chaudes larmes. — Je te promets de revenir MacLyr, toutes les Saint-Jean je reviendrai sur la plage, et tu auras alors le choix de prendre mon manteau ou de me le laisser. Lui annonça-t-elle, une pointe de compassion dans la voix. — Attend Maïna ! Cria-t-il alors que sa femme reculait vers les flots, quittant peu à peu son mari et ses enfants. Une dernière chose ! Viens, tu peux toucher mon visage maintenant. La femme fut émue au plus haut point et s’approcha de la voix de son homme pour poser un visage sur son nom qu’elle aimait tant. Ce qu’elle découvrit la stupéfia et la surprit au plus haut point. Le visage de son grand mari était difforme, terriblement troublant de par sa mocheté. Elle ne pensait pas que ce fut pour ça qu’il cachait son visage et des larmes lui vinrent rapidement aux yeux. Son mari était hideux. Mais elle l’avait aimé tout de même. Elle finit par retirer ses mains en pleurant de chaudes larmes. Elle serra fortement son homme dans ses bras et finit par l’embrasser avant de reculer vers la mer, inexorablement. MacLyr voyant sa femme glisser de ses bras et de ses mains pleura tout son chagrin et ses larmes se mélangeaient à l’eau de la mer en de magnifiques volutes jaunes d’or illuminant la mer par une nuit de pleine lune. Depuis ce jour, si vous allez sur une île déserte au Nord de l’Ecosse, dans l’archipel des Féroés, vous pouvez trouver quatre pierres lisses au bord de l’eau, posées sur le sable fin d’une plage grise. On raconte dans les villages alentours qu’à chaque Saint Jean les pierres se réveillent et chantent avec une jeune femme à la beauté éblouissante. Durant leur chant et leur danse il est parait-il possible de ramasser une grande tunique blanche chatoyante si l’on se fait assez discret. La jeune femme serais alors contrainte de vous suivre tant que vous ne lui rendez pas cette étoffe, condamnée à rester sur la terre et épouser le détenteur de sa peau.
- Texte 4 (P):
Une vraie princesse Il était une fois une princesse. Elle était très jolie, puisque c'était une princesse. Elle était en âge de se marier, et tous les hommes du royaume rêvaient d'être celui qui aurait l'honneur de partager sa vie, mais aussi son trône, sa fortune, son lit. Seulement, aucun n'avait encore réussi à émouvoir le cœur de la belle. Un jour, alors qu'elle se promenait dans la capitale de son royaume, la princesse passa devant un pauvre hère qui implora sa charité et lui demanda l'aumône. Si elle l'avait regardé, elle aurait vu ses grands yeux bleus suppliants. Des yeux comme seuls peuvent en avoir les princes. Si elle l'avait écouté, elle aurait entendu sa belle voix grave et claire. Une voix comme seuls peuvent en avoir les princes. Si elle lui avait tendu la main, elle aurait senti la sienne, douce et chaude. Une main comme seuls peuvent en avoir les princes. S'il elle avait pu se laisser émouvoir par ce mendiant, elle aurait découvert la bonté dans son cœur. Elle en serait tombée amoureuse, elle aurait appris qu'il était le fils d'un roi, prisonnier d'un sortilège. Elle l'aurait embrassé et – pouf – plus de sortilège. Elle aurait vu le beau prince. Elle l'aurait épousé, lui aurait fait de merveilleux enfants, et ils auraient vécu heureux jusqu'à la fin de leurs jours. Mais elle était une princesse, et les princesses n'ont que faire du petit peuple. Elle releva sa robe et pressa le pas sans lui accorder un regard. Elle avait rendez-vous chez le couturier pour sa nouvelle robe de bal.
- Texte 5 (S à TS):
LA VERITABLE HISTOIRE DE D … DE CENDRILLON INTRO : Bonjour à tous, je suppose que je devrais me présenter. Toutefois chacun de vous me connaît, ça vous en bouche un coin pas vrai ? Mais je vous épargne les détails… Quoique… Tout compte fait je crois que je vais m'amuser à vous emmerder. Où en étais-je ? Ah oui ! Vous me connaissez tous sans exception même toi là, avec ton hamburger dans une main et un soda trois fois plus gros que toi dans l'autre (ce qui est peu dire vu l'énormité de ton abdomen). Comment ça je suis fou ? Vous êtes-vous regardés dans une glace ? Avec vos armes, vos guerres, 14-18, 40-45 et enfin vos bombes nucléaires. Êtes-vous certains que je suis l'unique fou ici? Je pense que c'est pour cette raison que nous avons été mis au monde, nés de l'encre de soi-disant artistes pour vous faire oublier que l'homme est un loup pour l'homme. Vous vous demandez sûrement pourquoi je dis « soi-disant » ? Avez la moindre idée de comment nous naquîmes ? Certes, je vous le répète encore une fois soi-disant artistes, fumant à longueur de journée pour avoir leur « inspiration ». Ah et je ne parle pas de vos petites cigarettes mais de ce que vous nommez drogue. Ce doit être la raison, oui la seule raison envisageable. De quel raison je parle ? Mais de celle qui me fit femme alors que j'étais bel et bien un homme, hallucination sur hallucination il ne comprit pas l'histoire que je lui racontais. Ah bien sûr ! C'est vrai qu'avec l'intelligence attardée de votre génération vous ne voyez toujours pas le bout du tunnel, je vais éclairer votre lanterne. Pour faire le plus court ; oui car tout ça commence à me gonfler ; je suis Cendrillon. Chapitre un : L'homme nommé Cendrillon Alors vous comprenez ? Je viens de la tête de Charles Perrault, mon adresse ? Au 5ème rue de la folie, appartement de l'imagination… Non mais vous croyez vraiment qu'il y a une ville dans la tête de chaque personne ? Décidément l'humanité est tombé vraiment bas mais revenons à nos moutons. À moins que vous souhaitiez encore apprendre de mes anecdotes TRÈS enrichissantes ? Non ? Et si j'ai envie de vous les raconter quand même ? Essayez de me supplier pour voir. Quoi ?… Parler plus fort je ne vous entends pas ! Ahlala ces hommes qui savent brailler pour injurier le moindre passant mais pourtant, on croirait qu'ils ne savent utiliser leur cordes vocales que dans certaines conditions pré-requises… Vous avez de la chance j'en ai marre de faire des phrases à rallonge. Donc je vis dans la tête de ce très cher auteur, malheureusement pour moi après avoir bien fumé, il me distingue comme une fille et ne comprend rien de mes histoires. Je vais donc devoir vous raconter ma véritable histoire et pas cette réplique pleine d'élucubrations. Je suis né dans une famille d'avares qui ne pense qu'au pognon. Aussitôt que je sortis de mes 9 mois de dur labeur dans le ventre de cette mère ingrate, mes parents me donnèrent un prénom de fille histoire que personne ne veuille jamais m'approcher. Dès mes 10 ans, ouais c'est jeune mais qu'est ce que cela pouvait leur faire ? Ils ne pensaient qu'a s'enrichir. Donc ils m'enfermèrent dans une mine avec pour seule règle de leur apporter des richesses si je voulais avoir la moindre miette de nourriture. Personne n'avait connaissance que mes parents avaient eu un fils, sauf le docteur qu'ils avaient sûrement payé d'une somme modeste pour ne rien dire. Car oui ils étaient et sont toujours suffisamment riches, je passai une bonne partie de ma misérable vie au plus profond d'une mine avec pour seul compagnie mon imagination, qui n'était pas vraiment très inspirée. A la veille de mes 18 ans j'étais encore une fois seul, je pris une des torches qui me permettait d'éclairer mon chemin dans les boyaux sinueux de la mine. Je l'allumai et me mis à rêver d'une vie meilleure, si seulement je n'étais pas bloqué ici… Moi aussi j'aurais pu connaître l'amour, me marier à une princesse cela était mon rêve le plus cher ! ! Malheureusement, il ne se réalisera jamais, enfin c'est ce que je pensais. Tandis que je soufflais ma fausse bougie j'entendis du bruit à l'extérieur de ma prison. Je m'approchai des grilles qui m'empêchaient de sortir pendant tout ce temps, un frisson me parcourut l'échine lorsque je découvris avec stupeur que la porte de ma cage n'était plus là. Elle s'était volatilisée, je n'en croyais pas mes yeux. Je m'approchai de la sortie conscient que c'était peut-être un piège, mais mes pieds écorchés en tout sens avançaient de leur propre chef vers la libération. Lorsque que je fus dehors, je retins un cri de joie. Enfin j'étais sorti d'ici je n'avais plus à travailler pour des parents grippe-sous. Je pris mes jambes à mon cou et courus droit vers la forêt. Où est-ce que je courais ? Qu'est-ce que ça pouvait me foutre tant que je quittais cette parcelle de terre ! ! Je n'y reviendrais jamais, quitte à me pendre sur un des arbres de cette forêt. Je courus jusqu’à que mes jambes ne puissent plus me porter. Je m’allongeai contre le tronc d'un arbre cependant un doute me vint, comment une grille aussi imposante avait pu disparaître ? C'est alors qu'un bruit attira mon intention, un homme qui devait être noble vu les habits qu'il portait que je percevais par l'aube qui pointait le bout de son nez. Cet individu m'approcha, et me regarda attentivement. « Qui êtes-vous ? » demandai-je, il me fit un grand sourire avant de m'avouer : « Je suis ton parrain la bonne fée. » Chapitre Deux: Parrain la bonne fée Cette réplique me figea sur place, comment se faisait-il que j’eusse un parrain ? Personne ne connaissait mon existence, comment m'avait-il trouvé ? Et que voulait-il dire par bonne fée ? Tant de questions qui resteraient en suspens car il eut le culot de me dire : « Je ne répondrai qu'à une seule de tes questions » Et moi la connerie de lui sortir « Comment ce fait-il que vous m'aviez dit être une bonne fée alors que vous êtes un homme ? - Cela est très simple, fée n'est qu'une appellation aussi il se porte pour les hommes et pour les femmes en même temps donc je suis une bonne fée. Et pas n'importe laquelle puisque je suis ta bonne fée. Allez maintenant suis moi » Je m'en voulus de ne pas avoir réfléchi à la question à poser. Je le suivis donc, il m’emmena sur une route boueuse où un sublime carrosse nous attendait. Il me fit signe de monter ce que je m’empressai de faire. Le voyage se déroula dans le silence le plus total, j'aurais pu très bien être mort avec des vers qui me sortaient du nez que personne ne m'aurait remarqué. Nous arrivâmes devant une place luxueuse, c'est alors qu'il m'adressa pour la première fois la parole. « Maintenant c'est à ton tour de jouer » C'est alors que je me retrouvai dans un somptueux habit couleur rouge et dorée, tandis que le carrosse repartait. Je n'avais jamais vu de vêtements aussi magnifiques de ma vie. En contrepartie je me souviens peu des détails, tout s'est déroulé tellement vite. A peine eus-je le temps de m'admirer qu'un majordome vint à moi m'indiquer la direction, bien que je ne savais pas où l'on m'emmenait. Il m'emmena jusqu'à un grand jardin derrière la maison où une jeune demoiselle m'attendait, le regard perdu dans l'aube qui se levait toujours malgré notre long trajet. Elle me regarda et me dit d'une façon singulière « Alors c'est ainsi que je découvre mon prince charmant - O-oui, répondis-je mal à l'aise. - Je crois me souvenir que votre parrain m'avait laissé entendre que votre prénom était original, elle se retourna vers moi et me regarda de ses yeux vert émeraude. » Je fus sous le choc, elle portait une magnifique robe bleu marine s'ouvrant sur un petit décolleté très joli. Ben quoi ? Je reste un homme après tout. Et puis si ça vous emmerde je peux tout bonnement arrêter mon histoire ici. Alors ? Je peux enfin reprendre ? Donc disais-je « Avec un magnifique décolleté. » Elle me charma aussitôt. Je pris enfin le temps de lui répondre : « Effectivement je me nomme Cendrillon ni plus, ni moins. - Je trouve ça charmant, formula-t-elle réprimant l'esquisse d'un sourire. Et bien moi c'est Lullabeille. » Et dire que je trouvais mon prénom ridicule mais le sien alors… Nous discutâmes ainsi jusqu'aux environs du déjeuner. Elle me proposa de prendre le déjeuner avec elle et j'acceptai gracieusement son offre alléchante. Évidemment je me doutais de rien de ce qui allait se passer. Une fois le repas fini, elle m'invita dans ses quartiers où nous parlâmes de tout et de rien pendant une bonne heure. Ensuite mon « parrain » vint me chercher, je remerciai la splendide princesse puis m'en allai dans le carrosse. Il m'emmena devant un magnifique château, « Ceci est ton palais. Sache juste une chose, tu ne seras jamais à court d'argent désormais, sur ce je te laisse et profite de ta nouvelle vie » Il partit sans un mot de plus, ce fut la dernière fois que je le vis. Cependant, crevé par cette journée je m'empressai d'aller dans mon pieu. Je m'allongeai directement et n'eus pas le temps d'enlever mes affaires. Le sommeil pris le dessus. Quand je me réveillai à coté d'une fille. C'est alors que je me levai et découvris avec stupéfaction ce qui se déroulait. Je pris une feuille qui était plantée sur la porte par un poignard. C'était une lettre de mon parrain : 'Cher neveu, j'espère que tu profiteras de ta renaissance, Cette fille qui est dans ton lit est ta fiancée vous allez vous marier aujourd'hui même. Ah et aussi, lors de votre mariage vous deviendrez immortels. Bonne chance dans ta vie. Parrain, la bonne fée.' Quel enfoiré ! Il avait choisi tout mon futur à ma place ! Et dire qu'il ose se faire appeler « la bonne fée » ! Pourquoi est-ce que je fus aussi stupide ! Nous sommes quasiment à la fin de ce récit mais j'exprime tout ma rage ! ! ! Vraiment quel fils de p*** ! ! Connard de merde ! ! ! Depuis le départ il s'était moqué de moi ! ! ! Je vais vous raconter la fin. Après notre mariage foireux entre Lullabeille et moi même, nous devinrent de vrais psychopathes. Nous accumulâmes les péchés, nous finîmes même par déménager aux States à Las Vegas. Accumulant les pires abominations, tout nous était pardonné vue notre richesse. Encore de vos jours vous pourrez nous trouver entre un casino et un bar à putes. D'après vous cela n'est pas digne d'une fin de conte fée ? Vous allez l'avoir fin putain ! ! 'Ils se marièrent, baisèrent de nombreuses fois, chopèrent toutes les maladies sexuellement transmissibles, tuèrent, étripèrent, éventrèrent de pauvres petits chatons (voir leur cerveaux dégoulinant du haut de leur crane était le plus excitant), et partirent en vrille. Aujourd'hui ils essaient de rentrer dans le livre des records du couple le plus énorme du monde… Au premier degré.' FIN… Et puis quoi encore revenez ici j'ai encore plein de choses à vous raconter !
- Texte 6 (P):
La pouffe et le basketteur Une pouffe bavassait dans un couloir Faisant commerce de racontars. Un basketteur qui passait par hasard, Ne pût que l'apercevoir. Il s'approcha d'un air charmeur, Volant au passage une fleur, Et sourit, prétendument séduisant. La pouffe soudain l'apercevant, Remit ses cheveux en place, Posa un masque sur sa face, Toute dans l'attente de la drague Sans doute un peu foireuse et vague. Lui, ne la décevant pas, Lui parla de fleurs et d'amour Avant de l'embrasser dans la cour. Les collègues de la pouffe, apprenant cela, Firent elles aussi commerce de racontars. Un bruit courut dans les couloirs, On disait de-ci de-la, Que la pouffe avait perdu quelque chose, Et que pour consolation, elle avait eu une rose. C'était pour cela qu'elle n'était plus la. Moralité : attention aux basketteurs Et leurs sourires trop charmeurs Car si vous faites commerce de racontars Vous savez la vérité des bruits de couloirs
Et Voilà vous avez donc jusqu'au lundi 1er juin minuit pour voter !
Dernière édition par Lullaby le Mar 2 Juin - 11:32, édité 1 fois |
| | Solnorr Messages : 89 Date d'inscription : 05/12/2014 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mer 20 Mai - 22:55 | |
| Voter voter... deux choix me sont vraiment durs.
Analyse courte : Le N°1 : Je ne retrouve pas le côté merveilleux des contes pour enfant... mais on retrouve bien le côté sexuel que pouvaient avoir les contes. J'aime pas trop la façon d'écrire. Sans plus. Désolé. Le N°2 : Un de mes deux préférés. Je SURKIFFE littéralement la dérision et le burlesque du texte qui me pousse non pas à tourner un conte en dérision mais me force plutôt à créer mon propre conte. Parce que l'auteure (oui c'est une fille) a beau se moquer de certaines tournures et habitudes/codes/formes (rayez les mentions inutiles) du genre Conte, on voit très bien qu'elle aime ce genre et qu'elle apprécie tout de même ces niaiseries. Gros Coup de cœur. Le N°3 : Ce conte est parfait, je ne vois pas ce qu'il y a à y redire... *sifflote* Le N°4 : Cette personne a trop vu de contes à la sauce Disney ^^. J'adore ce deuxième texte. J'adore tout dans ce texte. J'aime beaucoup la partie répétitive (Si...) que l'on retrouve dans pas mal de contes traditionnels, j'aime le côté princesse-prince charmant tout en reprenant la punchline récente des nouveaux Disneys/Pixar/Dreamworks (rayez la mention//SBAFF//). Il me fait penser à Cendrillon... allez savoir pourquoi ^^. J'aime beaucoup ! Le N°5 : J'aime moins (mon dieu le nombre de fautes T.T). Je suis pas fan de la forme. Un conte en chapitres... ce n'est plus un conte. le fond est bon mais je trouve qu'il s'éloigne trop de l'esprit "réécriture". Désolé. Le N°6 : C'est une fable, pas un conte. J'aime la poésie, mais le problème c'est que je suis trèèès difficile sur ce point. Je ne suis pas fan, il y a des fautes de pieds et d'autres fautes de rimes. Désolé. |
| | Rêves Messages : 134 Date d'inscription : 02/05/2015 Localisation : Dans la Doloréane de mes avenirs | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 25 Mai - 16:09 | |
| J'ai (enfin!) voté, après une longue délibération spirituelle. Voilà mon avis perso (je m'excuse d'avance si mes remarques ressemblent trop à celles de Solnorr, dont l'analyse est très complète et laisse peu de choses à ajouter, mais je tiens à commenter moi aussi ) : Je trouve le style du texte 1 absolument génial, mais trop mature pour un conte. Même si le but du concours était une réécriture, on s'éloigne beaucoup trop de l'ambiance du conte de fée. c'est dommage parce que j'adore ! Pour "[Insérez ici un titre accrocheur]", rien que le titre m'a fait kiffer. Sur une base de conte de fées, l'auteur a innové le style d'une manière inventive et intéressante, (les "rayer les mentions inutiles" entre parenthèses m'ont tuée), il a réussi à écrire quelque chose de drôle tout en laissant le lecteur décider d'une partie de l'histoire, enfin bref presque rien à redire. Mais je ferais quand même la même remarque que pour le texte 1, enfin, moins "poussée". La base reprend l'esprit d'un conte, mais la transformation fait que ce texte en reste quand même un chouilla trop éloigné... "Selkie" est un véritable conte de fée à l'état pur. L'histoire est belle. La fin est magnifique. Je trouve que ce texte dégage une ambiance d'un coucher de soleil au bord de la mer du début à la fin (c'est peut être parce que l'histoire commence au coucher du soleil et au bord de la mer... peut être). Le texte 4 est pour moi un peu court, mais la valeur d'un texte ne se mesure pas à sa longueur. J'aime bien la morale de ces quelques lignes, ça met le tout en valeur. Je ne trouve pas grand-chose à redire, franchement bravo ! La mise en chapitre du texte 5 est originale, la dérision d'un conte hyper connu tel que Cendrillon m'a bien plu! Ce qui m'a vraiment dérangée et a un peu gâché le plaisir de la lecture, ce sont les fautes d'orthographe . Désolée, ça dévalorisait le texte. "La pouffe et le basketteur" se rapprochait plus de la fable que du conte, mais la petite morale de la fin a bien modernisé le genre ^^ J'ai moins aimé celui-ci. Voilà voilà, bonne chance aux participants (et aux votants !) |
| | Messages : 340 Date d'inscription : 18/08/2014 Age : 25 Localisation : La tête sous l'oreiller
| Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 25 Mai - 17:06 | |
| Par rapport au texte 5, il aurait vraiment dû être corrigé, c'est un peu injuste pour D... son auteur x') Lulla n'avait peut-être pas le temps, mais même sans rajouter de travail à notre EPIque chasseuse (la Merveilleuse Eliminatrice de Ratures Involontaires et Déstabilisantes), on aurait pu trouver des chasseurs volontaires en CDI :') (Personnellement j'aurais eu le temps, et ça aurait au moins éliminé les plus grosses fautes)
(Et on pourrait pas avoir droit à deux votes ? :3 *zieute en haut de la page*) |
| | LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 25 Mai - 17:55 | |
| Le fait est que j'ai déjà corrigé en partie le texte 5 (les fautes les plus grossières qui m'ont sauté sauvagement aux yeux lors de ma première lecture) mais le texte est long et je n'ai pas eu trop le temps. Quant à demander à quelqu'un d'autre ça ne m'est pas venue à l'idée de le donner à quelqu'un d'autre (même anonymement) vu que les votes sont censé rester anonymes. Je m'excuse donc auprès de l'auteur qui a été ainsi défavorisé. |
| | Daivou Messages : 329 Date d'inscription : 20/01/2015 Age : 25 Localisation : Dans une petite boite avec pour destinataire "Zéphyr Embrasé" | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 25 Mai - 19:43 | |
| Vous excusez pas pour moi ^^''. C'est ma faute si je suis très mauvais en orthographe :c. Faut juste que je m'améliore. (Désolé de me dénoncer mais bon je crois que tu le monde avais compris de toute façon ^^) |
| | IskupitelSire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel Messages : 496 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 26 Localisation : Ouest de la France | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 25 Mai - 22:21 | |
| Je vais corriger ces vilaines fautes ~
*a corrigé et va se pendre, ça sera plus agréable que certaines des abominations qu'il a vues* |
| | IskupitelSire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel Messages : 496 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 26 Localisation : Ouest de la France | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mer 27 Mai - 18:30 | |
| Moi j'ai voté pour le dernier texte, et donc je vais expliquer mon choix et donner un rapide avis personnel sur les autres.
Je ne fais aucune différence entre une fable et un conte, et donc comme ça m'a l'air de correspondre à ce que je vois dans un conte, c'est-à-dire dans sa construction et dans sa morale, je ne l'exclus pas de mon choix comme les deux commentateurs précédents. C'est un texte sympathique qui m'a fait rire, et que je verrais bien être lu, tout simplement parce qu'il rime (bien qu'il ne soit pas parfait, mais cela je l'excuse). Quelque chose écrit en vers est fait pour être lu, que ce soit du théâtre, un poème ou une liste de course : les vers insistent sur la musicalité des mots et joue avec. La musicalité, c'est une notion qui me semble plutôt relever de l'oreille, et donc je pense qu'un texte en vers doit être lu à voix haute (puisque c'est bien là le sujet du concours, rappelons-le).
Le second texte, qui est actuellement en tête des votes, me semble être une fourberie. Après tout, pourquoi écrire un texte et s'embêter à trouver des mots si on peut mettre des crochets et laisser le lecteur y mettre ce qu'il veut ? Mais en admettant que cela soit amusant et apprécié, le fait est que le texte remportant le concours sera lu à voix haute par Lulla. Mon choix personnel s'est donc fait dans cette optique, et ce texte repose sur le choix du lecteur et ce qu'il imagine dans ces crochets. Quel intérêt, alors, de faire lire Lulla, sinon celui de savoir sa façon de lire ? L'on sait déjà tous qu'elle a une jolie voix et que l'entendre lire est agréable. Pour ma part, je ne vote pas pour un texte que j'aime lire, en l'occurrence : je vote pour un texte que j'aimerais entendre lire. C'est pourquoi je n'ai pas voté pour ce texte.
Quant aux autres textes... j'ai apprécié le texte 4, que j'ai trouvé plein d'esprit, mais je l'ai trouvé trop court. Le texte 3 était sympathique et m'a fait découvrir les Selkies, mais le souvenir qu'il m'a laissé n'est pas impérissable. Le texte 1 n'est pas tout public. Le texte 5 m'est apparu comme étant celui qui respectait le plus, à mon sens, la consigne : « réécrire un conte ». J'ai donc apprécié suivre la « véritable » histoire de Cendrillon, et malgré les fautes horripilantes, j'ai failli voter pour ce texte. Mais la présence de chapitres, comme l'a déjà dit Pips, est gênante. J'ai donc porté mon vote sur le texte 6.
Allez, bisous. |
| | LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mer 27 Mai - 19:08 | |
| Juste pour info, si après réflexion et rappel de la récompense, certains veulent changer leurs votes, vous êtes libre d'annuler votre choix précédent et de revoter ^^. |
| | Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 1 Juin - 18:00 | |
| Euh, si le texte 2 gagne il pourrait choisir quel texte il veut voir lu peut-être, non ? /PAN/ |
| | LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Lun 1 Juin - 20:36 | |
| ça me convient si personne n'a d'objection Rimi ^^ |
| | Solnorr Messages : 89 Date d'inscription : 05/12/2014 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mar 2 Juin - 10:53 | |
| Du coup c'est le n°2 qui a gagné ? |
| | LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mar 2 Juin - 11:30 | |
| Oups j'ai oublié d'annoncer la gagnante : Oui c'est Rimi avec le texte 2 qui a gagné.
A moins que quelqu'un ne s'y oppose, je laisse Rimi choisir le texte qui sera conté ! |
| | Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mar 2 Juin - 18:25 | |
| PERSONNE NE S'Y OPPOSE ! *bâillonne Isku* D'ailleurs, j'ai réfléchi : on n'écrit pas un texte pour un concours uniquement dans l'optique de la récompense. Je respecte le thème même si mon texte n'est pas adapté à la lecture. Donc j'avais le droit d'écrire cette fourberie (c'est quand même bien du foutage de gueule, je ne savais pas trop quel accueil allait recevoir ce texte ^^) Je vous offre à tous un commentaire sur vos textes : Texte 1 (Alfy) > La plupart des personnes qui ont commenté ci-dessus ont condamné ce texte car il n'était pas tout public. Pour moi, ce n'était pas rédhibitoire, au contraire je trouve intéressant de prendre le problème à l'envers et de créer un "conte pour adultes". Par contre, je suis désolée mais je trouve ton style un peu... pompeux par endroits Le côté décousu qu'on retrouve dans tes textes est très marqué ici. Je suis incapable de dire si j'aime ou pas. Je trouve quand même qu'il manque un truc, d'habitude des textes ont quelque chose de plus que celui-ci, une forme de beauté dans le vulgaire qu'on perçoit au début mais qui disparaît totalement à la fin. "les champs où par milliers poussent les lampadaires" > ça, c'est beau ! J'aime ! Mention spéciale ! Sonnez trompettes éclatantes, taratata, taratata ! Texte 3 (Solnorr) > Je te commente sur le sujet que tu as ouvert dès que possible ! Je te dis quand même que j'ai vraiment trouvé ça beau Texte 4 (Midnight) > J'ai voté pour celui-ci et je suis sincèrement très surprise d'avoir été la seule (surtout si c'est pour moi que vous avez voté à la place). Ce texte a un humour mordant comme je l'aime et avec tous les éléments pour me séduire comme un rapport cause à effet absurde "Elle était très jolie, puisque c'était une princesse". Et puis, vous connaissez le proverbe : "Avec des "si" vous mettrez Rimi en bouteille". J'adore la structure "Si... il aurait...", je la trouve pleine de possibilités, elle ouvre la voie à l'imagination. De même pour le choix des sonorités, le texte est vraiment comme une partition. Ce que j'aime encore plus que ça, c'est de rêver un bon coup avant qu'on ne m'écrase par terre. D'où la fin magistrale. OK, ce texte est court, mais il n'y a pas une phrase laissée au hasard. Cependant, je préfère écouter Lulla parler longtemps, donc je ne veux pas entendre ce texte Texte 5 (Daivou) > Je me battrai jusqu'à la mort pour qu'un texte ne soit pas jugé à la qualité de son orthographe. Ce que je déteste par dessus tout, c'est savoir qu'il y a des gens qui s'empêchent d'écrire parce qu'ils ont peur d'emmerder les gens à cause de ça. Evidemment qu'on ne peut pas en faire abstraction, mais c'est hyper triste ! Merci Isku pour ta correction ~ Concernant le conte en chapitres, j'aime pas non plus, mais franchement critiquer la mise en page alors que le texte est bon... Ce qui m'a vraiment gênée, c'est de me faire insulter dès les début. C'est bête parce que généralement j'apprécie beaucoup quand le personnage s'adresse au lecteur. Mais là, je trouve que certaines manières du héros étaient vraiment vulgaires et du coup j'étais en colère contre lui et je n'arrivais pas à m'attacher à lui aussi bien /PAN/ C'est dommage, parce qu'il y avait des trucs très drôles (notamment avec parrain la bonne fée, j'adore quand le héros gaspille sa seule question ou que notre très chère fée organise un mariage foireux pour son filleul). Vous l'aurez compris, j'adore les histoires où les espoirs sont déçus En plus, je suis persuadée que si tu ôtais toute la vulgarité du langage du héros tu obtenais un résultat génial. C'est vraiment bien écrit par endroits ! Un peu plus de réserve sur la fin, elle est marrante mais pas si originale que ça finalement. Cependant, le "éventrèrent de pauvres petits chatons" m'a totalement conquise Texte 6 (Nyxouille) > Les fables étaient autorisées, donc ce n'est pas gênant Quelques erreurs, je ne m'amuse pas à compter mais on sent parfois des déséquilibres et puis j'ai une aversion profonde pour les gérondifs en poésie Par contre, je mets l'accent sur ce sublime passage : - Nyx a écrit:
- Un bruit courut dans les couloirs,
On disait de-ci de-la, Que la pouffe avait perdu quelque chose, Et que pour consolation, elle avait eu une rose. C'est une tournure tellement élégante ! C'est comme ça que je veux t'imaginer Nyxouille, avec cette élégance Le verbe "avoir" est peut-être un peu plat mais "perdre quelque chose" associé à l'image de la rose, c'est magnifique, magnifique, magnifique !!! Et j'adore l'expression "faire commerce de racontars" ainsi que la morale :3 Bon donc du coup j'hésite beaucoup entre le texte de Nyxouille et celui de Sol... Je choisis Nyxouille ! (merci Mid )
Dernière édition par Meredith Epiolari le Dim 5 Fév - 12:53, édité 1 fois |
| | LullabyConnasse Messages : 508 Date d'inscription : 28/07/2014 Age : 31 | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mar 2 Juin - 20:13 | |
| Ce sera donc le texte de Nyx qui sera mis en vidéo ^^ (quand je serais inspirée *fuis*) |
| | IskupitelSire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel Messages : 496 Date d'inscription : 26/07/2014 Age : 26 Localisation : Ouest de la France | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mer 3 Juin - 19:26 | |
| Remarquons, ma chère Dedarimi, que je ne me suis jamais opposé à ce qu'un autre texte soit choisi. Toutefois, j'ai soulevé la possibilité de disqualifier le texte n°2 parce que les gens n'ont pas réfléchi à la récompense en votant. Car même si l'auteur a juste à faire attention au thème du concours, les votants, eux, doivent aussi faire attention à la récompense, étant donné que ladite récompense inclut un élément précis à retrouver dans le texte. Quoi qu'il en soit, je suis très heureux que tu aies choisi le dernier texte pour qu'il soit lu, puisque j'aurais fait le même choix :') Enfin, il faudra que tu arrêtes de te foutre de la gueule des votants, parce qu'à chaque fois c'est quand même toi qui gagnes, alors gagne honnêtement, pour une fois |
| | Meredith EpiolariReine de l'Impro Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques Mer 3 Juin - 20:52 | |
| Honnêquoi ? |
| | | Sujet: Re: Votes Concours de Pâques | |
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