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 Exercice de style [P]
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Meredith Epiolari

Meredith Epiolari

Reine de l'Impro
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Date d'inscription : 29/07/2014
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Localisation : Between the peanuts and the cage
MessageSujet: Exercice de style [P]   Exercice de style [P] EmptyVen 17 Avr - 20:58

Encore un texte qui s'interrompt en plein milieu :')
Les notes entre crochets sont pour vous aider à comprendre l'histoire ^^

Charles Édouard de Rochefort était l'un de ces hommes qui avaient eu la chance de naître avec une cuillère en argent dans la bouche. Bombant le torse dans son costume sur mesure qui aurait coûté les yeux de la tête à des gens normaux – qui à ses yeux n'étaient rien d'autre que des mous du genou endettés jusqu'au cou qui peinaient à maintenir la tête hors de l'eau – il snobait un sans-abri aux dents longues qui lui réclamait quelques pièces :
- S'il-vous-plaît monsieur ! Ça fait des jours et des jours que j'ai l'estomac dans les talons !
Charles Édouard décida de faire la sourde oreille. Comment pouvait-il leur faire comprendre que ce n'était en rien de sa faute si ces gens ne savaient rien faire de leurs dix doigts ? Ils sortiraient de la misère dès qu'ils auraient compris qu'ils avaient un poil dans la main et se décideraient à cesser de se tourner les pouces !  Eh oui, quand on ne prend pas la peine de remuer le petit doigt, il ne faut pas s'étonner quand on n'a plus que ses yeux pour pleurer !
L'autre ne l'entendait pas de cette oreille :
- T'es sans cœur ou quoi ? Faut vraiment en avoir un de pierre pour laisser quelqu'un dans la merde comme ça !
Charles Édouard se contenta de sourire toutes ses dents et jusqu'aux oreilles, sans pour autant sortir son portefeuille. Tous ces assistés lui tapaient sur les nerfs ! Il avait bien mieux à faire que de prêter oreille à leurs petits soucis. L'idée même de se prendre la tête avec ça lui passait par dessus la jambe. On disait de lui qu'il ne pensait qu'à son petit nombril, mais lui savait qu'il avait seulement les pieds sur Terre, nuance.

Lorsque Charles Édouard avait les nerfs à fleur de peau, il avait pour habitude de se rendre au casino pour remettre une part de son immense fortune entre les mains du hasard. Lorsqu'on était beau et riche, on se devait de croquer la vie à pleine dents et l'on pouvait se permettre de succomber au vice sans pour autant en faire son talon d'Achille.
Il fonça tête baissée vers une machine et d'une main sûre, il inséra quelques pièces dans la fente prévue à cet effet. Il joua une bonne heure et la machine lui prit une centaine d'euros. Il bâilla à s'en décrocher la mâchoire. Il n'avait plus la tête à jouer. Perdre de l'argent était d'un ennui...
Il se retourna et se trouva nez-à-nez avec une charmante jeune femme qu'il dévisagea de la tête aux pieds (en passant par un décolleté plongeant qu'il dévora des yeux).
Charles Édouard décida de mettre les pieds dans le plat. Après tout, sa fortune et son corps d'athlète ne lui permettraient certainement pas de se casser le nez. Le soir même elle serait avec lui, tête-bêche, elle serait à lui corps et âme, elle l'embrasserait à corps perdu ils feraient corps tous les deux et... et le tout les doigts dans le nez !
- Mademoiselle, mon petit doigt me dit que je vous plais beaucoup... Peut-être consentirez-vous à me suivre ? Je vous payerai rubis sur ongle bien entendu.
- Qui êtes-vous pour me faire de l'œil, tête de nœud ? rétorqua la fille bouche-bée.
Aïe ! Charles Édouard comprit qu'il aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l'imaginer à poil... Il ne séduirait pas cette fille en un claquement de doigts. Mais le jeune homme était une tête de mule : il était absolument hors de question qu'il la laisse filer entre ses doigts, à son nez et à sa barbe !
- Je vous prie de m'excuser du fond du cœur... C'est que, voyez-vous, je n'ai d'yeux que pour vous, vous me faites perdre la tête et je me sens bête comme mes pieds... J'ai vraiment un petit pois à la place du cerveau parfois... Désormais je vous promets de vous obéir au doigt et à l'œil pour me faire pardonner.
La fille lui rit au nez :
- Vous pourriez au moins me regarder dans les yeux quand vous me parlez ! Vous les hommes, vous n'avez que cela en tête !
- Oui, navré... Où avais-je la tête ?
- Pas la moindre idée. En revanche, je sais exactement où est-ce que vous vous rinciez l'œil !
Charles Édouard la dévisagea avec des yeux ronds :
- Vous vous payez ma tête ? Je n'en crois pas mes oreilles... Vous me prenez pour un amateur de chair fraîche ? Que je n'attendais de vous qu'une partie de jambes en l'air ? Mais enfin c'est complètement tiré par les cheveux ! Ça n'a ni queue ni tête !
- Mon œil ! Vous n'avez raison que sur un point : ça n'a pas de tête.
Et elle s'en fut, laissant le pauvre Charles Édouard au pied du mur. Il rentra chez lui, tête basse et glacé jusqu'aux os, avec cet air qu'ont les hommes qui portent le poids du monde sur leurs épaules.

Le lendemain, son état ne s'était pas amélioré. Il n'avait pu fermer l'œil, Il décida d'aller boire un coup pour oublier ses déboires. Alors qu'il prenait un doigt de whisky dans un bar, il entendit quelqu'un l'apostropher. Il s'aperçut avec étonnement qu'il s'agissait de cette fille qui lui avait pris le cœur :
- Bonjour, vous êtes bien ce type que j'ai rencontré au casino ? Voilà, je me disais que j'avais été dure avec vous. Ce jour là je m'étais vraiment levée du pied gauche et puis j'avais la tête ailleurs... Je voulais vous donner une chance de vous racheter.
- Vous voulez dire que... bredouilla Charles Édouard tremblant de tous ses membres.
- Bas les pattes ! On touche avec les yeux !
- Bien entendu. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. Que ne ferais-je pas pour vos beaux yeux ?
- Si vous voulez vraiment me prouver que je suis la prunelle de vos yeux... peut-être pourriez-vous m'inviter à dîner ? Sans vouloir vous mener par le bout du nez, bien entendu...
- Ce sera de bon cœur ! Venez, sortons...
Une fois dans la rue, Charles Édouard constata avec horreur que le sans-abri qu'il avait ignoré de sang froid lorsqu'il lui avait cassé les oreilles à propos d'argent se tenait à l'angle. L'estomac noué, il commençait à se ronger les ongles.
[rebondissement non écrit à ce jour, Charles Edouard trouve moyen de se racheter]
Ce soir là, Charles Édouard dormit sur ses deux oreilles.

[Confessions sur l'oreiller :]
- Il y a un os... Je ne pense pas que mon mari verrait cette liaison d'un bon œil.
- Vous êtes mariée ?
- Oui, mais mon mari est un égoïste. Il se croit le nombril du monde, il a la grosse tête et puis vous verriez comme ses chevilles enflent quand on lui fait le moindre compliment ! Je ne l'ai jamais porté dans mon cœur : je ne l'ai épousé que pour son argent. Son père s'est saigné au quatre veines pour le gagner et lui ne sait que le dilapider. Vous c'est... autre chose.
- Je ne sais pas si j'ai les épaules pour aimer une femme mariée...
- Vous les avez sans aucun doute, répliqua-t-elle du bout des lèvres. Et puis je suppose que vous n'êtes pas seul. Un bel homme comme vous...
- Je vous avoue qu'en effet je suis également marié. Mais elle ne vous arrive pas à la cheville. mon cœur est déjà pris : je n'ai d'yeux que pour vous... Si je ne vous avais jamais rencontrée en chair et en os...
- Je n'ose l'imaginer... Nous devons une fière chandelle à ce casino !
- Cela me fait penser... Je dois vous confesser une chose : si vous m'avez donné votre nom, je ne m'en souviens pas. Les noms... Ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre...
- Je ne vous l'ai pas dit ? Cherchez un peu...
Soudain Charles Édouard se figea et ne bougea plus d'un poil.
- Une petite minute ! Ne nous serions-nous pas déjà rencontrés ? Avant le casino, j'entends.
- C'est possible... acquiesça la fille en fronçant les sourcils. Non, attendez... Non, je ne crois pas. Votre tête ne me revient pas.
Mais si, mais si ! J'en mettrais ma main à couper au feu ! Vous êtes sûrement cette fille qui s'appelait... Ah ! J'ai beau me creuser la tête, je ne parviens pas à mettre un nom sur son visage !
- Vous vous faîtes des idées.
- C'est un vrai casse-tête... Cette fille, son nom... Je l'ai sur le bout de la langue. Le temps que ça remonte au cerveau...  Je suis si tête en l'air parfois !
- Cela arrive à tout le monde...
- Non rien à faire... je donne ma langue au chat. Comment vous appelez-vous ?
- Si vous tenez tant à le savoir, mon nom est Jenifer.
Charles Édouard la dévisagea avec des yeux de merlan frit : il était sur les genoux. Et puis même sur le cul.
- Je n'en crois pas mes yeux... Bien sûr... Tout ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille... J'aurais dû ouvrir l'œil...
- Pardon ?
- Ah voilà donc les complots qui ont lieu quand j'ai le dos tourné !
- Que vous arrive-t-il ? On dirait que l'on vous poignarde dans le dos !
- Silence ! A genoux, langue de vipère !
- Je n'ai pas le cœur aux devinettes, que se passe-t-il exactement ?
Charles Édouard rit à gorge déployée et à s'en briser les côtes d'un rire sinistre :
- Vous me croyez assez stupide pour tendre l'autre joue ? C'est mal me connaître !
- J'en ai plein le dos de ces mystères ! Allez-vous me dire ce qui vous arrive ?
[En fait, Jenifer est l'épouse de Charles Edouard, c'est complètement absurde mais j'aimais cette fin :') ]

Exercice de style [P] 734054imgcheck2resS'il vous plait => S'il-vous-plaît
quand on a plus que ses yeux pour pleurer => n'a
bailla => bâilla
Il se tourna et se trouva nez à nez => nez-à-nez
mon petit doigt me dit que je vous plait beaucoup => plais
consentiriez-vous => consentirez-vous
vous me faîtes => faites
[En fait, Jenifer est l'épouse de Charles Edouard, c'est complètement absurde mais j'aimais cette fin :') ) => cette fin :') ]
 
Iskupitel

Iskupitel

Sire de Picardie, Souverain des Isles de Coupe et de Pitel
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MessageSujet: Re: Exercice de style [P]   Exercice de style [P] EmptyVen 17 Avr - 21:15

Une fin tout à fait absurde et incompréhensible, en effet xD

On sent bien l'exercice de style, au niveau de la subtilité on est très très loin d'un niveau acceptable Razz
Mais c'est sympathique, j'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps (et c'est déjà une bonne nouvelle !)
 
Meredith Epiolari

Meredith Epiolari

Reine de l'Impro
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Date d'inscription : 29/07/2014
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Localisation : Between the peanuts and the cage
MessageSujet: Re: Exercice de style [P]   Exercice de style [P] EmptyVen 17 Avr - 21:19

J'ai remarqué que toutes les expressions étaient concentrées en un seul endroit, c'était très lourd :')
Merci beaucoup :')
 
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MessageSujet: Re: Exercice de style [P]   Exercice de style [P] Empty

 
 

Exercice de style [P]

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