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Zéphyr Embrasé
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Sujet: Récits d'un coin de cheminée [P] Dim 7 Déc - 18:54
Voici quelques textes, je les mets tous à la fois, vous comprendrez pour quoi en voyant la longueur ^^.
Pour explication simple : ce sont des textes qui sont nés d'un besoin impérieux de croquer un moment de ma vie, ils ont tous été vécus ou rêvés. A cette époque je voulais m'exercer dans une forme de description, pour essayer de trouver un style de description qui me conviendrait. Je voulais faire comme si le temps s'arrêtait et attraper un instant dans mes descriptions. J'espère que c'est réussi, vous me le direz !
J'attends vos avis avec envie. Soyez francs !
1 . La Vie:
Un matin froid d’automne. Les yeux s’ouvrent sur une chambre froide et mouvante. Une moitié de rêve résiste encore, au travers des volets, aux doux appels des rayons sombres du soleil. La sonnerie stridente du réveil-matin brise avec nonchalance et égoïsme le silence merveilleux d’un mas nocturne. Le temps s’arrête entre chaque sonnerie, il est silencieux, dur et lisse. La maison se tait, elle ne bouge presque plus et finit par devenir immobile. Le bois du parquet se tend une dernière fois, il est prêt à supporter un poids mouvant. L’Homme prend conscience. La maison ne bouge plus. Un bras quelque peu agacé par cette lame sonore effilée se lève et stoppe le son dans son élan. La maison ne respire plus. Un froissement de couette dévoile un bonnet chiffonné auparavant caché sous l’édredon. La chape chaleureuse est finalement repoussée en entier et une silhouette blanche, pâle et encore floue au réveil se redresse sur le bord du lit. Le temps s’arrête. L’Homme décide de se lever. La force du corps bande tous les muscles et lève l’Homme. Il marche lentement dans une maison encore silencieuse, elle ne tardera pas à s’éveiller. L’Homme ouvre la fenêtre de sa chambre. La femme poussa un volet grinçant dans un silence feutré, dehors aucun bruit. La maison reprend vie, enfin. L’autre volet se pousse à son tour, toujours avec cette même voix plaintive. La femme prend peu à peu conscience. Il avait neigé cette nuit.
2 . L'Âge:
On voyait les os se dessiner légèrement sur la peau tendue. Ce visage paraissait solide, il nourrissait par ses traits un sentiment dur, de solidité et d’assurance. Cette impression rassurante que donnent la protection ou l’abri bienvenu se retrouvait dans son expression simple et tranquille. Des yeux d’un noir jais, durs mais affectueux, vous amadouaient. Une sagesse toute particulière aux hommes s’y reflétait et vous envahissait à chaque regard. Ces yeux vous diront qu’ils ont vu maintes et maintes choses. D’aventures merveilleuses en d’autres sinistres, ce regard lourd de sens vous racontera une fabuleuse histoire. L’Histoire des joies, des peines qu’affichèrent alors jadis les expressions et les sourcils de ce visage. Ce vécu ne pourrait jamais s’écrire. Cette histoire est trop longue, trop de détails y sont restés ancrés, tels que l’on ne les décrira jamais, au grand jamais, de la bonne manière par des paroles ou des écritures, aussi longues et minutieuses fussent-elles. Ces abîmes d’expérience ne seront jamais accessibles que par le seul regard de cet homme, et seule son histoire y sera visible. De même, vous pourrez y voir les souvenirs, tous les souvenirs, de grands voyages ou de petites promenades tranquilles, paisibles et chaleureuses. Ainsi, vous pourriez découvrir les fabuleuses citées et forteresses des temps anciens, des temps où les forêts apparaissaient encore dangereuses aux yeux des Hommes. A cette époque existaient encore les plus grandes et belles villes que les hommes aient jamais construit : Avel Gaërhod’h se dressait encore comme capitale, Eitrazc’hom tenait le monopole du commerce des bijoux et Helh Dosz celui des armes. Avelc’h Oner, la merveilleuse ville natale de cet être, y avait encore une grande place, la « Forteresse de l’Art », ville de tous les rires enfantins. Ainsi, vous verrez aussi des grands malheurs et de moins grandes peines. Un reflet maintenu avec juste assez de conviction pour qu’il ne meure pas vous relatera la mort des parents de l’homme, un autre reflet-souvenir saura vous faire parvenir la mémoire détaillée d’une terrible guerre, un effroyable combat. Le nez aidera alors les yeux et ajoutera à cette image une odeur de mort, atroce et sanglante. Les images changeront encore et il vous sera alors présenté un lieu serein, paisible et innocent, en pleine campagne. Le miroir de cette vie vous racontera alors l’histoire de cette maison en pierres sèches dans les causses, le travail de fabrication, puis la coupe du bois pour chaque hiver ; il fallait alors aller le chercher dans la vallée et le remonter. Et c’est cette fois-ci la peau qui vous confirmera la rudesse du labeur. Une peau tendue, sèche, éprouvée. Elle respire encore les bonnes odeurs de ces années de jeunesses insouciante, le pin parasol des causses et les buissons bas y ont laissé quelques empreintes de ramures torves et courbes, ces rides sont chacune une vallée, un lieu de commerce, de fêtes et de retrouvailles. Mariages, naissances, rencontres et familles y sont gravés, chacun à sa place. C’était alors au temps de l’insouciance, de l’assurance. On pouvait alors se croire maître du temps, du destin ou bien simplement, le seul habitant du causse. Tout était permis en haut, le plateau était paisible, l’herbe jaune et rase, rêche et nourrissante pour les moutons, l’été était sec et l’hiver froid. C’était alors au temps de l’impression, de la gravure de premiers souvenirs.
3 . Le Temps:
Le bruit du pas de ma monture me berçait. Ce ballottement m’accompagnait déjà depuis le milieu de cet après-midi aux pluies torrentielles. Les muscles du dos aux poils longs, trempés et collants roulaient avec fatigue sous ma selle glissante d’humidité. Le fer des sabots résonnait fortement sur le pavé de la rue déserte dont chaque pierre lisse et mouillée reflétait avec éclats les rayons de la lune. Dans les zones d’ombre, le torrent du caniveau surchargé s’ajoutait au bruit des rafales de gouttes sur le sol. La lumière parut dans un tournant, derrière des fenêtres à l’ancienne, suivie de près par le murmure d’un groupe d’hommes et l’odeur puissante et alléchante d’un repas chaud et sec. C’était l’auberge. Je décidai de mettre mon cheval à l’abri dans la petite étable à côté de la porte, le foin était humide, le sol était devenu une boue collante mais mon animal tombait de fatigue. Etant descendu de cheval un peu plus tôt dans la rue, je l’attachai sur un pieu humide par ses rênes tout aussi trempées et me dirigeai vers l’entrée luisante de l’auberge. Une impression d’accalmie se fit sentir dans la virulence des rafales, j’eus juste le temps de me sentir seul et fatigué sur le pavé froid aux jointures ruisselantes de la rue qu’alors la pluie reprenait imperceptiblement une force dont on doutait qu’elle l’ait réellement perdue. Un léger soulagement me gagna lorsque j’approchais de la porte. Un rai de lumière en filtrait par-dessous et barrait mes bottes noires et luisantes. Un monstre lunaire vous fixait au centre de la porte, en constants mouvements lents et souples. Les sons chaleureux d’une salle d’auberge sourdaient au travers du grand panneau de bois. Après hésitation je poussai finalement le ballant. Des fragrances et fumets m’envahirent dans un râle du bois. Le brouhaha omniprésent et les hausses de voix des attablés s’estompèrent tour à tour pour me souhaiter la bienvenue. La salle peinte en jaune d’or, toute en arabesques simples, m’éblouit. Chaque œil de chaque table me jugea avec respect dans un silence subit, puis petit à petit, un bruit de fond doux et roulant jaillit de la salle même et remplit l’atmosphère d’un grondement rassurant. Les murs chaleureux résonnaient d’un jaune d’or bienveillant sur un parquet beaucoup plus foncé, inégal et poli par l’âge, les clinquements sourds des chopes reflétaient une présence chaude et rassurante et une atmosphère lourde d’odeur de fumets et de relents vous prenait et vous englobait dès l’entrée. Les tables grondaient des tremblements et des bourrasques de pieds qu’elles accueillaient, quelques coups de vents furtifs ébranlaient aussi leur plateau et résonnaient dans toute la salle. Le bar, en lieu de très ancien propriétaire, grondait gravement, d’un son caverneux effrayant. Mais il vous rassurait aussi par son jaune foncé, raclé dans les coins, qui attestait de son âge et de son expérience. Mon pas résonna, sec. Une tisane chaude, très chaude, du pain et une bière. Une haute chaise branla et grinça tandis que le plateau âgé et poli du bar accueillait un bol, une miche et une chope.
5 . Mémoire:
La goutte tombe devant moi et se brise en joyaux sur le socle de pierre, à quelques centimètres de mon nez. Il fait froid, je me recroqueville encore un peu dans le silence, froissant un peu plus ma couverture humidifiée. L’eau ruisselle de la pierre comme une ombre, vous la verriez descendre le long de la colonne luisante dans une lenteur mesurée ! C’est fascinant, enivrant, merveilleux. Le froid m’assaille plus profondément quand le souffle du vent forcit et entre dans la caverne, je détourne les yeux vers l’entrée de mon alcôve sans m’apercevoir que je provoque dans le même temps la chute. Malheur ! Que n’ai-je pas fait ! La dislocation sonore de la goutte me fait soudainement me retourner pour constater l’eau ruisselante sur le socle de calcaire gris. Aussitôt une nouvelle goutte s’élance le long du rocher pendant du plafond, glissant bien plus lentement que la précédente, elle finit par former une minuscule sphère liquide chatoyante au bout du bras de pierre. Je l’attends patiemment, je la vois s’allonger, se refermer sur elle-même.
Puis elle tombe. Le temps ralenti alors que les lueurs s’animent à la surface de cette goutte d’une légèreté fascinante. La surface frémit lorsqu’un grand vent entre avec brusquerie et vient ainsi imperceptiblement courber la trajectoire pour un court instant. Un rayon transparaît d’un seul coup, inattendu, pour venir se fracasser contre le globe de verre mouvant. Naît alors un festival de reflets et de luminescences fugace, un spectacle intime de chatoyants rayons déviés, décomposés en une multitude de couleurs renvoyées sur un pan de mur gris proche. Féerie éphémère. De la goutte ne restera qu’un rêve et un bruit sourd. Et sur le socle calcaire, gardant mémoire et souvenir de chaque chute, une légère couche blanchâtre le plus souvent invisible.
Voilà !
Ce ballotement => ce ballottement La lumière parût => parut (nul besoin d'accent) Le fer des sabots raisonnait => résonnait (un fer n'est pas intelligent ) Je décidais => décidai (passé simple pour une action de premier plan) je l’attachais => je l'attachai me dirigeais => me dirigeai je poussais => poussai Chaque yeux [...] me jugèrent => Chaque œil [...] me jugea (après "chaque" tu dois mettre un nom singulier) sourda => Le verbe sourdre est défectif. Il ne s'utilise qu'aux troisièmes personnes de l'indicatif présent et imparfait. Donc tu ne peux pas le conjuguer au passé simple (c'est trèèèèès bizarre ^^). Tu peux le remplacer par "jaillit". Les murs chaleureux raisonnaient => résonnaient polit par l’âge => poli raisonnaient => résonnaient Mon pas raisonna => résonna polit => poli La surface frémi => frémit Nait alors => Naît alors Féérie => Féerie
Dernière édition par Solnorr le Dim 8 Mar - 12:56, édité 2 fois
Eilift
Messages : 169 Date d'inscription : 01/09/2014 Age : 25 Localisation : Cloud of Unknowing
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Dim 7 Déc - 21:24
Bon ! Alors, personnellement, n'ayant pas de cheminée, j'ai installé un coussin près de mon radiateur et j'ai lu, mais tout le monde s'en fiche. Bon (deuxième du nom), je ne vais pas te cacher quelque chose d'essentiel. Voilà, disons très franchement que... J'ai adoré ces quatre textes ! (Bon (troisième de la dynastie), je n'ai pas compris pourquoi le quatrième était annoté 5. mais on s'en fout, je passe.) Tout d'abord, on va dire que ton style est passe partout. Je sais pas comment tu fais à pouvoir écrire à tous les temps, toutes les personnes, pousser le caractère des personnages, faire des descriptions en même temps mais... Ouah, ils sont tous différents tes textes, mais ils sont tous magnifiques. J'aime beaucoup le premier (comme tous les autres mais bon, celui-ci encore plus) parce qu'en fait, tu montres la maison comme une personne et... On a l'impression que même s'il a neigé, que la maison est froide, elle se réveille et paf, la chaleur du texte nous tombe dessus. Je sais pas expliquer, je sais (je fais pas beaucoup de commentaires aussi, il faut que je m'y mettre)
Solnorr a écrit:
Il avait neigé cette nuit.
Cette phrase. Cette phrase, tout le monde peut la dire, c'est naturel de la dire. Mais pourtant, là dans ce texte, à cet endroit, je sais pas... Ça a fait exploser mon cœur de gamin. J'ai envie de laisser ce comm' inachevé, de laisser ma chaise de bureau et d'aller lever mon volet à toute vitesse pour voir si il a neigé. Mais je veux pas me décevoir alors j'y vais pas et je reste avec ce merveilleux sentiment dans mon petit cœur. Le deuxième... Est tout aussi magnifique. Parce que ça nous raconte une vie. Avec des mots tout simples, une vie comme certains ont pu avoir, avec des moments de joie et des moments de profonde tristesse. Et pourtant c'est juste une description. Et... Je l'ai vu cet homme. J'ai vu quelqu'un que j'aimais beaucoup. J'ai vu ses yeux, son nez, sa peau. Mais je crois que tout le monde va voir une personne différente. Je... Merci. Ça faisait longtemps que je l'avais pas vu comme ça. Merci de m'avoir montré mon étoile qui souriait ~ Troisième texte ! C'est... Jaune. C'est lumineux. On a aucune difficulté pour voir et entendre tous les détails, les pavés, les rues, le cheval, la pluie, et puis la chaleur, les murs... Tout ! C'est merveilleux. Et je me demande bien comment tu arrives à rendre des descriptions aussi captivantes et réelles. Le dernier. C'est la beauté de la goutte pour le spectateur. Tu aurais pu décrire une vague, tu as décrit la chute d'une goutte d'eau. On a l'impression que c'est une cascade, ta goutte. La description rend ça magnifique. Et puis, souvent les gouttes, on les voit quand elles tombent en torrent. On a pas souvent le loisir de les voir tomber une à une. Ou alors on y fait pas attention, je ne sais pas. Mais c'est joli une goutte. Avez-vous déjà vu une goutte sur une feuille de lotus ? C'est juste beau, on a l'impression que la goutte fait de la luge sur la feuille et puis, pof, toboggan, elle disparaît dans l'eau. Et on s'amuse à remettre une autre goutte. Et on continue parce que c'est tellement joli. Ou alors c'est moi, mais j'aime bien faire ça. Bref, tes textes ont fait revenir mon esprit d'enfant que j'avais mis de côté ces derniers jours. C'est bête, je m'en rends compte maintenant. Alors je te remercie une nouvelle fois. J'ai hâte de lire tes prochains écrits et je te souhaite encore la bienvenue sur ce forum !
Vivlevendhiver (Tom)
Messages : 136 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 26 Localisation : Au fond d'un sweat orange
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Lun 8 Déc - 19:25
Moi aussi je voudrais prendre le temps de te faire un grand commentaire construit, parce que c'est super chouette de voir ce que tu amènes, cette ambiance, c'est bien agréable ~ Mais j'arrive pas à expliquer vraiment ce que j'en ai pensé. Personnellement, j'ai bien plus préféré les deux premiers, mais c'est tout à fait subjectif, et ils sont tous bien écrits
La Vie m'a quand même vraiment beaucoup plu. C'est un peu original comme ambiance, comme si un auteur de Fantasy se mettait à décrire la réalité, je sais pas si tu comprends... Du coup on sent comme une résistance, un cadre, un objectif précis, et puis finalement ça n'en est que plus personnel, intriguant, beau, on voit le monde au travers des yeux d'un personnage et c'est rassurant. Je suis pressée de lire d'autres trucs comme ça, en plus c'était pas long, alors on peut le lire entre deux exos de maths en se disant oh allez j'en ai pour 2 minutes et puis en rester 10 à rêver, prise dans l'ambiance ~ Je sais pas si je suis claire mais en gros c'est que des compliments, et pareil, contente de t'accueillir ici
Bon (4ème génération) je vais quand même faire une remarque féministe stupide : pourquoi l'Homme a t-il une majuscule et pas la Femme dans le premier texte ? D: ça m'a perturbée ^^
Solnorr
Messages : 89 Date d'inscription : 05/12/2014
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Mer 10 Déc - 17:51
Alors je vais répondre rapidement aux commentaires et j'ai un nouveau texte en tête qui fera partie de ce recueil je pense ^^. Vous verrez bien.
Eilift a écrit:
Je sais pas comment tu fais à pouvoir écrire à tous les temps, toutes les personnes, pousser le caractère des personnages, faire des descriptions en même temps mais... Ouah, ils sont tous différents tes textes, mais ils sont tous magnifiques.
Vivelevent a écrit:
c'est super chouette de voir ce que tu amènes, cette ambiance, c'est bien agréable ~
Alors déjà merci pour les compliments, et sinon concernant le début de la première remarque, j'ai appris à le faire. Je vais dans un futur plus ou moins proche vous expliquer comment j'ai appris à décrire de cette manière, histoire que vous compreniez d'une part la manière dont j'écris et d'autre part la manière dont vous pourrez trouver un style littéraire qui vous plaise et qui vous appartienne ^^. TEASING OFF Je ferais ce texte car vous n'êtes pas les seuls à me demander comment je fais pour écrire de cette manière (IRL un pote m'a demandé aussi xd ).
Vivelevent a écrit:
Bon (4ème génération) je vais quand même faire une remarque féministe stupide : pourquoi l'Homme a t-il une majuscule et pas la Femme dans le premier texte ? D: ça m'a perturbée ^^
HAHA! eh bien sache que ce n'est pas du tout d'un point de vu sexuel qu'est posée cette majuscule XD (pourquoi ce point est plus compliqué à comprendre que d'autre dans mon texte ? Pas mal de gens m'ont dit ce genre de truc alors que pas du tout XD). Il faut savoir que simplement, le mot "Homme" avec une majuscule désigne un humain, qu'il soit femme ou homme, le sexe masculin est désigné par le mot "homme", la femme n'a pas de majuscule non plus. et je n'avais pas envie de mettre "humain" dans mon texte, parce que je n'aime pas ce mot. "Homme" est un mot chaud, rond et uniforme, en une seule syllabe alors que "humain" prend deux syllabe et ça casse la continuité du mot. De plus un mot fermé sur la fin est plus doux, et sa répétition choque moins qu'un mot ouvert sur une voyelle finale.
EDIT: je viens de corriger un truc que j'avais pas vu sur le premier texte, la dernière ligne a été retirée, le texte se termine normalement sur " il avait neigé cette nuit." la version d'avant est une version ancienne que j'ai retouchée y a un petit moment.
Voilà ! Au plaisir et je vais poster mes autres textes d'ici peu je pense.
Meredith Epiolari
Reine de l'Impro
Messages : 1431 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 26 Localisation : Between the peanuts and the cage
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Mer 10 Déc - 19:28
Voilà, j'ai enfin pris le temps de lire et je en regrette pas
Le premier est clairement mon préféré, j'ai trouvé ça magique sans trop savoir pourquoi, c'était le croquis d'une scène toute simple mais un beau croquis très imagé grâce aux métaphores et aux personnifications que tu maîtrises à la perfection. Et comme Lu, j'ai trouvé que terminer ta description par cette phrase :
Solnorr a écrit:
Il avait neigé cette nuit.
c'était vraiment puissant à l'endroit où tu l'as placé. Quand je lis la fin d'un haïku, j'ai un peu la même sensation que la fin du texte ouvre sur autre chose sans pour autant qu'on reste sur sa faim, c'est une ouverture qui laisse serein et pas frustré comme on pourrait le voir dans un roman à suspense par exemple.
J'ai d'ailleurs trouvé un côté "prose poétique" à ce texte parce que tes descriptions sont vraiment belles musicalement et qu'on a envie de se laisser porter par elle comme par une berceuse D'ailleurs, je n'aime pas non plus le mot "humain" qui est l'un des plus moches avec tous les mots en "uelle" comme "truelle" "gestuelle", etc. donc je te soutiens à 100% pour le mot "Homme". Par contre, je n'aime pas le mot "femme" non plus Pourquoi était-elle là d'ailleurs cette femme ? Est-ce qu'elle est l'Homme ? Les mots "Homme" et "femme" ensemble évoquent une sorte d'ambiance "originelle" qui collait pas trop avec le reste à mes yeux mais qui était tout de même intéressante.
Le deuxième texte est celui que j'ai le moins aimé, contrairement aux deux éternelles émerveillées du dessus Peut-être parce que la vieillesse est un thème qui ne me parle pas, ou alors seulement quand c'est exprimé de manière tragique. Je ne trouve pas mon compte en lisant sur une vieillesse sereine, mais c'est propre à moi et ça ne veut pas dire que ton texte est moins bien écrit ^^
En revanche ici :
Solnorr a écrit:
Des yeux d’un noir jais
L'expression "un noir de jais" est un cliché que j'abhorre, désolée ^^ Par contre j'aime bien le côté un peu "moyen-âgeux" de ce texte et du suivant, c'est très beau
Pour le troisième texte, j'ai tiqué sur la répétition de "résonner" ou devrais-je dire "raisonner" mais à part ça j'ai vraiment aimé l'ambiance, c'est vrai que tu arrives à faire exister les endroits que tu décris. Je ne suis pas trop fan de descriptions en général mais comme les tiennes sont bien faites, ça passe. Une fois de plus, j'ai adoré ce côté Moyen-âgeux (on a plus d'auberges aussi classes maintenant ). Le contraste intérieur/extérieur donne à l'auberge une atmosphère très chaleureuse et c'est vraiment super bien fait, surtout que tu convoques tous les sens pour nous plonger à fond dedans.
Pour le cinquième texte (tu as oublié de nous donner une explication D: ), c'est mon deuxième préféré. Et là, je me suis rendue compte que contrairement à Lu, j'aimais vraiment mieux quand tu écrivais au présent. Parce que c'est plus vivant et que pour moi la capture, le croquis d'un instant est plus efficace qu'un système du passé que j'emploierais plutôt pour une narration par exemple. Dans ce texte, il y a vraiment la description de quelque chose de magnifique et on arrive à le voir alors que c'est toujours difficile de permettre au lecteur de s'imaginer quelque chose de beau sans le lui montrer par une photo ou un dessin mais seulement avec des mots. Donc tu as réussi un tour de force ! C'est aussi dans cette description que j'ai le mieux profité du temps qui s'étire. Est-ce le but d'une description que d'étirer le temps ? Est-ce pour cette raison qu'elles m'énervent à ce point ? En tout cas là, je ne me suis pas ennuyée pour une fois. J'étais vraiment captivée par cette goutte d'eau et prolonger sa chute c'était comme un ralenti et c'était magique.
Dans les trois derniers textes, j'ai trouvé que la fin était un peu brutale alors que le premier m'avait laissée penser qu'il se termineraient tous de manière sereine, comme j'ai tenté de l'expliquer maladroitement ^^
Globalement, j'aime bien ton style, c'est beau, musical, fluide et impressionnant de maîtrise quand tu arrives à arrêter le temps pour nous ou peindre des images avec une telle force. Après, personnellement je préfère les histoires avec morale, un retournement de situation, des histoires cyniques qui font réfléchir ou avec des pirouettes qui font rire. J'ai du mal à me contenter seulement de quelque chose de beau, pur et serein (les TPCF et moi on n'est pas copains ^^). Mais en fait, ce que je dis n'est pas tout à fait vrai. C'est simplement que je n'ARRIVE PAS à me contenter d'écrire ce genre d'histoires. Donc je t'admire beaucoup, parce que décrire la beauté, sans cynisme, sans morale c'est un challenge incroyable qu'on ne soupçonne même pas avant d'avoir essayé.
Ce que je n'aime pas dans tes textes tient donc essentiellement à mes goûts personnels qui sont tout à fait subjectifs, mais objectivement que je te trouve incroyablement doué. Tu es un peintre littéraire !
Solnorr
Messages : 89 Date d'inscription : 05/12/2014
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Jeu 11 Déc - 20:22
Rimi a écrit:
J'ai d'ailleurs trouvé un côté "prose poétique" à ce texte parce que tes descriptions sont vraiment belles musicalement et qu'on a envie de se laisser porter par elle comme par une berceuse.
Rimi a écrit:
[...]je te trouve incroyablement doué.Tu es un peintre littéraire !
Alors euh déjà, merci pour la correction et tout, et merci pour les compliments . Sérieusement, je suis tout ému... c'est chaleureux d'avoir autant de retours positifs d'un coup. Et sinon en ce qui concerne la "prose poétique" et le "peintre littéraire" je ... je suis trop content parce que c'est exactement ce que je souhaite faire passer dans ces textes !
C'est... c'est trop cool !
Ces textes ont pour vocations d'être récupérés dans un recueil de textes que je présenterais comme de la poésie en prose... merchi *.* .
Rimi a écrit:
C'est simplement que je n'ARRIVE PAS à me contenter d'écrire ce genre d'histoires.
Alors, ne prend pas mal ce que je vais te dire, c'est très personnel mais je te conseille dans ce cas d'essayer d'apprécier pleinement de les lire déjà. et après, si vraiment tu tiens à arriver à écrire ce genre de textes (même s'ils restent mineurs dans ton recueil), il faudra que tu te forces. Et ce que je peux dire c'est que c'est relaxant d'écrire des textes ainsi. ils arrivent pour ma part de façon complètement random et je les écris sur un coup de tête le plus souvent, mais ils sont relaxant, c'est impressionnant.
Sinon, pour le n°5... bah c'est juste que le vrai texte n°4 est sur une fille et que je ne pense pas qu'elle ait envie que son texte se retrouve sur des sites en ligne... désolé (c'était un cadeau à la base).
Dernière édition par Solnorr le Dim 8 Mar - 12:53, édité 1 fois
La Grenouille
Natalie Sodomie, égérie Dior
Messages : 125 Date d'inscription : 10/02/2015 Age : 33 Localisation : Dans un arbre
Sujet: Re: Récits d'un coin de cheminée [P] Dim 8 Mar - 9:47
Comme promis, nous lisons ! (Ah, moi aussi?) Oui, toi aussi, ça te fera pas de mal ! (Okay, mais cet après-midi on lit Latex etc. dans le bain alors !) Pff si tu veux, ça fera que la 44521547ème fois.
Commençons par le premier texte : La Vie qui, à 6h du matin quand je l'ai voulu lire après avoir été jetée du lit par un adorable félin qui ne supporte pas les grasses matinées dominicales, j'ai eu "La vie, la vie, la vie, la vie, la vie... Voici la viiiie, la vie, la belle vie..." Donc me voilà partie pour la journée avec ce générique en tête. Merci le chat et merci Solnorr (En fait ils t'ont programmée une playlist de merde dans ton implant) J'ai pas d'implant Mia, on n'en a pas encore en 2015 (Comment tu fais pour écouter la musique alors ?!) Bah j'ai des écouteurs... (Oh la ringarde ! C'est un truc de pauvres ça!). Euh, Mia au cas où tu n'as pas remarqué, on était là pour commenter et on ne commente pas trop alors on devrait s'y mettre (c'est pas faux).
Donc le premier texte ! Je vais y arriver ! (Trois heures plus tard...) Chut!
Citation :
Un matin froid d’automne. Les yeux s’ouvrent sur une chambre froide et mouvante.
Là, mon cœur balance. J'hésite entre hurler "A LA RÉPÉTITION DE FROID/FROIDE" et me dire que... ça appuie un côté glacial. (Donc ?) Donc, je n'ai pas de conclusion. (Merci professeur Ivy, c'était brillant!)
Citation :
des rayons sombres du soleil
C'est beau. C'est juste beau. Des rayons de soleil SOMBRES ! Mais, voilà, c'est beau purée. J'avais pas vu d'aussi jolie euh... [insérer ici le nom de la figure de style que j'ai lamentablement oubliée (c'est un oxymore ^^)] depuis "cette obscure clarté". (Tu es en forme ce matin !) Mon français a foutu le camp dans la nuit, je crois...
Et après tu as le doux appel qui contrebalance la sonnerie stridente, oui je ne vais pas tout "quoter" sinon demain j'y suis encore, pareil, encore une fois c'est beau. C'est travaillé, c'est choisi, c'est superbe et si c'est naturel et bien c'est génial... Génial, genre du génie. C'est l’œuf en dentelle de chocolat dont je te parlais hier tu vois. C'est le travail d'un artisan que peu de gens connaissent, que trop peu de gens savourent mais quand tu passes devant sa vitrine... et bah t'en restes muet d'admiration. (Elle a pris une de ces dose de gentillesse ce matin, c'est affolant. Pour un peu un pourrait croire qu'elle va me ressusciter dans son roman) Non, Mia. (Merde, j'aurais essayé)
Citation :
La maison se tait, elle ne bouge presque plus et finit par devenir immobile. Le bois du parquet se tend une dernière fois, il est prêt à supporter un poids mouvant.
J'adore l'idée de la maison qui se prépare à recevoir la vie humaine, à la supporter. En plus on connait tous ces petits bruits ou mouvements nocturnes qui nous font parfois bien peur (et où une débile juge utile de hurler à 3h du matin "j'espère que c'est le chat!").
Citation :
une silhouette blanche, pâle et encore floue au réveil se redresse sur le bord du lit.
J'ai une drôle d'image en tête quand je lis ça. Je m'imagine presque que l'homme cesse d'exister dans la vie réelle pour être totalement dans son rêve avant de réapparaître dans notre monde pour son réveil.
Citation :
La femme poussa un volet grinçant dans un silence feutré
(Juste parce qu'il fallait bien qu'elle trouve à redire) pourquoi "poussa" et pas "pousse" vu que tout ton texte est au présent ?
Citation :
Il avait neigé cette nuit.
Ouvrir les volets et découvrir de la neige, c'est le truc qui me rend euphorique par excellence ! (Dommage que maintenant tu vives dans un coin où il ne neige presque pas) Oui mais ça me permet de l'apprécier d'autant plus quand elle est là !
J'ai beaucoup aimé ce premier texte, il y a tellement de choses qui se contredisent et pourtant vont dans le même sens, en fait un peu comme un affrontement, comme on se bagarre le matin pour sortir du lit. Je suis contente que ça soit court car, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois sur ce forum, je n'arrive à apprécier un texte très "maniéré", "travaillé", "recherché, - mon sac de mots est vide, bordel - qu'à petite dose parce que je le déguste comme un bon chocolat artisanal que je ne peux pas me permettre d'engloutir au kilo car il est trop précieux.
(Et si on passait au texte suivant ?) Excellente suggestion ! (Parce qu'après faut aller faire le ragoût et le gâteau... Tu vis en 1940 en fait ?) Non, juste j'aime cuisiner... Surtout le dimanche où on s'éclate autant que des rats morts. Donc. Texte suivant. "L'âge", ma grande phobie ça tiens. J'ai une de ces trouille de vieillir (Ivy, t'es pas chez ton psy) exact.
Citation :
On voyait les os se dessiner légèrement sur la peau tendue.
Cette phrase m'a fait réfléchir... (Tellement qu'elle est allée vaporiser son python, c'est dire!) Oui, j'aime vaporiser mes serpents quand je réfléchis c'est... une méthode de réflexion comme une autre (bienvenus dans la vie normale d'Ivy!). En fait j'ai réfléchi parce que je me suis dit que j'aurai écrit "sous la peau tendue" puisque, jusqu'à preuve du contraire, la peau est au dessus des os sinon... Oh purée t'imagines si on était à l'envers ? Genre os en premier, organes après et... (Et merde, encore un questionnement foireux, vite, faut faire diversion.... HEY IVY ! Y'a Chris Hemsworth là-bas!) Où ça ?! (Là !) ... Saloperie. Oui donc du coup je me suis dit est-ce que c'est une erreur de mot ou est-ce que je dois la prendre comme ça et m'imaginer que la peau est devenue un genre d'oeuvre abstraite obtenue par la faim ?
Citation :
Des yeux d’un noir jais, durs mais affectueux, vous amadouaient.
Durs mais affectueux, c'est le genre de [insérer ici le nom de la figure de style dont je n'arrive décidément pas à me souvenir (cherche dans google connasse !) Non j'ai la flemme et arrête de squatter mes crochets ! (Antithèse )] que j'aime beaucoup, mais ça je l'ai déjà dit.
Citation :
Une sagesse toute particulière aux hommes s’y reflétait et vous envahissait à chaque regard.
Si tu parles "d'hommes" au sens humain, je te prierais gentiment de mettre une majuscule et sinon... Sinon je dois réfléchir au sens de la phrase car s'il y a une sagesse propre à l'homme il y a aussi une sagesse propre à la femme, parles-tu peut-être de la place de patriarche que peut occuper l'homme en tant que sage et mentor dans plusieurs civilisations ? De Christian Grey qui domine le monde (La drogue...) ? Ou juste tu as oublié la majuscule et je philosophe pour rien ? XD
En fait tu nous dis que le vécu ne pourra jamais s'écrire parce que ce serait un travail trop fastidieux pour lui rendre justice MAIS, tête de Cadichon que tu es, c'est plus fort que toi, il faut que dans le paragraphe suivant tu essayes quand même de le faire !
Citation :
Avel Gaërhod’h
Voilà plus de dix minutes qu'avec Mia nous essayons de le prononcer... C'était juste pour t'informer. XD
Ah mais en fait tu tente quand même de décrire un vécu qui ne peut pas l'être tout le reste du texte ! (Longue à la détente Ivy)... On n'arrive pas à dire les noms des villes. (On est nazes franchement!)
Citation :
Une peau tendue, sèche, éprouvée.
C'est drôle que tu décrives la peau comme ça, car j'étais en train de me dire que j'avais l'impression de lire un parchemin de l'ancien temps. (T'as vraiment un humour de merde, tu le sais ça?) Chut!
Citation :
ces rides sont chacune une vallée, un lieu de commerce, de fêtes et de retrouvailles. Mariages, naissances, rencontres et familles y sont gravés, chacun à sa place.
C'est encore une fois très joliment dit, il faudrait que je la sorte aux nuggets qui se ruinent en anti-rides, ça leur ferait pas de mal ! Quand je serai vieille, j'aurai des rides... Parce qu'une ride c'est signe de sagesse il parait. (Quand je vois ton degré de connerie, je me dis que c'est pas demain la vieille que tu seras fripée !)
Citation :
C’était alors au temps de l’impression, de la gravure de premiers souvenirs.
Je reviens sur un truc. Dans le texte tu dis que raconter l'histoire serait bien trop fastidieux, mais du coup avec cette "chute", je me demande si en plus il n'y avait pas l'implicite de mettre en avant le côté fastidieux de la retranscription des récits à la plume et du coup de transposer la difficulté de ce travail à la difficulté de raconter un vécu. Et, du coup, que ta persistance à vouloir nous raconter tout de même ce que cet personne a pu voir de son vivant soit l'implicite de la naissance d'une nouvelle technologie (l'impression) et donc de l'envie de faire un partage de masse des histoires des uns et des autres.
Je ne suis pas si je suis claire, mais encore une fois ça m'a plu car c'était travaillé mais court !
(On passe au troisième ? Ou on va chez Picard ?) Bah... On va chez Picard et je commente après. Pour vous faire patienter, mon coup de cœur auditif du moment (Même si c'est de la B.O de FSOG, je suis d'accord avec elle, la reprise déchire, en fait vous aviez des bons bruits en 2015), à notre époque c'était encore de la musique tu sais... (Drôle de concept.)
Bon, de retour ! Alors passons au troisième texte ! (Moi je voulais de la Ben&Jerry) oui mais non. C'est pas toi qui prends les kilos (justement).
Le temps. Encore une phobie ça... (Elle est thanatophobe en vrai...) Ouep...
Citation :
Le bruit du pas de ma monture me berçait. Ce ballottement m’accompagnait déjà depuis le milieu de cet après-midi aux pluies torrentielles.
J'adore le bruit des sabots des chevaux sur le sol ! (Parce que le bruit du sabot des chevaux en l'air c'est pas terrible...) Tsss !
En fait ce que j'adore c'est que j'arrive parfaitement à me représenter le lieu.
Citation :
groupe d’hommes et l’odeur puissante et alléchante d’un repas chaud et sec.
Juste pour chipoter et faire ma chiante : la répétition du "et" m'enquiquine un peu ^^'. (Vraiment pour chipoter...)
Citation :
Je décidai de mettre mon cheval à l’abri dans la petite étable à côté de la porte, le foin était humide,
On va espérer qu'il ait pas moisi le foin, sinon il est bon pour l'amener chez le véto (il a l'air d'être dans une époque sans vétérinaire...) C'est pas faux. Sinon on se rend compte que c'est pas évident de trouver des mots du champ lexical de l'humidité. Enfin là tu en as tellement utilisé que j'ai eu l'impression d'être trempée par la pluie pour de bon !
Citation :
Le brouhaha omniprésent et les hausses de voix des attablés s’estompèrent tour à tour pour me souhaiter la bienvenue.
Le silence pour souhaiter la bienvenue, je crois que je n'aurais pas pu formuler cet étrange moment où, quand tu rentres quelque part, tout le monde s'arrête de te parler pour te jauger un bon coup.
Et bien tu vois, ce texte était bien travaillé, mais un BRIN MOINS que les autres et du coup j'en aurais bien lu encore. Je suis restée un petit peu sur ma faim mais c'est peut-être mieux comme ça, laissons le manger et se reposer.
Et du coup je vois qu'on passe directement au texte 5 ! Allons-y ! (Ouiiii !) Ça te plait ? (Pas vraiment mais au moins ça me rapproche du moment où tu liras Latex etc.) saloperie...
Et nous sommes partis pour mémoire, encore une de mes pho... Non, je déconne.
(Quand je vois que le gars est fasciné par une goutte, je me dis qu'on devait bien se faire chier dans les anciens temps...) tu m'épuises... J'essaye de comprendre l'époque pour ma part, là j'imagine un homme des cavernes qui a plus une peau de bête qu'une couverture sur lui. Tu sais un homme qui essaye de comprendre le mécanisme de la gravité avec cette goutte qui tombe sans vraiment prendre conscience du raisonnement scientifique qu'il fait.
Encore une fois le texte est très joli et, bizarrement, je le vois plus comme une approche très primitive de la science. Au fond j'aime cet époque où l'on pouvait s'émerveiller d'un rien et où tout l’inexpliqué n'était que magie mais... Mais malheureusement je suis trop curieuse, je l'ai toujours trop été et je cherche perpétuellement des réponses à mes questions ce qui m'enlève beaucoup de ces instants que je pourrais me contenter de savourer sans théorie scientifique derrière.
En tout cas, merci beaucoup pour le partage de ces textes Normalement j'évite de lire en ce moment pour ne pas faire "l'éponge à plume" mais vu que je fais une semaine de pause d'écriture pour avancer la construction de l'univers et les notes sur l'Autre Côté, je me dis que je pourrais aussi lire le début de roman que tu as posté.