Pour Tom à qui la vie va si bien au teint.

Mais alors... pourquoi on vit si on doit mourir ?

Parce qu'un seul de tes rires vaut dix-mille de mes pleurs.
Parce que c'est tellement bon d'éprouver ce plaisir, juste le plaisir d'être.
Parce que les nuages sont verts.
Parce qu'on ne pouvait vraiment pas passer à côté de ça.
Parce qu'Hubert Aquin a dit : « Vivre tue ».
Parce qu'une pièce de théâtre se termine par un salut des acteurs.
Parce que c'est mieux que n'importe quelle drogue.
Pour que je puisse sentir ton parfum et dire « La vie est belle ».
Parce qu'une princesse qui ne vit pas, ce n'est pas vraiment un princesse.
Parce que tu ne voudrais pas mettre les artistes au chômage tout de même ?
Parce que le caramel au beurre salé et la musique celtique existent.
Parce que faire l'amour une seule fois c'est pas assez.
Parce que j'avais besoin de te rencontrer.
Parce que ça n'a pas d'importance réelle.
Parce que Paris.
Parce que même les bulles de savon meurent.
Parce que sinon quelqu'un d'autre se coltinerait cette corvée à notre place.
Parce que ta voix est unique.
Parce que les pages d'un carnet n'ont pas le droit de rester blanches.
Parce que ta tombe n'est pas encore creusée.
Parce qu'il vaut mieux être un vivant qui pleure qu'un rien du tout qui rêve.
Parce que même si ce sera jamais assez, c'est déjà un bon début.
Parce que les meilleures choses ont une fin.
Parce qu'il existe des gens comme toi, des gens qui font aimer la vie.
Parce que je t'aime.
Et surtout, parce que le soleil se lève à l'est.

Carpe diem ~

....
Ce texte est toujours aussi beau *o*
Et... Et... Et vwala kwa.
*part en dansant *

C'est drôle, moi je le trouvais tout simple et... trop simple ? ^^
Je voudrais écrire un truc vraiment magique pour Tom un jour *0*

Tu as tort de le trouver simple.

Ce n'est pas la peine de faire complexe pour faire passer une émotion, bien au contraire. Je vais te faire un exemple basé sur une expérience personnelle :

Citation :

Sept mois que je gardais le silence. Incapable de parler, murée dans une douleur sourde qui me prenait jusqu'aux cordes vocales. J'aurais tellement voulu crier, hurler ma peine, ma colère, ma haine de cette injustice mais je ne pouvais pas. J'étais seulement là, figée sur ma chaise, immobile devant une assiette qui refroidit.

Je levais les yeux, j'ai croisé les siens, marron, doux. Il avait l'air à la fois profondément fasciné par mon mutisme mais aussi blessé. Blessé que je n'arrive pas à lui dire ce que je ressentais, blessé des années que nous avions vécues sans vraiment nous connaitre comme frère et sœur.

Le poids se faisait plus pesant, plus lourd, plus écrasant. J'inspirais, rassemblais encore un peu de courage pour l'ajouter à celui que je tachais de récupérer depuis des mois. J'aimerais lui dire que je l'aime, qu'il compte pour moi, que je ne lui en veux pas. Doucement ma bouche s'est ouverte, les larmes sont montées dans un flot d'émotions incontrôlables.

- Passe-moi la carafe d'eau.

Voilà. Sept mois de silence rompu. Cinq mots plus lourds qu'un "je t'aime".

C'est pas si complexe et tu as plus simple encore dans mes chroniques quand Molly dit "Maman" et que Mia lui répond "Si tu veux".

J'ai trouvé ton texte très beau, à la fois terriblement réaliste et fantaisiste par moment.

Merci pour ton commentaire Aïvy
Je dirais que dans mon cas c'est surtout compliqué de faire simple xD
Je suis assez impressionnée par cette histoire de carafe d'eau, je crois que ça va me trotter dans la tête un moment

Il y a surtout beaucoup de private jokes
En le relisant, la seule phrase que j'aime, c'est celle-ci xD

Citation :

Parce que sinon quelqu'un d'autre se coltinerait cette corvée à notre place.

Merci encore