Un mug rempli de thé au lait
Du fusain, effrité, et de l'eau cristallisée
Et l'écran luminescent de ton ordi
Miroitant contre la vitre...
Vide. Tes doigts se tordent et s'étirent le long des touches noires. Une triste mélodie résonne avant même que la pression s'exerce.
Analepse.
Tu cours dans le temps, des souvenirs, désillusions, des espoirs tus au fond de la gorge. T'anticipes plus, tu préfères vivre dans une bulle, une vie dénuée d'aventure.
Le refrain se mêle à l'interlude et tout se perd.
Oh non. Statique dans tes gestes, la flamme s'engouffre dans les ténèbres, dans tes yeux, et les miens.
Reflets. Qui s'avèrent un peu délétères, pour peu qu'ils s'arment de ta peine, secoue-toi.
Rien est donné, tout est à prendre, instants volés.
Tu noies, ta dévotion dans le noir, pour ne pas qu'elle t'y voit. As-tu si peur de perdre ?
Tu crois, que l'ignorance sera ta maîtresse, que l'imbécile s'arme de haine, à oublier c'qu'il était. Es-tu confus dans tes rêves ?
Prie à tous dans le vide.
La laque se dissout dans l'air et laisse place aux pleurs, le long du meuble.
Paradoxe, l'amour s'embrase dans l'éther et tu plonges encore plus dans la terre.
Etouffe ta conscience involontaire.
Le vent strie l'harmonie bien trop subtile et les notes s'en vont mourir avec tes desseins gris.
A tout prix dans le vide
Tu sens la chute, les quatre-vingt marches en dessous, le marbre zébré de coups, et de sang d'autres corps. Tu sens, le vent t'emporter dans sa course, et les cris délivrés devenir sourds.
Tu cours dans le temps, des souvenirs, désillusions, des espoirs tus au fond de la gorge. T'anticipes plus, tu préfères vivre dans une bulle, une vie dénuée d'aventure.
Le refrain se mêle à l'interlude et tout se perd.
Tout s'effondre.
| Analapse => analepse |